ENDLESS FALL

chapitre 26

PDV Karter

Je me réveille avec une migraine atroce mais le plus marquant est mon bras gauche endoloris par le poids d'un crâne couvert d'une chevelure soyeux et d'une odeur enivrant. J'ouvre avec difficulté les yeux pour constater le corps d'Angela collé au mien. j'ai ma main droite sur sa taille et son derrière bombé tel un ballon de football est coller à mon intimité.
J'essaie tant bien que mal de me sortir de là sans pour autant la réveiller. Et j'y arrive après un temps qui me semblait durer une éternité.

Je me lève du canapé pour constater qu'Emilie dort dans son centre. Elle couché comme une étoile de mère  et une traîner de salive coule dans le coin de ses levres. Mickael quand à lui est allongé par terre comme un alcoolique sur un trottoir qui a oublié l'adresse de sa maison.
Je passe ma main dans mes yeux pour me réveiller et je masse mes tempes pour essayer de calmer mon cœur qui bat dans mon crâne.

Je constate honteusement qu'une douleur lascinante me vrille les entrailles et je pense que jamais de ma vie je m'étais réveillé avec une érection aussi douloureuse et ferme. Je pense savoir qui en est la cause. Malgré l'alcool je n'ai pas oublié le goût et la saveur de ses lèvres sur les miens. C'était tellement délicieux que je ne voulais pas que ça s'arrête. Je m'y attendais pas mais sa vu m'a coupé de souffle. Je souhaitais lui voler plus que ce baiser époustouflant mais malgré tout je suis un gentleman. Je me suis donc retenu et j'ai accepté de me perdre dans ses lèvres quelques minutes.

J'expire et j'inspire plusieurs fois pour tenter de calmer mon corps qui brûle de ses hormones en chaleur

je sors de la salle après avoir admirer la femme qui dort à point fermé et qui il y a une minute de cela ronflait dans mes bras. Je sourie en dévorant des yeux les courbes de son corps. Comme un pervers en chaleur je me mords les lèvres. Je seccou avec fermeté ma tête en me rendant compte de ce que je faisais.

( T'es un gentleman putain)

je me dirige vers la cuisine souhaitant avaler de l'eau pour apaiser ma gorge sèche et rauque.
J'avance à grand enjamber pas vraiment stable car je n'arrête pas de masser mon crâne douloureux et mes yeux n'arrive toujours pas à s'adapter à la lumière du soleil matinal.

- Oh t'es déjà réveillé ! Je m'exclame en voyant Nadia lorsque j'entre dans la cuisine. Elle reste assise dans sa chaise roulante devant le micro-ondes en marche.

Je n'attend pas sa réponse car j'ai juste fait un constat. Cependant je suis sûr et certains de l'avoir vu me sourire du coin de l'œil. Je récupère un verre dans les armoires au dessus du levier et je remplis celui-ci de l'eau du robinet.
J'avale le liquide transparent aussi vite qu'un assoiffé de plus de 2 mois. Au point où je me suis retrouvé avec le hautde mon pyjama tout mouillé.

Le micro-onde s'arrête  et Nadia l'ouvre et récupère une tasse de chocolat.

- C'EST CHAUD...J'hurle en voyant qu'elle avait récupéré la tasse à main nu.

Cependant je n'ai pas pu l'arrêté attend et la tasse s'écrase au sol. Le liquide chaud vole sur elle.  Et dans la panique je me Dépêche de prendre du Sopalin pour essayer sa jambe brûlépar la boisson chaude.

Je récupère le papier à une vitesse fulgurante mais quand j'arrive devant Nadia pour l'aider, sa vue me gel sur place. Elle n'est plus là. Son regard est vide et à la fois tétanisé. Elle tremble et sûe à grosses gouttes.

- Nadia... Je tente de l'appeler pour la faire revenir à elle en la secouant un petit peu par l'épaule.

- JE SUIS DÉSOLÉE...JE SUIS DÉSOLÉE...JE SUIS DÉSOLÉE. Hurle t-elle en dégageant ma main de son épaule.

- Nia s'est rien. J'essaie une fois de plus de la calmer mais elle ne m'entends pas et continue de s'excuser en frottant les paumes de ses mains pour supplier.

- Je...je vais nettoyer...Chuchotes t-elle en se jettant au sol couvert de morceaux verres et de chocolat.
Je je suis figée sur place. Je ne sais pas quoi faire ni comment réagir parce que je me rends compte de ce qui se passe. Je me rends compte de la profondeur de ses blessures. Et à ce constat, je ressens un raz-de-marée de rage me monter en voyant Nia ignorer la douleur de sa jambe et la douleur du chocolat chaud pour rassembler près de son genoux les bouts de verre de la tasse brisée. Je balance avec colère dans le mur une autre tasse qui était posé près du micro-ondes. J'attrape Nadia par ces deux épaules je la secouer avec force.

Je suis paniqué car je n'ai jamais été confronté à ce genre de choses.  Donc je ne sais pas du tout comment calmer une personne qui fait ce genre de crise je me sens impuissant et ma rage décuple.

- C'EST QU'UNE PUTAIN TASSE NIA, C'EST RIEN. Je crie les yeux injecté de sang et le cœur au bord de l'explosion.

Elle Sanglote et tremble et elle baisse les yeux toujours dans les vapes.
Je la sert contre moi.

- Putain qu'est-ce qu'il t'ont fait. Je chuchotes en ressentant mon cœur qui se creuse de peine face à l'ampleur de ses traumatismes.

- C'est rien Nia. C'est rien. T'es avec nous maintenant.  Je lui murmures en caressant ses cheveux pour la rassurer.

- Tout va bien ? Me questionne ma mère qui arrive en trombe dans la cuisine en robe de chambre accompagnée de mon père.

Ils n'ont pas eu à m'observer longtemps pour comprendre la situation. Ma mère pleure silencieusement et mon père vient à son tour caressé les cheveux de Nadia qui tremble encore dans mes bras.

- Tout va bien ma fille. Marmonne mon père, la voix lourde d'émotion.

- Sort la d'ici mon chéri.  M'ordonne ma mère.  En essuyant ses larmes.

Sans protester,  je soulève Nia du sol et je la porte à l'extérieur de cette cuisine. Elle continue à s'excuser et ses respirations sont irrégulières.

Je me déplace rapidement et je la ramène dans sa chambre parce que le chocolat chaud est toujours sur sa peau et j'ai peur que ça brûlure ne s'aggrave si on ne lave pas sa jambe de ce boisson. De plus je suis tétanisé à idée que le liquide est traversé le plaque de son autre jambe déjà blessé et meurtri.

Elle couine de douleur mais elle ne semble même pas remarqué les signaux que lui envoie son corps.

-Je voulais vraiment pas...Éclate t-elle en Sanglots. Ses pleures me déchire de l'intérieur et ça me creuse encore plus de ne pas savoir comment la soulagé.
Je n'ai que mes mots mais elle ne semble même pas les entendre.

- Je sais Nia et s'est pas grave. C'est qu'une tasse et si tu veux j'peux t'en cuir un moi-même.  J'suis doué pour la poterie tu sais ? Je plaisante.

Je souffle de soulagement en remarquant qu'elle commence à se calmer.  Je mets donc à radoter de tout et de rien tout en accélérant le pas.