Basorexie (en réécriture)

Chapitre 5 : Le cours de Maths

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« Zuko, c'est pathétique. »

ZUKO ☀︎

Dès que je m'immisce dans la salle de classe, je prends la direction du fond en espérant que personne n'ait décidé de me voler ma place.

Mes pas sont presque rapides pour l'atteindre , heureux de voir qu'elle n'est pas prise et sans me soucier de qui est à côté de moi, jusqu'à entendre la voix grisonnante de Mme Cooks qui parvient à mon oreille.

— Zuko ! Pourquoi ne pas venir devant cette année ? Je suis sûre que cela serait bénéfique pour vos notes.

Son ton taquin n'épargne pas mon humeur et, en plus d'exposer mes résultats pitoyables devant toute la classe, elle m'oblige à me mettre au tout premier rang ?

Je me tourne lentement, me retenant de soupirer avant d'examiner la table sur laquelle elle tapote depuis 5 bonnes secondes, qui ont l'air d'être une éternité.
Je m'avance avec lenteur jusqu'à voir que cette table n'est pas aussi libre que je le crois.

Sur le côté de la fenêtre, c'est-à-dire le meilleur côté d'une table, se trouve...
Je retiens un gémissement d'ennui, pourquoi il faut toujours que ça tombe sur moi ?

— Allez Zuko, on n'a pas tout votre temps, alors asseyez-vous ici, nous allons commencer le cours.
— Madame, je ne peux pas m'asseoir ici.

Je rétorque rapidement sous les gloussements de mes camarades. Adelina, qui était jusqu'à présent dos à nous, relève légèrement ses épaules sans poser un seul regard sur moi après mon commentaire.

Il semble qu'elle soit plus tendue.

— Comment ça, vous ne pouvez pas vous asseoir ? Arrêtez de faire l'enfant et asseyez-vous.
— Non, je ne peux pas.

Je hausse un peu la voix malgré sa fermeté, il ne faut pas qu'elle croit que ça me touche mais, je ne peux tout bonnement pas être assis ici.

C'est impossible pour moi de la voir et en plus de côtoyer sa présence dans ma classe, à côté de moi.
J'ai l'air plus apeuré par l'ordre qu'elle me donne, alors que Mme Cooks soupire, une main sur sa hanche.

J'entends les autres élèves faire des petits commentaires sur la situation et je fixe Adelina qui n'a que faire de mes réactions. Mme Cooks attend patiemment que je mette fin à ses enfantillages et je sens que si je ne le fais pas, une sanction risque d'être mise.

Je finis par m'asseoir à contre cœur, la main serré sur le sac que j'ai encore sur mon épaule.

Mme Cooks ne se garde pas de lancer une dernière oeillade d'avertissement pour commencer son cours.

Mes yeux se tournent vers Adelina, qui a déjà l'air déjà plus concentrée, le regard perché sur son cahier. Les différentes paroles de Mme Cooks n'atteignent guère mon attention, même si je peux entendre un petit grésillement dans mes oreilles.

J'analyse tout ce que je peux jusqu'à trouver une solution pour ne plus avoir une proximité quelconque.

Un éclair de génie me percute lorsque je pousse ma chaise pour qu'elle soit un peu plus du côté droit.
C'est une façon de montrer mon enthousiasme pour cette nouvelle année ainsi que pour ma voisine. Elle ne m'apporte aucun égard et continue d'écouter cette mégère qui nous sert de professeur.