Chapitre 43

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PDV Jayden

Depuis que Nadia est revenue, elle a l'air complètement absente, son teint est blafarde, son regard creux. Et il semble s'y passer beaucoup de choses dans sa tête au point où elle arrive à se couper le doigt avec du papier.

(Du papier pouvez-vous le croire ?)

- Qu'est-ce qui te passe par la tête bon sang. Je la gronde en nettoyant son entaille à l'aide d'une éponge imbibé d'alcool.

- Mon père. Me répond t-elle simplement en étant absent. Je fronce les sourcils mais je ne la questionne pas plus.

- Tu veux sortir avec moi? Je lui demandes et enfin j'obtiens une réaction. Ses grands yeux s'agrandissent encore plus et elle bat des cils d'incompréhension.

- Viens, je t'emmènes prendre l'air. J'insiste en me levant du canapé.  Je récupère ma veste tandis-que madame continue à me regarder toujours les sourcils froncés.

- Euuuh le patron peut-il partir comme  ça ? Genre on fait quoi de ton planning hyper chargé? Me questionne t-elle toujours avec son éternel froncement de sourcils. Je sourie face à son incompréhension puis je m'approche d'elle et je lui tends ma main.

- Le patron peut se permettre un jour de repos. Tu m'accompagne? Face à mon insistance, elle finit par lâcher prise et me tendre sa main. Je prends sa main dans la mienne comme si cette main était fait pour être dans la mienne.  Elle est certes petite mais elle réchauffe mon cœur. Sa main dans la mienne me rassure. Sa main dans la mienne me donne de l'espoir. Sa main dans la mienne me rend heureux. Si heureux que je voudrais la garder collé à la mienne pour toujours.

- Suivez-moi votre altesse royale. Je plaisante pour essayer de la détendre car elle est tellement tendue et ailleurs.

Nous sortons de la pièce main dans la main et a la seconde où je m'apprête à ouvrir la porte du bureau, elle retire sa main dans mienne. Tout d'un coup ma main me paraît si vide et grande et surtout glaciale. Pourtant je sourie faiblement et comme un gentleman je tiens la porte lui indiquant de sortir la première. Nous sortons de l'immeuble comme un patron et sa secrétaire mais  que je souhaite qu'on sois plus que ça. Le voiturier nous ramène la voiture et sans lui laisser la chance de prendre la clé je la récupère et je prends place sur le siège passager.  Et une fois de plus madame fronce les sourcils.

(Que j'aimerais déposer des milliers de baisers sur ses sourcils pour les maintenir en place.)

Après m'avoir mal regardé pendant une disais de seconde mon petit chaton décide de prendre place à mon côté sur le siège passager. Je démarre tout de suite la voiture et je décide d'allumer la radio car je vois bien que madame ne souhaite pas parler. Silencieusement elle regarde par la fenêtre. Nous roulons une trentaine de minutes, les paysage défilent et Nadia semble enfin se détendre petit à petit. Je lâche un souffle de soulagement inaudible et j'appuie sur l'accélérateur.

- Ou allons-nous ? Me demande t-elle semblant enfin vouloir me donner un petit peu de son attention. Je sourie espièglement.

- Tu verras quand on y sera. Sans la regarder je peux sentir ses yeux qui me juge avec dédain.

(Un chaton avec des griffes bien affûté je vous dit.)

-T'inquiètes tu vas aimé. Je rajoute en poussant un peu plus sur la vitesse de la bagnole. Nous continuons à rouler en silence mais l'atmosphère reste pourtant très agréable. Je comprends vraiment pas pourquoi les choses sont si différentes avec cette femme. Pourquoi l'air est si apaisant quand elle se trouve dans les parages. Pourquoi je sourie bêtement quand je pense à elle. Pourquoi suis-je si heureux en sa compagnie. Pourquoi m'obsède t-elle autant. Pourquoi mon cœur se trouve t'il au bord de l'explosion à chaque contact physique avec elle. Pourquoi mon corps, mon cœur et mon âme panique autant quand elle est hors de ma vue. Pourquoi j'ai l'impression que mes déchirures se referme par elle rien qu'en la regardant.

(Oh Nadia si tu savais à quel point tu me guéri.)

- Waouh! S'exclame t-elle me sortant de mes pensées alors que nous voyons enfin le bleu de la mer et les multiples vagues de la Coney island.

- Nous allons à la plage ! Ajoute t-elle avec excitation en regardant par la fenêtre, les paumes de la main poser sur la vitre de la voiture comme une enfant. Je la regarde furtivement tout en gardant les yeux sur la route et mon cœur bat la chamade face au soleil qui brille sur sa peau caramélisée. Elle est éclatante, époustouflant à en coupé le souffle.  Et à cette Instant il me semble urgent d'arrêter la voiture pour admirer sa beauté. Des petits regards par si par là ne me suffisent pas. Il me faut un temps pour mettre mon cœur et mon corps à l'épreuve. Le temps pour tomber face contre terre devant la beauté de cette femme. Devant son sourire chaleureux.  Devant ces pupilles châtaigne qui éclore sous la brillance de cette astre.

- Qu'est-ce que tu fais ? Me questionne t-elle dans l'incompréhension après que j'y ai arrêté soudainement la voiture.

- J'admire ta beauté. Je répond naturellement en la regardant droit dans les yeux. Et je m'y perds complètement. Ses grands yeux qui s'élargissent de surprise face à ma confession. Ses lèvres qui s'ouvrent lentement pour laisser passer son souffle lent et régulier traduisant l'accélération de son muscle cardiaque. Et je ne peux m'empêcher de sourire face à ce spectacle. Je ne peux m'empêcher de me réjouir quand elle réagi autant face à une simple petite phrase de ma part. Je plane quand elle frissonne à mon toucher. Et une fois de plus je n'ai pas pû m'en empêcher. Je me suis accaparé de ses lèvres pulpeusement attirante. Encore une fois je goûte à se fruit auquel je ne pouvais m'arrêter de penser depuis que j'y ai goûté. Ce fruit auquel je suis devenu dépendant alors que je ne l'ai goûté qu'une fois. Ce fruit qui me passionne. Ce fruit qui fait danser mon muscle cardiaque. Ce fruit qui chasse mes démons. Ce fruit; les lèvres de la femme qui m'obsède.

Je pose ma main sur l'arrière de son crâne qui se pose naturellement contre la vitre de la voiture. Mon cœur s'accélère et ses battements bruyants se confondent avec les siens et le bruit des vagues au loin. J'aventure sa bouche comme un lion affamé. Elle frissonne de plus en plus sous mon touché et je découvre un côté de moi que je pensais inexistant. J'ouvre les yeux et je fais face à ces sourcils parfaitement dessiner. Ces cils tellement long qu'ils me caresse la peau. Je distingue un petit point noir qui décore l'arrêt de son nez. J'admire les traits de la femme qui me fait chavirer alors que mon être tout entier s'enflamme. J'hoque de surprise quand elle vient caressé doucement l'arrière de mon crâne. Mon cœur rate en battement tandis-que nos langue danse à l'unisson.  Le bas de mon ventre se contracte. Nous nous goûtons comme deux âmes qui  se languissent depuis un millénaire. Nous nous dévorons comme deux amant sur le point de se séparer. Le temps s'arrête pour moi et je ne voix plus le soleil ni le paysage. Je n'ai plus conscience où je suis car je ne vois qu'elle dans mes bras. Je veux faire jaillir de moi tout ce que je ressens pour cette femme. Qu'elle ressent à quel point mon cœur se gonfle pour elle. Qu'elle se rende contre qu'elle a désormais entre les mains la manette de contrôle sur moi.

Nous sommes essoufflés. Nos cœurs battent à en explosé nos tympans. Nos regards encré sans l'un l'autre s'expriment silencieusement. Et en posant mon nez sur le sien en un bisou esquimau je rigole à chaudes larmes.

(Ça fait quoi, 10 ans que je n'ai pas rigoler à gorge déployer comme ça. )

- J'suis heureux. Tellement heureux.  Dieu que ça fait du bien. Dieu que tu es belle. Je prononce en serrant fortement Nadia dans mes bras.

- C'est toi l'plus beau. Prononce t-elle inaudiblement près de mon oreille. Et une fois de plus ses paroles servent d'accélérateur pour mon cœur qui n'a eu aucun répit depuis que cette femme a fait son apparition dans ma vie, dans mon monde qui avait perdu toute sa lumière, toute sa chaleur, toute son humanité.

Guys J'suis désolé de ne pouvoir vous mettre qu'un chapitre aujourd'hui. J'ai eu mes ragnagna du mois cette semaine.  Et c'était trop douloureux pour que je puisses faire plus que ça. Je vais essayer de vous mettre un chapitre pour mercredi.
En tout cas j'espère que le chapitre vous a plu.

ENDLESS FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant