Basorexie (en réécriture)

Chapitre 51 : Corps brûlants

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Warning ⚠️ : Ce chapitre contient une scène à caractères sexuelles.
N'hésitez pas à les skip si vous êtes mal à l'aise ect...
Je suis responsable de ce que j'écris et vous de ce que vous lisez ! ⚠️

« Tu ne peux pas savoir à quel point tu es magnifique »

ADELINA

C'est dans son souffle que je me perds une nouvelle fois, son toucher me transporte et ses yeux me parlent et me comprennent toujours.

Ce regard, qui, je souhaite, me suivra pour toujours où que j'aille.

Penser à la vengeance m'a forcé à ne plus établir de contact avec lui, mais la tâche n'est jamais facile, les sentiments que j'éprouve à son égard sont impossibles à contrôler quoi que je fasse, peu importe si nous nous repoussons sans cesse.

J'ai succombé, 1, 2 et c'est bien la 3ème fois que mes lèvres sont aimantées aux siennes, que nos corps semblables à des flammes qui se désirent plus que n'importe quel amant se rattachent pendant cette nuit orageuse de New York.

Les éclairs nous montrent le droit chemin, ma main l'a trouvé seule dans ses cheveux blonds parfaitement décoiffés par l'envie qui me consume lorsque mon dos se retrouve collé à la vitre qui nous dévoile la vue de l'endroit mystique de notre voyage scolaire.

Malheureusement, impossible pour moi d'y faire face, je suis bien trop occupée à reprendre ce à quoi je suis addicte.

J'enroule mes jambes autour de son bassin qui n'attend qu'à être en action contre moi, mon peignoir glisse et laisse voir ses bleus que j'aurai préféré cacher toute ma vie mais au lieu de me sentir en danger, le bout de ses doigts les caressant comme pour leur montrer tout l'amour et l'admiration qu'il ressent pour celles-ci me laisse croire en la confiance.

J'accorde une nouvelle fois mon espérance à un être que j'ai détesté presque toute mon adolescence et qu'au fond j'ai toujours autant...

Autant aimé.

Le mouvement de mes jambes qui ramène son corps davantage à moi lui laisse échapper un son des plus légers, une modulation qui fait battre mon coeur à une vitesse folle et qui provoque à mon bas du ventre la chaleur que même l'été n'est pas capable de me donner.

Un soupir s'échappe de sa bouche lorsque notre baiser passionné et pleins de sens prend à nouveau fin, ses yeux bleus ne veulent plus lâcher les miens et d'une voix haletante, il me demande :

— Est-ce que tu m'autorises...à prendre soin de toi ce soir ?

Son regard change, il me supplie encore une fois mais pas de me baiser non.

Il veut à tout prix me faire l'amour, me faire du bien, me montrer que maintenant...

Il m'appartient.

J'hoche la tête pour approuver ma décision et laisse échapper pour le confirmer :

— Fais ce que tu veux de moi Zuko, tu sais bien que j'ai toujours été à toi.
— Et moi, je t'appartiens également Addy, rétorque-t-il sans hésitation avant de m'embrasser de manière délicate, ses lèvres presque pulpeuses deviennent plus roses à cause de nos baisers.

Je me rapproche et enroule mes mains autour de son cou, mon peignoir manque presque de tomber en lambeaux pour révéler un de mes seins qui, j'en suis sûre, dévoilera tout de suite mon excitation pour cet homme.