Basorexie (en réécriture)

Chapitre 71 : Une dernière danse...

𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼

« Mais nous as-tu laissé te protéger Adelina ? »

ADELINA

Zuko...

Zuko.

Zuko !

— Je t'ai tant manqué que ça ? rie-je en sentant encore son souffle contre ma peau.
— Le verbe "manquer" serait bien trop faible pour ce que j'ai ressenti pendant ton absence, murmure-t-il avant de parsemer mon cou de bisous.

D'un sourire satisfait, je passe ma main dans ses doux cheveux blonds, appréciant la sensation de l'avoir tout près de moi. L'air marin nous emporte et nous chatouille les narines, le sable est de nouveau sur ma peau.

Je détestais tant la mer, avant de le rencontrer. Ma première sortie depuis que je suis libérée de l'atmosphère pesante de l'hôpital.

Tout le monde me traite réellement comme un nouveau-né, ils ont si peur que je me brise. Après tout ce que j'ai pu traverser cette année, rien ne pourra plus jamais me briser, rien. J'ai vécu l'impossible, une vie d'enfer qui m'a conduite à penser à mettre fin à mes jours lors de mes 18 ans.

Mais maintenant me voilà dans le bras de mon meilleur ami, cet homme que j'ai détesté pendant toute une année scolaire, mon bras droit, mon ami d'enfance et mon compagnon de chaque instant.

— Comment prépares-tu ton départ pour Chicago ?
— Oh tu sais, je t'avais dit que William avait trouvé un bel appartement dans le secteur de mon université, vraiment pas loin donc je suis assez satisfait et puis... Il y a de la place pour deux, si jamais il te prend l'envie de venir découvrir les environs avec moi...

Je ris à cette invitation peu subtile. Il est vrai que Zuko était tellement concentré par mon état qu'il ne m'a pas raconté les derniers détails. Il était réellement pressé de me revoir sur pied, prenant soin de moi tous les jours à côté de ses préparatifs pour le départ.

— Cette année sabatique va me permettre de savoir ce que je veux faire, d'avoir de nouvelles expériences qui enrichiront mon dossier et de vivre tout simplement, souri-je en prenant le temps de contempler les vagues ainsi que leurs bruits qui nous bercent déjà.

— Tu vas passer cette année sabatique ici ? À Londres ?
J'hausse les épaules.
— Qui sait où le vent me mènera.
— Jamais en Italie, ça c'est sûr.
— Oh pitié, non pas en Italie.

Nous rions ensemble à cette réplique, nous pouvons nous le permettre aujourd'hui.

— Après tout ce qu'on a enduré, tout ce que tu as enduré toute cette année, tu mérites tellement de te reposer et d'être heureuse Addy, déclare sincèrement Zuko avant de prendre mes mains.
— Je te souhaite, en tant que petit ami et en tant que meilleur ami suprême top 1 le premier chouchou que tu as de ta vie.

Je ne peux échapper à un rire en entendant toute cette description venant de lui.

— Je te souhaite de réussir dans ta vie tout ce que tu entreprendras et je serai là pour t'aider même si tu détestes que je t'aide mais je serai là, tu peux en être sûr parce que je ne te laisserai plus jamais te débarrasser de moi comme tu l'as fait !

— Dois-je redire que je n'avais pas le choix ?
— On a toujours le choix mais dans ce cas, je dirai que c'était l'un des meilleurs. Toute cette haine...
— Elle n'a fait que nous rapprocher oui, je le ressens aussi.