Chapitre 36

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PDV Jayden

- Accompagne-moi. Me propose la femme en prenant une couverture avec laquelle elle couvre mon corps tout en faisant attention à ne pas me touche. Tandis-que je reste docilement à genoux la laissant faire. Puis elle récupère des gants dans son sac à main; qu'elle enfile assez rapidement sous mon regard confus.

- Tu sais où se trouve sa douche ? Questionne t-elle dans une autre direction.

- première porte à droite. C'est sa chambre. Répond une voix aiguë en pleurant. Inconsciemment je me suis encore plus recroquevillé sur moi-même. 

- Jay, tu vas bien. Personne ne te ferra de mal ici. Tu veux bien me faire confiance et me donner ta main. Me rassure la femme aux boucles parfaite et brillante d'une voix si douce que je lui accorde tout de suite fais confiance. Mais au lieu de mettre ma main dans la sienne, je le mets dans ses cheveux. Je touche doucement ses boucles soyeux tout en gardant mes yeux rivé dans les siens. Cherchant je ne sais pas. Peut-être un sentiment d'aversion dans son regard mais tout ce que je vois est un océan de douceur et de compréhension qui déborde, me couvre et m'apaise. Et me sentant en confiance je me permet de jouer avec ses boucles en les tournoyant sur mon index comme un enfant. 

- Viens. Me propose t-elle en tirant sur mon bras pour m'aider à me relever. Je finis par laisser partir ses cheveux et je lui laisse le monopole complet de mon corps. Elle supporte difficilement mon poids et m'aide à grimper les marches alors que je me sens ivre sans avoir bu. Mon corps est lourd et des picotements dans ma poitrine m'alourdit encore plus. Pourtant je suis comme perdu dans un brouillard. Je ressens les inconfort de mon corps. Je ressens le poids de la main de cette femme sur moi. Mais je suis absent. Je suis présent en cher et en os mais mon âme s'est égaré. Mon esprit se bat pour retrouver la sortie.

- Jay reste avec moi. M'interpelle un fois de plus cette voix qui semble ramener mon âme à elle. Cette voix qui semble m'ouvrir une porte de sortie. Cette voix qui semble me dire que désormais je peux me réveiller de mon cauchemar et que je peux enfin librement respirer. Et je réalise enfin à qui appartient cette voix. Cette intonation qui a autant d'effet sur moi. Cette appel à l'ordre que je ne peux ignorer. Cette voix qui parle directement à mon âme brisé.

Nous arrivons dans la salle de bain et elle m'ordonne d'entrée dans la baignoire. Et comme un enfant gronder par sa mère je rentre sagement à l'intérieur de celle-ci et je m'y assoie. Je lève les yeux Cherchant les siens cependant mon regard fais face au pommeau de douche qui vient versé sur mon corps souffrant une coulée d'eau glacé. Je grogne comme un animal en cage car cela me prends au dépourvu mais elle ignore totalement mes cries de protestation et continue à me noyer de cette eau gelé.

- Nia c'est bon. Je chuchotes à peine audible tout en essayant de garder les yeux ouverts à travers la fontaine d'eau qui me coule sur la tête.

- Tu es de retour.  Me répond t-elle avec un sourire jovial tout en fermant l'eau. Je prend une respiration profonde et je pose ma lourde tête sur le rebord de la baignoire.

- J'ai sommeil...Je murmures mentalement et physiquement épuisé.

- Tu pourras dormir mais après avoir mis des vêtements chaux et désinfecté tes plaies. Me propose Nadia en m'attrapant de nouveau par le bras. Je la laisse faire sans discuter et elle m'aide à sortir de la baignoire. Cependant après être sortie de la baignoire Nadia se fige et regarde fixement une partie bien précise de mon corps. Je baisse à mon tour les yeux vers  ce qui captive son regard. Et la surprise et le gène m'enveloppe lorsque je constate que mon jogging complètement mouillé se colle totalement à mon troisième membre. Je plaque rapidement ma main libre sur mon mon intimité presque à découvert et madame en rigole jusqu'à en pleurer. Puis elle prend une robe de chambre qu'elle dépose sur mon épaule. Je m'enveloppe très rapidement avec le vêtement tandis-que Nadia continue à ouvertement se moquer de moi.

- Tu dors souvent comme ça ? Me questionne t-elle en riant alors qu'elle m'accompagne dans mon dressing.

- Ah ah très drôle... Je lui répond en levant les yeux au ciel tout en gardant ma main libre comme barrière entre le regard beaucoup trop curieux de Nadia et mon intimité.

- Mets juste un short pour que je puisses d'abord désinfecté ta poitrine. Tu t'en sortira ? Me demande t-elle en arrivant dans le dressing. Je lui fais signe de la tête que oui et elle sors me laissant me changer par moi-même. Je retire tant bien que mal mon jogging mouillé que je pousse dans un coin de la pièce. Mon corps est trop fatiguée pour que je pense au rangement ou au fait qu'un vêtement mouillé n'a pas sa place dans un dressing. J'enfile un boxeur puis un short comme ordonné par madame.  Mon corps devient de plus en plus insupportablement épuisé. Il m'hurle repos. Sommeil. Je sors en traînant littéralement des pieds, incapable de porter le poids de mon corps. Qui non seulement est fatigué, est aussi couvert de picotements dans ma poitrine dû à mes nombreux griffures que je me suis faites moi-même.

- Allonge toi! M'ordonne tout de suite Nia assise élégamment au bord de mon lit avec la trousse de secours à son côté. Une fois de plus sans contrainte je grimpe dans le lit et je m'allonge sur le dos. Sans m'adresser un mot de plus, elle ouvre la trousse, en sors une compresse et un antiseptique. Elle grimpe à son tour dans le lit car ses petits bras ne m'atteigne pas étant donné que je suis allongée au milieu du lit King size. Elle s'agenouille au dessus de moi et se met à délicatement désinfecté mes éraflures. En dessous d'elle je suis fasciné. Je balade mon regard sur chaque élément qui compose son visage. Je me sens bercé par ce visage, par ce nez, cette bouche, ces lèvres. C'est lèvres. Captivé par les lèvres pulpeuses et tentante de Nadia je ne me rends pas compte qu'elle a finit et qu'elle m'a même pansée. Elle s'apprête donc à s'éloigner de moi étant donné qu'elle a fini et cette éloignement me frappe telle un vent glacial. Mes sens s'inhibent et je la tire violemment à moi. Elle tombe lourdement sur ma poitrine blessé mais la douleur est le cadet de mes soucis. Elle écarquille les yeux à mon en compte mais au lieu de lui dire quoi que ce soit je colle avec hésitation mes lèvres sur les siennes. Tout de suite mon corps est envahi d'un sentiment d'intimité, la motivation et même l'euphorie. Mais surtout de la surprise de ne pas être dégouté mais au contraire d'aimer ça. D'aimer ça tellement que je voulais pas que ça s'arrête. Mon cœur qui palpite à tout rompre dans ma poitrine demande plus que ça alors je me fraie un chemin dans sa bouche pour faire la rencontre de sa langue. Et elle me laisse passer. Elle permet à sa langue de danser avec la mienne. Un tourbillon d'émotion grandit en moi. Une nouvelle fois je mets ma main dans ses cheveux. J'appuie avec tendresse sur son crâne pour accentué le baiser mais mon corps n'a pas suivi le mouvement. Des petits étoiles se mettent à danser devant mes yeux clos et comme ça je me retrouve dans le noir total.

J'ai eu un tout petit peu de doute concernant ce chapitre.  Je me demandes si j'avance trop vite. Donc j'aimerais votre avis.

Est-ce que vous pensez que j'avance trop vite??

J'espère quand même que ce chapitre vous a plus comme d'hab.  On se dit à samedi.

  On se dit à samedi

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