Chapitre 3

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Je suis à nouveau tomber de mon lit mais cette fois-ci j'ai eu une moquette plus douillet que le pelage d'un ours polaire pour amortir ma chute. Pour une fois j'ai adorer tomber de mon lit, au point où je voulais continuer à dormir. Heureusement je suis assez intelligente pour ne pas me laisser tromper par Morphée car aujourd'hui je dois faire bonne impression. Après tout c'est mon premier jour dans un boulot où je serais payer plus de cinq milles balles.

Malheureusement c'est une chose de vouloir faire bonne figure mais s'en est une autre de réussir à le faire. IL EST QUE SIX HEURES DU MAT' Criais-je dans ma tête au bout de ma vie.

En dépit de ce désagrément, je me lève avec mécontentement et m'en vais me préparer. Cela m'a pris plus de trente minutes pour me mettre d'aplomb afin de rencontrer mon nouveau patron super riche et qui ne supporte pas le toucher d'une femme; à ne pas oublier. Je me vêtis d'un tailleur bleu azur avec une chemise blanc en dessous et des escarpins de la même couleur. Cette tenue fais partie de la nouvelle garde robe cadeau que Mily m'a fait pour ce nouveau travail. Si vous demander quand est-ce qu'elle a eu le temps de faire tout ça je ne saurais vous dire. Je suis arrivé hier vers 20h dans cette maison des secrétaires et tout était prêt m'attendant là. Tout ce que j'avais à faire c'est trouver une petite place pour déposer mes effets personnels.

Je sors de l'appartement vers six heures quarante, prête à aller récupérer mon patron.
Derrière le volant d'une Bentley gris je pris le ciel le cœur en alerte pourque rien n'arrive à la voiture sous ma responsabilité.
J'arrive à la maison de Mr Campbell en 15 minutes et heureusement car à la seconde où je suis sortie de la voiture, il descendait les marches de sa maison.

De là où je suis je ne peut pas distinguée ses traits du visage mais qu'est-ce qu'il est grand. Au fur et à mesure qu'il avance j'ai cette impression d'avoir déjà vue cette silhouette mais j'ai beau y réfléchir rien ne me vient à l'esprit jusqu'à ce que j'aperçois enfin avec distinction son visage.

-Le mal élevé qui m'a pris mon bonbon sans dire merci. Dis-je entre les dents bien serré évitant que quelqu'un d'autre que moi entends mes paroles.

Lorsqu'il arrive à ma hauteur, il fronce les sourcils et me lance un regard perçant. Je baisse à mon tour rapidement le regard, je recule d'un pas et je lui ouvre la porte de la voiture en le saluant. Rien de plus.

Nous arrivons devant l'immense immeuble représentant le pouvoir économique de la Campbell Corporation aussi vite que je le souhaitais. L'air dans la voiture devenait pesant à chaque minute qui passait car Mr ne cessait de me regarder avec mécontentement.
Je m'empresse de lui ouvrir la porte et donnai la clé de la voiture au voiturier.

Limite je dois courir après Mr, tant ses pas sont grandes.

- Mon emploi du temps pour ce Matin ? Sa voix Gronde dans le haulle de l'entreprise prenant de cours moi et les employés présent qui en remarquant la présence de leur patron s'empressent de le saluer.

- Vous avez à 10 heures une visio conférence avec les vendeurs des différents terrains que vous voulez acquérir. À midi vous avez un déjeuner avec Mr Ling concernant l'ouverture de nos produits sur le marché d'Asie et dans l'après midi vous êtes libre Mr. Je lui déballe rapidement.

Heureusement pour moi que j'ai été assez intelligente de me présenter à l'entreprise hier avant même d'aller m'installer dans l'appartement.
Malgré les regards curieux et méfiant j'ai quand même réussi à obtenir l'emploi du temps du patron.

- Placez moi un rendez-vous cette après midi avec Wilson. Trouvez le restaurant, appelez son bureau et voyez à quel heure cela peut se faire et enfin vous avez dix minutes pour m'amener mon café.

Je m'en vais le plus rapidement possible obtenir le café de Mr mais j'ai oublié le plus important; ses préférences. Du coup j'ai décide de suivre ce que dise le cinéma. C'est à dire les hommes d'affaires préfère tous un café noir avec un sucre.

Fière de moi je monte au dernier étage de ce complexe de plus de soixante étage. Mes souliers claquaient sur le sol de ce long couloir menant au bureau du PDG.
Juste à côté de la porte du bureau se trouve mon bureau à moi beaucoup trop luxueux à mon goût. C'est dans ses moments là que je me souviens que je suis plus serveuse.

Je toque sur la porte avant d'ouvrir annonçant la venue de son café.
J'entre dans une immense salle dont le mur en face est totalement vitré avec une vue panoramique surplombant la ville de New-York.
L'espace est composé d'un bureau en marbre noir aussi grand qu'une table à manger pour six personnes. À gauche du bureau est aménagé un petit salon assez élégant. À la droite du bureau se trouve une armoire fermé à clé contenant probablement des documents confidentiels.

J'avance à grande enjambées malgré mes petites jambes pour éviter que le café refroidisse dans ma main.

- Voilà Mr Campbell. dis-je en déposant le café sur la pointe de son bureau dont lui-même était élégamment appuyer dessus un dossier à la main.
Il ne lève même pas le regard vers moi et récupère le café qu'il boit sans hésiter tandis que je restais debout devant lui les mains posées l'une sur l'autre sur mon ventre.
Quand je le vue prendre une gorgée de la boisson je décide de me retourner pour partir soulager d'avoir accompli ma tâche. Cependant avant même de pouvoir effectuer ma pensée, je reçois le liquide brûlant en plein dans le ventre là où mes mains étaient croisées.

-DEUX PUTAIN DE SUCRE DANS MON CAFÉ, C'EST CLAIR crie t-il alors que moi je suis secoué de surprise et que je couine quand à la douleur causé par le café encore très chaud sur ma peau.

- Dégagez et ne me ramenez plus jamais ce genre de merde. continue t'il avec un regard féroce.
Je cligne plusieurs fois les yeux cherchant à comprendre ce qui s'est passé mais malgré mes efforts de compréhension, je ne comprenais pas et je n'avais pas l'impression d'être l'actrice principale de la scène alors dans les vapes, je sert les dent et ressort pendant que Mr demandait à ce qu'on lui amène un agent d'entretien.

J'accoure au toilette et plonge mes mains sous le robinet avec l'impatience de calmer cette douleur.
Après quelques minutes le dos de ma mains me brûlait encore mais je pouvais pas rester éternelle dans les toilettes alors je frotte un instant mon tailleur coûteux, essayant de retirer le café avant que ça tâche mais trop tard.

Je sors des toilettes la veste de mon tailleur sur mon épaule droite et bien déterminé à en découdre avec mon batard de patron.

- À quoi ça sert d'avoir de l'argent et d'être beau quand on a une personnalité aussi terrible au point de vouloir le jeter à la poubelle. BEINE À ORDURE. Je me plains à moi même en ouvrant la porte des toilettes pour femme.

- C'est moi qui doit être jeté ? Je sursautes de surprise voyant l'individu debout devant la porte.

(Il a entendu...) Pleurais-je dans ma tête

ENDLESS FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant