TW: AutoMutilation, crise de panique vomissements et symptômes de la dépression.
Je vous déconseille de lire si vous n'êtes pas à l'aise avec ces sujets 🤍La dépression est une maladie à prendre au sérieux, si jamais vous pensez en souffrir n'hésitez pas à vous faire diagnostiquer.
Je vous aime, ne l'oubliez pas.𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼
ADELINA ☾
La rancœur, la culpabilité, l'angoisse...
Tout ça peut me pourrir mon sommeil en un instant, mes humeurs se mélangeant et c'est ma couverture qui en fait les frais.
« Cousine... Enfin devrais-je vraiment te considérer comme telle ? »
Mes membres me démangent, mes larmes coulent et je ne veux plus rester dans mon lit, m'endormir sans trouver de position adéquate pour me détendre.
« Alors, tu détruis notre famille avec... »
Mes cheveux me démangent, mes plaies me démangent, ma peau s'arrache, mon cœur explose et les battements ne cessent de résonner.
Peuvent-ils raisonner dans la pièce ?
Je me lève avant d'allumer ma petite lampe discrètement pour chercher sur ma table de nuit, l'objet qui me permet de me détendre. Je sens presque les cernes qui entouraient mes yeux, elles palpitent sûrement tout ça à cause de mes insomnies.
« Judas. »
Ma tête contre mes cuisses, je cherche à reprendre ma respiration malgré mes mains qui sont tremblantes et mes jambes dans lesquelles le sang semble circuler plus rapidement.
Lorsque je lève ma tête, la pièce qui me sert de chambre semble bouger, dans un sens puis dans l'autre.
Je deviens folle, la nourriture que j'ai avalé par pure anxiété commence à remonter progressivement en pensant à toute la vidéo. Je ne suis pas sortie de chez moi depuis 3 jours.
De chez moi, je parle de ma chambre, je parle de la salle à manger, je parle du chemin qui sert de couloir dans notre maison. Je ne parle jamais du salon, du bureau, de la cave, de la chambre attribué à la personne qui me sert de géniteur.
Alors, je me dirige vers ma salle de bain en courant malgré les vertiges pour rejeter l'anxiété mais surtout le reste de nourriture avalée. Ma respiration se saccade et je rejette tout ce que je peux rejeter sans dire un mot, seulement un bruit qui me paralyse et une action qui me prend à la gorge, aux yeux, aux membres.
3 jours.
Je me permets de rester silencieuse, je ne veux pas alerter ma mère pour qu'elle me vienne en aide sachant tous les problèmes qu'elle doit endurer. Je me contente alors de pleurer silencieusement, de laver mon visage pâle par les sueurs froides, la trace de mes ongles sur ma peau, la rougeur et les points rouges qui composent mon corps.
Je respire difficilement en sentant mes larmes couler encore une fois et j'essaye de me relever afin de tout nettoyer. C'est une habitude, malgré la crise, je dois nettoyer les traces de mes échecs, de ma peur et de ma souffrance.
Je ne préfère pas parler de tristesse ni l'associer avec la souffrance.
Après tout, beaucoup aiment souffrir, mais ne sont pas tristes.
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Basorexie (en réécriture)
RomanceC'est la fin du lycée, une dernière année où tout va se jouer. Zuko et Adelina sont deux meilleurs amis d'enfance mais depuis cette dispute, ils ne sont plus qu'ennemis avec des antécédents. Malgré tout, certains souvenirs ne trompent pas et ils ne...