Chapitre 2 : Elle est revenue

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« Le sexe ça n'aide peut être pas. »

𝐙𝐔𝐊𝐎 ☀︎

— Adelina ? Putain c'est pas vrai ! s'écrit Hae en se levant dans sa direction.

La main devant sa bouche, elle affiche une expression de choc puis vient la prendre dans ses bras, ce qu'elle accepte sous un sourire aussi faux qu'elle.

Judas et Ismaël se rapprochent à leur tour dans des cris de joie et de surprise.
Je sens que tout le monde est heureux de la retrouver et elle aussi.

Pathétique...

Je reste assis et prends mon téléphone pour éviter ses retrouvailles, hors de question que je lui adresse la parole. Tout ce que j'entends ne sont que paroles positives, comme si tout le monde avait oublié comment elle nous avait traités. 

Honnêtement, j'en ai rien à faire qu'elle soit revenue et j'aurais préféré ne plus jamais la voir de toute ma vie.

En même temps qu'ils s'assoient tous ensemble, je ne dis rien et continue de scroller sur n'importe quel réseau social en tapant de la jambe rapidement.

— Alors, tu ne nous as pas dit que tu revenais ? demande Hae pendant que le monde qui était autour de nous commence à s'évaporer peu à peu.
— Oui, je voulais vous faire une surprise, explique-t-elle, enthousiaste, ce qui me fait pouffer de rire et sans que je ne la contrôle, cette moquerie est un peu forte.

L'attention revient donc sur moi et je rétorque rapidement sans laisser de blanc de manière froide.

— Une surprise comme ton départ quoi, le seul truc qui change pas, c'est que l'un comme l'autre n'est positif pour personne.
Je laisse échapper ce commentaire tranchant de manière nonchalante sans détourner mon regard de ses yeux noisettes.

— Zuko !

Gia laisse échapper mon nom comme un avertissement mais Adelina finit par décrocher un sourire, pleine de supériorité.

— Laisse Gia, je vois bien que le poids des années ne fortifie pas les cervelles des idiots.
Je formule un rire froid face à son culot avant de me lever pour me pencher vers elle.
— Qui c'est que tu traites d'idiot ?

Ma voix se fait menaçante et mon sang ne fait qu'un tour lorsque je réalise qu'elle me tient tête et qu'elle n'a à aucun moment présenté des excuses quant à son arrivée grotesque au sein de notre groupe.

Ça m'agace encore plus. Cette fille m'agace.

— Dois-je vraiment donner un nom pour que tu comprennes ? quémande-t-elle de son ton insolent et sans aucune vergogne.

Nos échanges sont comparables à une partie de ping-pong, rapides et sans pitié. Plus personne n'ose prendre la parole, mis à part Judas, qui essaye de me faire redescendre.

Cette maladresse de sa part m'encourage à en mettre plein la vue, la tension est à son comble dans ce café pourtant si tranquille. À voir tout le monde se chauffer autour d'elle, la défendre comme si elle était le vilain petit canard, ça me met la rage.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant