Basorexie (en réécriture)

Chapitre 52: Et puis il est revenu...

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« Voulait-elle qu'on se cache ? Que cette relation reste secrète ? »

ZUKO

Un léger sentiment de légèreté me chatouille les narines, je suis convaincu que tout est à sa place.

Mon bras gauche plié près de ma tête, mes yeux fermés, je me remémore encore la nuit dernière.

J'ai enfin avoué mes sentiments, j'ai dû m'exprimer pour la première fois de manière claire et tout ça sans que l'un de nous ne prenne la poudre d'escampette.

Je souris après un petit gémissement qui annonce le réveil de mon corps encore endolori et endormi dans ce bon lit d'hôtel moelleux.

Je tapote près de moi pour ne retrouver que la fraîcheur d'une place qui n'a pas été réchauffée depuis au moins 2 heures je présume.

Mes yeux s'ouvrent avec difficulté sous un froncement de sourcils et des cheveux qui tombent devant eux.

Ma vision est faible mais elle ne trompe jamais, Adelina n'est pas à mes côtés ce matin.

Je me lève avec panique avant de regarder attentivement autour de moi pour percevoir un bruit qui trahirait sa présence.

Mon audition se décuple dans mon sommeil, après des mois à faire des insomnies j'ai réussi à avoir une nuit parfaitement équilibrée, enfin - si on ne compte pas qu'on s'est couché à 1h du mat après la douche et le décalage horaire - tout semble correct.

Je distingue une pointe de pied sortir de la salle de bain, elle tremble moins des jambes c'est une bonne nouvelle et je contemple ses tresses se balancer de loin lorsqu'elle marche aussi gracieusement.

Sa tenue n'est composée que d'une grande jupe en jean très classe qui cacherait, selon elle, ses défauts.

Son haut est un chemisier vert kaki qui a l'air de valoir une fortune et son visage maquillé de cette façon, sans oublier cet highlighter au coin des yeux.

Le bruit de ses bijoux qui résonnent dans la pièce me parvient aux oreilles et je constate qu'ils la parent d'un or qui ne fait qu'embellir sa beauté.

La chaleur s'émane maintenant de la pièce maîtresse où la brune a semblé passer son temps ce matin.

Un sourire se dessine sur mes lèvres et je fais tomber ma couette d'une traite sur le côté pour pouvoir me lever, la sensation de mes muscles encore fatigués m'empêche de me précipiter comme je le voudrais.

J'avance vers elle d'un pas assuré avant qu'elle ne me jauge de haut en bas, mes cheveux en désordre mon caleçon et un t-shirt oversize comme pyjama.

Je forme une bouche en cœur pour m'approcher de sa joue qui a l'air plus brillante et aussi lumineuse qu'un soleil.

— Non non ! Tu vas te préparer avant de me toucher, m'ordonne-t-elle en me donnant un coup dans les côtes assez vif pour que je recule.

On peut dire que ses mouvements sont plus rapides, elle a toujours de bons réflexes.

Je recule avec une légère moue sur le visage, synonyme de ma déception avant de prendre en compte cette information.

Sous son regard interloqué qui se transforme soudainement en un air moqueur, je me rue dans la salle de bain avec mes affaires pour faire ma toilette du matin.

Rasage pour être sûr de ne pas avoir de poil apparent, brossage de dent et fil dentaire, une douche - bien évidemment - et une session de skincare plus tard, je reviens impeccablement coiffé et parfumé.