Chapitre 20

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PDV EMILY

Je débarque à l'hôpital avec toute ma famille quand j'ai appris ce qui est arrivé à Nia. J'ai le cœur qui bat à tout rompre et je prie que rien de mal soit arrivé à ma meilleure amie, ma sœur de cœur. 

Nadia et moi on se connait que depuis 3 ans mais c'est comme si je l'ai connu toute ma vie. Comme si mon âme et la sienne étaient faits pour être proche. Je sais pas comment le décrire mais cette femme c'est une partie très importante de moi.

J'arpente les couloirs de l'hôpital avec frénésie à la recherche de sa chambre. J'ai les mains moites, je tremble. Malgré le fait que son médecin m'a dit que ce n'était pas si grave. Je veux la voir de mes propres yeux. Je veux lui parler, je veux la frapper pour m'avoir fait une si grosse frayeur. Et je veux surtout qu'elle m'explique c'est quoi cette histoire avec sa jambe.

- Calme toi ma chérie, elle va bien. Me réconforte ma mère mais j'entends sa voix au loin. J'accélère le pas mais je m'arrête brusquement devant sa porte.

- Je le regarde debout au dessus de moi comme un arbre immense,  me fixant avec dégoût, une bât de baseball à la main. Dit Nadia d'une voix se rappelant un souvenir douloureux.

Je fais signe à ma famille de s'arrêter et de se taire en mettant mon index sur mes lèvres.

Nous restons là debout devant la porte écoutant ma meilleure amie raconter un souvenir atroce.
Plus j'écoute l'histoire plus je sens mon cœur se briser. Je dois mettre la paume de ma main sur ma bouche pour éviter que mes cris de choc, de colère et surtout de tristesse ne sortent.

J'enrage, j'ai envie d'aller prendre ses gens par le col mais surtout je suis en colère contre moi pour n'avoir pas remarqué à quel point elle a souffert. J'ai le cœur qui se déchire et mes larmes tombent au sol comme une pluie battante.

Quand Nia s'est mis à hurler sa douleur après avoir fini de raconter son histoire s'en était trop pour moi. Je me suis rapidement éloigné de la porte. Je me mets à courir dans le couloir pour m'éloigner de la chambre.
Quand je me retrouve assez loin, je me laisse tomber au sol et je peux enfin laisser les larmes couler à volonté et laisser sortir ses cris qui me retourne l'estomac.

- Mon cœur...m'appelle ma mère après m'avoir rattraper. Elle à l'air un peu essoufflé. Malgré le rideau de larmes qui barre mes yeux, je peux voir l'expression désolée sur le visage de chaque membre de ma famille.

- Oh maman, je suis une si mauvaise amie. Je pleure en frappant ma poitrine essayant de calmer cette douleur qui comprime ma cage thoracique.

- Mais non mon amour...Dit mon père en s'agenouillant devant moi pour se mettre à mon niveau.

- Si, si, si, Je suis pas une bonne amie papa.... J'arrête pas de dire avec fierté que c'est ma sœur, qu'elle est une partie de moi mais elle a autant souffert et je n'en savais rien. En plus j'ai pas arrêté de la traiter de poule mouillée parce qu'elle disait ne pas vouloir se mêler avec les riches. Papa j'pensais pas que c'était grave....Je...J'aurais pas due minimiser sa peur papa. J'suis terrible comme amie.
J'ai l'impression de me noyer dans mes larmes et j'ai l'impression d'entendre mon cœur se briser à chaque fois que je pense au sentiment d'injustice et à l'incompréhension qu'a pût ressentir la petite Nadia. 

- Ma chérie calme toi. Justement, maintenant que tu sais ce par quoi ton amie est passé, tu vas pouvoir la soutenir comme il faut. Me réconforte ma mère en se mettant dans la même position que mon père.

- Si elle a vécu ça à ses 10 ans, imagine ce que ses gens lui ont fait subir jusqu'à ses 18 ans maman.

En dépit du fait que je me suis un peu calmé, mes larmes n'ont de cesse de coulé. J'ai mal au cœur pour ma sœur de cœur qui a été injustement battu. J'ai mal au cœur pour la petite qu'on a laissé cloué au sol alors qu'elle avait le tibia cassé. J'ai mal au cœur pour la femme qui doit fuir les riches à cause du traumatisme causé par sa propre famille.

- Ma pauvre Nia maman, Qu'est-ce qu'elle a dû avoir mal. Qu'est-ce qu'elle a dû trouver ça injuste.

- Essuie tes larmes gros bébé, il faut que tu ailles voir comment va ta sœur. Me commende ma mère après avoir essayé mon visage et me forcer à me lever.

- Et puis on est là nous aussi princesse, on va donner à Nadia ce que son idiot de grand frère n'a pas sue lui donner. Tu l'as dit toi même, c'est ta sœur. Dans ce cas, c'est aussi la notre. Me dit Karter en prenant mon visage en coupe.

- Ouais, on sera là pour elle et on veillera à garder ses monstres loin d'elle. Ajoute Mickaël pour appuyer les mots de notre grand frère.

J'essuie avec frénésie cette eau salé qui se remet à couler sur mon visage. Je respire profondément pendant quelques minutes avant de rebrousser chemin vers la chambre de Nia.

Plus j'avance vers la porte, plus je me demande comment j'dois me comporter désormais. Dois-je la blâmer pour ne pas s'être confier à moi. Dois-je la prendre dans mes bras pour lui dire qu'elle m'a moi désormais comme appuie ou dois-je faire comme si je n'en sais toujours rien.

Je prends une grande bouffer d'aire avant d'ouvrir la porte de la chambre. Et sans hésiter je cours prendre ma meilleure amie dans mes bras.

- Tu m'as fais peur gros beta. Je la reproche en la serrant fort dans mes bras.

À mes yeux Nia est ma seule amie. C'est la seule personne que j'ai rencontré qui a vue en moi Emily et non une gosse de riche pourri gâtée. C'est ma super héroïne. Et c'est surtout une personne à qui je peux me confier en toute sécurité. Je sais que quoi qu'il arrive Nia ne me tournerait jamais le dos. Elle ne sera jamais comme ce genre d'amie avec qui tu as eu une dispute et qui balance ta vie et ton intimité à tout le monde. Je sais que c'est quelqu'un de très fortes sur qui je peux m'appuyer.

Mais désormais je veux aussi être quelqu'un de forte sur laquelle Nia pourra s'appuyer. Je veux être une personne à qui elle peut se confier en tout honnêteté. Je veux lui montrer que ma famille et moi sommes différents de ses horribles gens qui lui ont fait subir toutes sortes d'horreurs. Je veux combler ma sœur d'amour. Elle a qu'a se tenir prête parce que je compte l'étouffer d'amour et d'attention.

- Aïe, aïe, aïe euh se plein Nia alors que je lui mettais des petites tapes dans l'épaule.

- Je t'ai pas appris à traverser la rue? Je la gronde comme une grosse daronne.

- Mais est-ce qu'on peut tapé une personne malade comme ça. Merry prenez votre fille s'il-vous-plaît. Elle a failli me disloqué le seul épaule qui est en place. Se plaint elle en faisant la drama queen.

Je lève les yeux au ciel et je la sers à nouveau dans mes bras. J'inhale son odeur et ça m'apaise. Je ressers mon étreinte autour d'elle pour me rassurer et rassurer mon cœur, qu'elle est bien là et qu'elle va bien.

(Imagine je l'avais perdue sans savoir qu'elle était malheureuse tout ce temps.)

(Non Emily pas de penser si négative.)

- Mily..je risque..de mourir de ton câlin plutôt que de... l'accident. Marmonne Nadia en m'incitant à relâcher mon étreinte.

- Oh, oh, désolée mon bébé, ça va? Je lui demande inquiète en caressant sa joue.

- Ça va, j'pense même que je pourrais rentrer à la maison demain. Dit-elle en riant.

- PAS QUESTION ! Crie chaque personne présente dans la chambre à l'unisson.

ENDLESS FALLOù les histoires vivent. Découvrez maintenant