Basorexie (en réécriture)

Chapitre 32 : Ne parlons plus du p...

Le chapitre contient en détails le départ d'Adelina pour l'Italie qu'elle raconte à Zuko.

Autre chose, il est important de préciser que je ne romantise pas l'automutilation je ne fais qu'écrire ce que Adelina ressent et bien entendu que non l'automutilation n'est pas une chose à romantiser, si vous avez besoin d'aide parlez-en à un spécialiste et surtout prenez soin de vous, je répète je ne romantise pas L'automutilation.

TW : Pensées suicidaires, mentions de sang, d'armes, violences intra-familiales.

Je vous déconseille de lire si vous n'êtes pas à l'aise avec ces sujets, prenez soin de vous !

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« Est-ce que tu sais ce que j'ai vécu Zuko ? »

ADELINA ☾

Nous restons dans un silence religieux pendant un moment, ma respiration étant saccadée par les souvenirs qui refont subitement surface. Une grande inspiration s'impose pour moi, pour commencer à raconter des souvenirs qui souhaitent encore rester enfouie, comme ce journal secret de nos 10 ans qu'on ne voulait montrer à personne.

Sauf qu'une gamine de 10 ans a bien le droit de les laisser enfouies...

— J'ai jamais voulu partir..., avoué-je avec une voix tremblante, surtout sur le point de craquer avec les sanglots que je retenais depuis pas mal de temps qui commencent à me prendre à la gorge.
— Je le sais. Mais pourquoi ?

Le son de sa voix grave me répond après quelques secondes où je me remémore les sombres images de mon départ. Je n'ai pas eu le choix, dans la vie, personne n'a le choix de faire ce qu'il voudrait faire, enfin pas tout le monde. 

À commencer par moi.

[...]

— Je ne peux pas rester plus longtemps Zuko, je suis désolée...

Je m'excusai à cet instant pour ne pas être assez présente. Mon père avait compris que j'étais sortie et demandait immédiatement mon retour à la maison. Il n'avait donc pas rétorqué à ce moment-là même si le bras qui détenait le mien me retenait pour que je puisse rester encore un instant.

Mon père venait juste d'appeler pour la 5ème fois, il me harcelait depuis pas mal de minutes alors que je restais dans ses bras. Je n'ai pas eu d'autres choix que de partir en m'absolvant avec toute la peine du monde, pour ne pas être encore plus présente.

— Nous comprenons totalement, bonne soirée à toi ma chérie !

La mère de Zuko me rassurait pendant que j'étais entourée de ses caresses et câlineries pendant un moment. Des cernes étaient facilement dessinés sous ses yeux et son maquillage avait coulé plus d'une fois si je puis être honnête.

Elle avait l'air encore plus peinée par le départ du père et malgré cette tristesse reconnaissable, c'est un sourire qu'elle scotchait sur son visage malheureux.

Je n'étais pas la seule à faire en sorte d'entretenir ce masque de pierre à ce que je vois...

— Prends soin de ton papa et de ta maman Adelina, d'accord ?
Mes yeux ne pouvaient que confirmer sa question rhétorique, la voyant prendre une grande inspiration avant de me laisser sortir, mon chauffeur m'attendait déjà dans la voiture.
— Adelina !