Chapitre 66 : Une promesse

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« Alors si je n'ai droit qu'à une danse, faisons en sorte qu'elle soit l'une des plus mémorables. »

ZUKO

Comme d'habitude, j'ai fini par être exploité par ma chère tante pour son café. Effectivement, je sais y faire selon elle, c'est ma cuisine qu'on redemande le plus.

« Où est passé le petit blond qui travaillait avec vous ? »

Avec les examens, le voyage et les exigences de mes écoles, je ne pouvais pas être partout à la fois. Mais aujourd'hui je reprends du service. Même si cela m'arrache la bouche de l'admettre, Marco m'a manqué.

Travailler sans lui n'est pas aussi excitant, qui me taquinerait toute une journée sur Adelina ? Comment survivre sans nos batailles quotidiennes, comme chiens et chats, sous les yeux désespérées de notre tante ?

Je suis en charge de la cuisine en ce moment même, tandis que Marco, qui vient tout juste d'arriver, enfile son tablier sous mes yeux. Je me concentre sur la ganache pour un gâteau précommandé, avant de lancer un coup d'œil attentif vers lui qui ne loupe pas une miette de ma préparation.

— Quoi ? lancé-je agacé de le voir me fixer avec autant d'insistance.

Il est clair qu'il attend le moindre faux pas pour me demander des comptes, et cela se confirme lorsqu'un sourire narquois se dessine sur ses lèvres.

— Alors ce voyage ? Tu ne veux pas raconter à ton cher cousin comment ça s'est passé ?
— Non, au revoir, réponds-je en préparant ma poche à douille.

Il n'a pas bougé, me toisant avant de prendre une grande inspiration, une révélation semble naître dans son esprit.

— Toi t'as pécho.

Je lève subitement les yeux vers lui. En même temps que mon expression me trahit, la sienne pétille. Il éclate de rire face à mes rougeurs, et je tends mon doigt vers lui pour lui ordonner de la fermer.

— Alors ça fait quoi d'être amoureux de sa "pire ennemie" ? Ou peut-être même en couple avec sa pire ennemie ? demande-t-il ironiquement en mimant des guillemets lorsqu'il emploie les termes que j'utilisais il y a quelques mois pour qualifier Adelina.

Un empourprement me prend aux joues avant que je ne prenne ma poche à douille pour faire mine de la lancer sur lui, qui éclate toujours de rire en se tenant le ventre. En voyant la menace qu'il s'apprête à prendre, il se met à courir dans toute la cuisine de quoi me donner le temps de le rattraper pour prendre à la place de mon travail des œufs posés sur le plan.

— Mais quoi ? C'est une simple question !
— Tais-toi ou je lance réellement ses œufs !
— Il faut se le dire, elle est ultra canon ta copine !
— Arrête !
— Je comprends maintenant pourquoi tu ne voulais pas me donner son numéro...

Pardon ? Je sais très bien qu'Adelina est magnifique et tout le monde le sait d'ailleurs. Cela ne me dérange pas de l'entendre de mon cousin encore faut-il que la formulation soit plus polie.

"Canon" ? Oui elle l'est et bien plus que ça.

Ce qui me bout de l'intérieur c'est que cet abruti pense pouvoir avoir son putain de numéro.

Pour qui se prend-t-il ? Adelina est ma petite-amie et restera ma petite-amie et même si avant c'était mon ennemie et bien... C'était mon ennemie.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant