Chapitre 68 : Ne (me) nous laisse pas...

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TW: Crise de panique.

« Zuko, je suis là, respire avec moi. »

ZUKO

— Adelina ! Adelina ! Je t'en supplie, ne nous laisse pas !

C'est sans nul doute la seule phrase que je prononce depuis l'incident.

Elle était là, devant nous et sans que je ne puisse intervenir, une balle la percuta. Je voulais la protéger, je m'étais avancé pour contrer toute attaque pourtant...

Nous voilà dans l'hôpital, les yeux embués de larmes et le regard empli d'horreur devant son corps inerte sur le brancard. Les infirmiers se dépêchent de la diriger vers la salle d'examen, apparemment elle a perdu énormément de sang.

Mes yeux pleins de larmes, je ne peux m'empêcher de les suivre jusqu'à ce qu'ils entrent. Des médecins me dépassent en urgence avant de me signaler que je gêne bel et bien le passage. Devant la porte coulissante, mes mains se mettent à trembler davantage, mon cerveau semble tombé dans la folie.

Juste pourquoi ? Tout se passait si bien, tout semblait être si parfait.

Je l'avais dans mes bras, nous dansions ensemble et nous rions. Pour la première fois, j'ai su déceler de la joie dans ses yeux, sans une once de crainte. Elle était sereine et elle s'amusait, un enthousiasme qu'elle n'avait pas révélé depuis si longtemps.

Ma poitrine se gonfle à mesure que je me remémore les évènements, son corps sur le sol, le sang, ses yeux vides, le sang, sa respiration si faible, le putain de sang qui se propageait dans tout notre périmètre...

Les sirènes de l'ambulance, les cris d'horreur, l'évacuation, le sang d'Adelina, le...

— Zuko ? Zuko, tout va bien ?

Je ne peux apercevoir ce qui se trouve devant moi, une soudaine douleur me dompte au niveau de ma cage thoracique. Je hurle face à l'inconfort de ne plus pouvoir respirer ni voir ce que je peux face à moi. Mon corps est envahi de palpitations, je n'ai aucune envie de me dégonfler face à un tel événement mais...

Adelina ne peut pas mourir, elle ne peut pas, elle doit rester, elle le doit, elle ne peut pas...

Je me mets à hyperventiler par terre jusqu'à m'accrocher à une chaise, mes larmes atteignent le sol auquel je tiens pour ce qui est de ma tête.

Adelina, Adelina, Adelina...

Le sang, le sang, le sang...

La mort, la mort, la mort...

L'aband... Elle...

— Zuko ! Relève-toi ! Tout va bien, regarde-moi !

L'agitation autour de moi prend tout son sens, mes amis tentent de me relever mais je prends ce geste pour celui d'un ennemi. Je repousse violemment quiconque essayant de m'approcher, mes yeux me font mal, j'ai du mal à savoir où je suis placé...

C'est juste un mauvais rêve, ce n'est pas réel, rien n'est réel, est-ce que je suis réel.

J'ouvre les yeux, rien de ce que je vois n'a l'air en bonne forme, rien de ce que je vois ne prend sens...

Putain mais où suis-je et où est Adelina ? Est-ce que je deviens fou ou quoi ?

Soudain, une pression plus forte me soulève du sol pour me faire asseoir sur un des sièges.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant