Chapitre 42

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Je m'éloigne rapidement de Jayden le coeur battant et dans l'encadrement de la porte se tient une éblouissante cinquantenaire. La copie conforme de Jayden au féninin. 

- Oh je dérange! s'exclame t-elle avec un sourire bien veillant.

- Biensur que non, maman. Répond L'homme avec un sourire acceuillant sans pour autant aller à la rencontre de sa mère. Quand à moi, je sais pas trop comment réagir ni dans quelle position me mettre alors je décide qu'il vaut mieux pour moi que je quitte la pièce.

- Nadia c'est ça? M'interpelles l'élegante femme trop jeune et belle pour être la mère de deux si grand enfant.

- Oui madame. Je reponds timidement.

- Je suis enchanté de pouvoir enfin te rencontrer. J'ai beaucoup entendue parler de toi.  me dit-elle en prenant ma main dans la sienne et doucement elle carresse le dos de ma main de son pouce.

- Ah oui? Je m'enquis surprise qu'elle est entendu parler de moi. Et surtout de sa gentillesse envers une femme qu'elle vient de rencontrer qui plus est n'est autre que la secretaire de son fils.

- Tellement que je  souhaiterais t'invité à diner à la maison un de ses quatres. Me propose t-elle avec douceur et les yeux pétillants d'espoir. Je tourne la tête vers Jayden en entendant sa proposition et il m'a simplement sourit et cela m'a rassurer. 

- Biensur. J'accepte dans un souffle ravie. Et bien je vous laisse discuté. Je finis par lacher en retirant lentement ma main dans la douceur de la sienne. Puis je déguerpis à la vitesse de l'éclaire delà.

- C'est pas vrai, elle nous a vue.  Je murmures à me grattant la tête de frustration. Comme à mon habitude pour calmer mes nerfs il me faut du sucre mais en cherchant dans mon sac, je n'ai absolument rien trouvé.  Alors le temps que mon patron discute avec sa mère je décide de sortir du bâtiment pour aller m'acheter des bonbons au coin de la rue.

- Nadia! M'appelle quelqu'un derrière moi alors que je m'apprêtais à traverser.  Je me retourne les sourcils froncés me demandant qui ça peut bien être.  Et lorsque mon regard se pose sur l'homme en question mon visage se crispe.

- Encore toi. Je souffle avec colère et dégoût en voyant mon demi-frère kleton. C'est le plus grand. Il ne m'a jamais taper mais il regardais son petit frère et sa mère faire sans jamais essayé de les arrêter. Du coup après avoir prononcé cette simple phrase je me retourne et je traverse la rue sans un second regard derrière moi. Mais j'entends ses souliers claqués au sol dans mon dos mais malgré ça, je continu mon chemin.

- C'est papa. S'exclame t'il  en courant se placer devant moi pour me forcer à m'arrêter après qu'on est fini de traverser.

- Qu'est-ce que votre père à avoir avec moi Mr Adams? Je lui demandes de manière impatiente et exaspérée.

- C'est aussi ton père. Me répond t'il en se grattant l'arrière du crâne. Et j'ai éclaté d'un cynique sur le trottoir devenant la scène d'attraction de tout les passants.

- Je ne savais pas que vous étiez si drôle. Je prononce simplement en le dépassant à nouveau. Cependant j'ai à peine fais un pas qu'il m'attrappe le bras et me tire dans une petite rue déserte.

- QU'EST-CE QUE VOUS FAÎTES ÇA VA PAS. J'hurle de colère en dégageant avec rage mon bras de sa main.

- TU VEUX BIEN ARRÊTÉ DE ME VOUVOYER COMME SI J'ÉTAIS ÉTRANGER. Crit-il à son tour.

- Vous êtes un étranger pour moi. Je réponds froidement en croisant mes bras sur ma poitrine.

- Comme tu veux. Je suis pas là pour ça.  Père est à l'hôpital. On lui a diagnostic un cancer du foi au stade trois. Il veut te voir.  Me raconte Kleton avec sérieux.

- Quoi parce que le vieux schnock est sur un lit de mort il se rappelle de sa bâtarde. Je prononce en faisant de mon mieux pour cacher mes émotions.

- Il a divorcé de maman tu sais. Après que tu sois partie. 

- Qu'est-ce que vous me voulez Mr Addams ? Pourquoi me raconter vous vos histoires de familles? Je le questionne en tapant mon pied au sol signe de mon impatience.

- père ne savait pas ce qu'il se passait à la maison et encore moins comment maman te traitait. M'avoue t-il et une fois de plus j'explose de rire. Un rire de frustration. Un rire de dégoût. Un rire témoignant te tout le ridicule de son aveux. Alors j'arrête le jeux, je jette tout le calme dont j'essayais de faire preuve.  Je jette aux oubliettes mes vouvoiement et je laisse ma colère et mon désarroi danser sirma peau.

- IL SAVAIT PAS? ÇA A DURÉ 10 ANS ET ON VIVAIT SOUS LE MÊME TOI MAIS IL SAVAIT PAS. IL A VUE TON FRÈRE ME CASSER LE PIED MAIS IL SAVAIT PAS. ARRÊTE TES PUTAIN CONNERIES ET RETOURNE AU PRÈS DE TON PÈRE MOURRANT PARCE QUE POUR MOI IL EST MORT DEPUIS BIEN LONGTEMPS.  J'hurle une fois de plus toute ma haine et ma colère. Tout ce que mon cœur renferme depuis 10 ans.

- Maman lui disait que tu préférerais rester dans ta chambre et que tu t'étais pas encore habitué à la famille.  Et pour le soir où t'as eu la jambe cassé, je suis quand étant au téléphone il a pas fait attention et a pensé que toi et notre frère vous jouez c'est tout. Je le troise de la tête au pied en entendant sa défense bancale.

- Je comprends pourquoi tu défend ton père avec autant de vigueur tu es fait de la même trempe que lui. Mais mettons les choses au clair une dernière fois; ton père c'est pas mon père. Ton frère c'est pas mon frère et ta famille n'est pas ma famille. Ton père m'a arracher à ma mère mourante et je n'ai pas pu lui dire au revoir alors s'il pense qu'il va recevoir mon pardon et l'au revoir que je n'ai pas pu donner à ma mère alors il peut bien crevé tout de suite parce que ça n'arrivera certainement pas. Sans attendre un mot de plus de sa part je tourne une fois de plus mes talons et je sors de cette rue.

- Ah une dernière chose. À l'avenir ne vous pointé plus devant. Votre visage me rappelle trop de mauvais souvenir.  Je prononce avant complètement sortir de la rue et me rendre dans le libre service d'à côté pour aller me chercher mes bonbons parce que désormais plus qu'avant j'en ai encore plus besoins.

Je retourne au bureau tel un fantôme plongée dans mes pensées. Me demandant encore et encore si je dois aller dire un adieu à mon géniteur.  Et si jamais je ne le faisais pas est-ce que je le regretterai.

Je me rappelle pas trop comment je suis arrivé à mon bureau ni comment je me suis assise et encore moins pourquoi je retourne sans les pages de se livre.

- Aïe! Je m'exclame après m'être entaillé avec une page du livre. Et soudain quelqu'un m'empoigne le bras une fois de plus. Je me laisse tirer par Jayden qui m'entraîne dans son bureau. Et c'est à ce moment que je me rencontre que je suis de retour dans les locaux de l'entreprise et que sa mère n'est même plus là.

- Qu'est-ce qui te passe par la tête bon sang.  Sme gronde Jayden en nettoyant ma petite entaille et y déposer un pansement.

- Mon père.

Bon là c'est officiel je le temps pour vous mettre 2 chapitres tous les samedis 🥳 peut-être même plus. Votre go est en vacances 🥳.

ENDLESS FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant