Chapitre 14 : Trahison

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« Je ne sais pas, je n'en sais rien. »

ZUKO ☀︎

Je n'arrive toujours pas à savoir comment, en une soirée, j'ai pu perdre les gens que j'aimais le plus au monde. Je reste allongé sur mon lit à essayer de comprendre ce qui c'était passé hier soir.

Gia ne m'adresse plus la parole depuis. Elle ne cesse de m'éviter et elle ne veut pas m'entendre m'expliquer.

Pourtant j'ai essayé de le faire mainte et mainte fois mais ça se termine toujours en leçon de morale. Je hais entendre ses leçons.

Lorsque je me connecte à mon téléphone et va dans ma galerie, les photos que j'avais soit-disant prises sont toujours là.

Peut-être qu'Adelina et Judas voulaient me faire payer après tout ce qui s'est passé pour leur petit rendez-vous. Ils ont joué la comédie pour me piéger...

Quand bien même, ses mots restent gravés dans ma mémoire.
Elle pleurait comme jamais elle ne l'avait fait, c'est si dur de voir Adelina s'emporter ainsi et c'était clairement pas normal.

Si on m'avait dit un jour que je me battrai avec Judas j'aurais répondu que pour un pari ça aurait été possible. Mais là ce n'était pas un pari, même lui, mon meilleur ami m'a tourné le dos. Je n'existe plus pour aucun d'entre eux.

Et c'est comme ça que tout est arrivé.

[...]

— Espèce de connard !!

Je tournai la tête en entendant ce cri et vis Adelina s'avancer vers moi.

Elle n'était pas dans son état normal ça c'est sûr et j'avais envie de m'en aller pour ne pas faire plus d'histoires. Gia m'avait pourtant demandé d'éviter, je n'avais pas envie de tout gâcher pour Ismaël.

Lorsque je réalisai qu'elle avait un verre à la main, il était trop tard pour réagir cette fois.
Elle le renversa sur moi avant que je ne puisse faire quoi que ce soit.

Mes yeux fermés, la forte odeur de vodka me piquait le nez mais je ne savais pas si cela venait du verre que je venais de me prendre ou elle.
Bordel, je déteste l'alcool.

— Comment tu as pu me faire ça ?! À moi ! Comment ?!

Elle me poussa mais ses coups étaient très faibles et ses bras manquaient de force.

Son taux d'alcool devait être si élevé qu'elle tenait à peine debout. Ses mots quant à eux, étaient incompréhensibles ; je ne savais pas ce que j'avais fais pour mériter un tel traitement au point qu'elle ne veuille se battre physiquement avec moi.
— Je te hais ! Connard de merde !

Elle passait son temps à me pousser et à m'insulter lorsque tout d'un coup je vis qu'elle avait du mal à rester debout. Je décidai alors de prendre ses poignets pour l'aider à rester en place mais cette fois elle me repoussa violemment en hurlant de toutes ses forces.

— Lâche-moi ! Ne me touche pas ! Tu me dégoûtes !
Je savais qu'elle le pensait et je ne sais pas pourquoi mais d'entendre ses mots avec une telle haine pour moi...

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant