Chapitre 59 : En route pour Londres

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Warning ⚠️ : Ce chapitre contient une scène à
caractères sexuelles.
N'hésitez pas à les skip si vous êtes mal à l'aise ect...
Je suis responsable de ce que j'écris et vous de ce que vous lisez ! ⚠️

« Tourne-toi, tourne-toi et laisse-moi te montrer à quel point je t'aime »

ADELINA

C'est le jour de notre départ, le jour où nous devons dire au revoir à New York, à ses gratte-ciels et ses paysages citadins. En y réfléchissant, cet endroit m'a apporté autant de réponses que de réconfort sur ma vie et une partie de moi aurait aimé rester ici pour éviter Londres que j'associe déjà à mes problèmes passés.

Rien qu'en faisant mes bagages, je me rappelle du jour où nous avons posé nos pieds sur cette ville toute illuminée en pleine nuit. Il n'a pas fallu longtemps pour que Zuko et moi nous dévoilions ses sentiments que nous avions cherché à enfouir depuis si longtemps.

Un dernier regard dans le miroir pour vérifier que mon maquillage est parfait ainsi qu'une retouche au niveau de mes cheveux et j'appelle ma colocataire de ce séjour pour notre départ.

Je ferme enfin ma valise, laissant la chambre d'hôtel vide en ayant, bien sûr, pris les échantillons de douche et tout ce qui pourrait être utile.

Gia et moi les avons partagé avant de quitter pour de bon la pièce sans aucune honte et aucun remord. Nous rejoignons les autres qui sont déjà dans le hall, l'atmosphère est bruyante montrant que personne n'est d'humeur à se lever aussi tôt pour prendre l'avion.

Bien sûr, ayant l'habitude de me lever de bonne heure je n'ai pas de conséquences sur mon état d'esprit pour la journée ou autre mais je constate que ce n'est pas le cas de tous.

En approchant nos amis, je pose directement mon regard sur Zuko, les mains dans les poches et les cheveux en bataille qui nous montre à peine ses yeux bleus.

Mais son aura m'indique déjà qu'il ne veut pas être ici et se montre extrêmement grincheux en cette belle matinée.

— Alors... Vous êtes prêts ? Pas trop difficile de se réveiller ce matin ? commence Gia, pleine d'enthousiasme en bougeant un peu ses épaules pour entraîner nos amis mais elle est tout de suite coupée dans cet élan énergique.

— À ton avis on aurait cette gueule là si c'était le cas ? rétorque sèchement Zuko avant de se tourner pour marcher ailleurs, en tout cas loin du dynamisme de Gia et de notre bande.

Les autres filles paraissent plus fatiguées et je décide d'entamer une conversation avec Cécile qui m'explique avoir passé une nuit blanche sur un livre tant elle ne pouvait pas s'arrêter de lire.

Je souris, enchanté du sujet de notre conversation, mais mon regard ne peut s'empêcher de se tourner vers Zuko. Son casque déjà sur les oreilles et les mains dans ses poches, il regarde le sol avant de tourner sa tête et d'étirer les muscles de son cou avec tant de violence que j'entends le craquement de son corps d'ici.

Pour une raison que j'ignore, il semble sur les nerfs en ce moment.

Je comprends que depuis notre réconciliation il y a des temps qu'on doit passer seuls et heureusement qu'on le peut puisque se coller toutes les secondes n'est pas ma tasse de thé.

Mais depuis notre dernière sortie et nos derniers souvenirs que nous avons pris soin de choisir ensemble pendant notre virée shopping, il n'a pas passé un instant de plus avec moi.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant