TW: Mention de Viol, Auto-Mutilation
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"Mais ce n'était que le début de notre torture..."
Les yeux embués de Gia sont sous mes yeux tandis que l'atmosphère pesante se fait sentir.
Des bruits de couverts lâchés résonnent, signe que tout le monde reste attentif à la discussion.Mes sourcils se froncent avec désolation avant de voir sa silhouette tremblante s'éloigner avec vitesse vers un endroit inconnu.
Je n'écoute plus ses voix qui me contrôlent et marche rapidement vers la porte qu'elle ferme brusquement derrière elle.Le vacarme s'enchaîne derrière moi tandis que je la rejoins le plus vite possible, les cris d'Hae et Iris rendent l'atmosphère tendue.
Je sens que je suis suivis de près et dès que ma main se pose sans effort sur le manche étincelant du restaurant, une autre main entame ce mouvement.Des yeux bleus me transpercent à la seconde où je détourne mon regard de cette poignée dorée et soignée pour retrouver une autre clarté.
Nous ouvrons ensemble cette porte, décidés à retrouver, pour lui sa sœur, et pour moi, une personne que j'ai longtemps cru ne jamais pouvoir appeler amie.
Un pas dans les toilettes immaculées de cette enseigne, nous nous hâtons dans sa direction.Au sol, Gia se recroqueville dans un coin des WC parées de brillance tout comme la poignée de notre porte nous l'avait indiqué.
Elle n'ose pas lever les yeux vers nous, honteuse, son afro couvre toutes les gouttes mais ses reniflements se font entendre.Zuko et moi imitons sa position assise pour pouvoir accéder à son visage et essuyer ses larmes de regret et de chagrin.
Elle n'arrive presque pas à respirer, enfonçant ses ongles dans son jean, elle regarde autour d'elle d'une lèvre tremblante.
Je suis quasiment sûre d'ici que même en s'entêtant à regarder le plafond et le lustre qui nous éclaire, la brouille que ses larmes réalisent ne l'aiderait jamais à voir clair.
Son frère s'empresse de la prendre dans ses bras après avoir caressé ses cheveux et essuyé les gouttelettes qui ne cessent de se multiplier.
Dès qu'elle se sent entourée par la force de celui-ci, les sanglots qu'elle tentait de réprimer devant nous éclatent.Une peine qui n'est pas seulement liée à la situation actuelle mais sûrement par plus de secrets cachés qu'on ne peut le croire.
En observant Gia ses derniers jours, j'ai remarqué cette boule d'énergie qui ne cessait de nous épater et de nous remplir de bonheur, fané tout comme notre amitié au fil des jours.
Je l'ai vu devenir quelqu'un qu'elle détestait et sans aucune raison, je l'ai vu supplier mon écoute mais par rancœur je n'ai pas voulu.J'ai fermé mes oreilles à ses demandes, à ses plaidoiries en pensant que ce n'était que des histoires sans faire attention à son cœur, son âme.
Elle n'implorait pas mon pardon, elle implorait la clémence d'être sauvée par nous.Et à force de naïveté, nous en avions conclu qu'elle n'était qu'une personne fausse, sans aucune profondeur que de soutenir n'importe qui comme ce pauvre type.
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Basorexie (en réécriture)
RomanceC'est la fin du lycée, une dernière année où tout va se jouer. Zuko et Adelina sont deux meilleurs amis d'enfance mais depuis cette dispute, ils ne sont plus qu'ennemis avec des antécédents. Malgré tout, certains souvenirs ne trompent pas et ils ne...