Chapitre 26 : Brulûre

2.4K 93 250
                                    

TW: AutoMutilation, violences physiques et morales + propos racistes et crise de panique.
Je vous déconseille de lire si vous n'êtes pas à l'aise avec ces sujets 🤍

𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼

ADELINA

— Éloigne-toi de moi et de ma vie.

En lui lançant un dernier regard, les cloches de Londres se font entendre au loin.

Joyeux Noël Zuko. Pour la dernière fois.

C'était sûrement un regard qui exprimait le regret ou la colère, malgré ma maturité qui me ramenait. C'est pour le mieux, pensé-je au fond de moi et je sais que les choses auraient pu être différentes...

Peut-être qu'au fond c'est quelque chose que j'aurais souhaité, une réconciliation.

Mais je devrais me rappeler que de toute façon, ce fardeau il faudra le vivre sur ses épaules.

La vérité est que quoi que nous fassions, notre amitié n'aurait jamais pu revivre.

Arrivée dans le salon, je m'installe à côté du frère d'Hae, Minho, qui m'a d'ailleurs gardé une place.

— Tout va bien ? Zuko ne vient pas ? interroge-t-il en regardant derrière moi rapidement pour revenir sur mes yeux qui ne traduisent que de la fausse joie.
— Non, il est occupé à « je ne sais quoi » enfin bon, qu'est ce que vous faites ?

Je me rapproche de la table basse, cherchant une proximité afin de montrer mon intérêt pour ce qu'ils font.
Ils trient les cartes d'Uno sur la table bientôt en pleine partie, jarrive donc au bon moment. Hae me lance un regard entre quelques cartes puis me demande :

— Tu veux jouer ?
— Pourquoi pas, réponds-je en haussant les épaules jusqu'à recevoir une petite carte sur la table.
— T'es au courant que je pourrais regarder tes cartes là ? précise-t-il en se penchant vers moi comme pour se rapprocher, un air mesquin sur le visage.

— Ouais, quel dommage tu viens bien de me dévoiler ton plan, allez dégage, riposté-je en poussant son visage, le décalant pour qu'il puisse faire face à sa sœur qui sourit avec un air surpris.
— Bon, la partie va commencer, on fait à la volée ou...
— Non trop facile si on le fait.

On en arrive à cette conclusion et la partie défile tranquillement. J'arrive presque à oublier mes mésaventures avec Zuko avec la compagnie de mes amis.

— Désolé Adelina..., annonce Minho accompagné d'une expression faussement triste et d'une carte désignant un +4.

Lorsque je vois cette carte, je ne peux m'empêcher de sourire en déposant un autre +4 qui efface son air satisfait pour poser un regard d'effroi sur Hae, la mauvaise perdante.

— Vous êtes tous des connards, c'est bon pour vous ? affirme-t-elle en piochant avec frustration, nous empêchant de nous moquer d'elle comme il se doit.

Il est minuit passé lorsque je vois une figure blonde descendre des escaliers pour aller vers la cuisine. J'essaie de m'abstenir de lancer un regard tandis qu'il se dirige vers sa mère pour une discussion.

Elle hoche la tête, son chocolat chaud à la main et lui tend une clé qu'il prend puis part en passant devant notre groupe.

Mes yeux se baissent à nouveau sur le tapis qui recouvre le sol du salon, lorsque j'entends légèrement les mots de Minho à mes côtés.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant