Chapitre 13 : La fête est finie ?

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« Je te hais ! Connard de merde ! »

ADELINA

Lorsqu'on est humain, on fait forcément des erreurs.
Pourquoi je vous dis cela ?

Je ne serai pas assise dehors dans mon jardin à 5 heures du matin contre ma bagnole à réfléchir à la vie en laissant les larmes couler.

Je suis couverte jusqu'au cou avec cette brise matinale d'automne.
On est samedi et j'aurai aimé pouvoir bouger d'ici et aller dans mon lit.
Dormir. Je ne peux même pas le faire.

Je me suis peut-être sentie comme ça quelques fois, comme lors de notre dispute avec Zuko.
Puis il me suffit de me rappeler des dernières heures pour ravaler mes larmes en respirant profondément.

Je ne suis pas une mauvaise personne. Je ne le suis pas.
Et je sais qu'au fond vous auriez fait la même chose.

                                      [...]

Je me prépare pour aller à l'anniversaire d'Ismaël, je ne peux pas le laisser tomber, j'ai promis que je serai là. Mon père a un rendez-vous très important et rentrera très tard.
Alors j'espère pouvoir réussir mon coup cette fois.

J'applique un « smoky eye » après avoir regardé un tutoriel.  Il faut bien que j'apprenne et puis franchement je suis fière du résultat.

Mes cheveux bouclés sont lâchés avec une petite partie attachée comme une petite queue de cheval. Mes lèvres forment un sourire satisfait en admirant mon look.

Ma tenue est composée d'une grande jupe noire avec une ouverture sur le côté, mon haut quant à lui est un crop top noire un peu décolleté.
Pour cacher ma tenue j'ai un grand manteau qui pourra éviter que les gardes du corps ne me soupçonnent.

J'expire un grand coup pour me motiver avant de prendre ma pochette ainsi que le cadeau d'Ismaël. Il va l'adorer, en tout cas je l'espère !

Je souris en pensant à sa réaction et ouvre la porte pour voir mon garde du corps juste devant.
Ses yeux sont grands ouverts en voyant ma tenue et je passe près de lui sans lui dire ce que je cherche à faire.

C'est un jeune garde du corps et il a été engagé alors qu'il a à peine mon âge. Je trouve d'ailleurs dommage qu'il ne soit pas à l'école, apparemment il a arrêté le lycée par pauvreté.

— Mademoiselle ! Mademoiselle où allez-vous ?
Je l'entends chuchoter derrière moi tandis que je me dirige vers la sortie après avoir pris la clé d'une des voitures qui se trouvent devant chez nous.
— Mademoiselle ! Je ne peux pas vous laisser partir.

Son ton n'est pas crédible du tout, je m'amuse à le fixer en le voyant mal à l'aise et en me dévisageant de la tête au pied, une rougeur sur ses joues.
— Je vais à l'anniversaire d'un ami et c'est très important pour moi. Alors je pensais que comme nous étions de la même tranche d'âge... Vous pourriez me comprendre.

Je lui lance un regard sincère qui le coince davantage.
Il soupire en se rendant compte du dilemme qu'il a en face de lui mais comme je suis déjà en retard, je considère cela comme un oui.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant