Chapitre 28 : La cérémonie

2.3K 91 221
                                    

TW: Mention d'Automutilation, mention de crise de panique, symptômes de la dépression ainsi que pensées suicidaires.
Je vous déconseille de lire si vous n'êtes pas à l'aise avec ces sujets 🤍

𓍊𓋼𓍊𖡼a.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼𓍊𓋼𓍊𓋼𓍊𖡼.𖤣𖥧𖡼.𖤣𖥧𓋼

ADELINA

— Pourquoi ne me réponds-tu pas Adelina ? Ou devrais-je dire Addy, puisque c'est comme ça que tout le monde t'appelle ?

Son sourire narquois et ses yeux verts me dévisagent, sa main s'élevant à ma hauteur comme s'il voulait toucher un centimètre de mon visage. Un premier coup lui a été attribué dès l'instant où il prend plaisir à vouloir m'humilier.

— Aïe ! Tu t'entraînes dur à la salle on dirait, comme toujours...

Je déglutis intérieurement, consciente de ses moments où le danger est imminent à chaque fois que je fais un pas, sortant du bâtiment, regardant aux alentours étant perdu pendant un instant dans mes pensées et dans mes pressentiments.

C'est lui...

— Ne me touche pas, ne me parle pas, et surtout, enlève ce regard putride de ton putain de visage, maugrée-je sous son nez ce qui le surpris pendant un moment, un haussement de sourcils traduit son choc.

Il finit par rire à ma phrase à gorge déployée pendant que mes yeux s'assombrissent, la haine dans mon regard ne peut jamais s'amplifier davantage parce que tout ce que je ressens à son égard n'est qu'un dégoût sans fin.

— Qu'est-ce que tu as à rire comme un con ? Ça te fait rire tant que ça ? articulé-je avec une voix assez basse mais claire pour la comprendre, ma colère faisant presque trembler mes membres.

— C'est juste jouissif de te voir ainsi... Si faible, si impuissante face à ce qui va se passer...
— Qu'est-ce que tu baragouines, de quoi tu parles..., riposté-je presque sous un souffle mais avec rapidité face à ses rires.

Mes yeux ne transmettent pas la peur, reformuler mon poing est fermé, priant silencieusement pour rencontrer le nez de cet imbécile.

— Tu diras bonjour à Alessio de ma part, communique-t-il avec un sourire narquois avant de me laisser, devant l'appartement de ma chère amie.
— A-Alessio ? Comment ça ? répété-je avec inquiétude, laissant transparaître ma peur et mon choc.

Pourquoi se connaissent-ils, comment cela se fait et est-ce possible que les deux s'apprécient.

Je ne peux bouger, mes yeux sur sa silhouette de dos qui ne cesse de me narguer par son silence tortueux.

— Mademoiselle Brown ?

Je me tourne vers mon chauffeur, toujours sonnée par cet échange avant de m'avancer vers la voiture, d'un pas lent et non assuré, regardant à droite et à gauche pour localiser une personne, quiconque qui peut me surveiller dans la nuit.

Judas... Qu'est-ce que tu prépares ?

[ ... ]

Ça fait 3 jours que je suis enfermée chez moi, je ne préfère pas ouvrir mon téléphone, je sais qu'Iris m'harcèle de messages.

Je sais aussi qu'Alessio et Judas préparent quelque chose... Tout ça me ronge de l'intérieur, je n'ose même plus sortir, même plus faire quoi que ce soit. Comment cela se fait-il qu'ils se connaissent ?

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant