Chapitre 54 : Une découverte troublante

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« Je ne peux rien y faire, je suis sa chair, je suis son enfant et j'aurai aimé que tout ça change. »

ZUKO

New York, 3 AM

Après avoir admiré les étoiles une dernière fois, bercés par la brise et l'altitude à laquelle nous nous trouvons, nous donnant vue sur les lumières qui éclairent New York même en pleine nuit, nous nous sommes dirigés vers l'hôtel à pas de loup.

En sortant du taxi, main dans la main, je scrute chaque coin avec attention, mais bien sûr nous n'avons pas été assez méfiants concernant les gardes de nuit.

Je lance un regard furtif vers elle, et la femme qui se trouve là pour nous regarder ne dit rien, se contentant simplement de fixer nos mains entrelacés avant de nous faire un signe de la tête pour que nous puissons rejoindre nos chambres.

Nous montons les escaliers avec une discrétion perceptible, elle me suit sur la pointe des pieds et nous arrivons à notre point de séparation.

— J'ai passé une super soirée avec toi Adelina, déclaré-je à voix basse pour éviter qu'on ne nous entende dans le couloir, qui reste très peu éclairé par une lumière de chaque côté du couloir.
— Moi aussi Zuko, j-

Un bruit de porte se fait entendre et nos corps sursautent à l'écoute d'un son qui peut nous mettre en danger. Elle se précipite vers son aile avant que je ne lui prenne le bras et embrasse ses lèvres subitement avant de partir.

Le sourire que je ressens pendant ce court échange ne fait qu'amplifier les battements de mon cœur, pris entre le danger de la punition et la pression des sentiments.

En un instant, je ne vois plus sa silhouette, seulement son ombre qui se faufile dans l'obscurité, tout comme l'étirement qui me prend aux lèvres.

Pendant un instant, j'oublie les causes de ma tristesse et ma colère mais rien que de le mentionner maintenant me noue l'estomac.

Je rentre néanmoins dans ma chambre, avant que l'on ne puisse me voir et me dirige vers la salle de bain pour prendre une douche et me changer.

L'eau ruisselant sur ma peau ne fait qu'atténuer la douleur, en un instant je me sens près à me reposer, et la fatigue pointe déjà le bout de son nez.

Je baille déjà lorsque je m'apprête à retrouver mon cocon, mais soudain, une lampe s'allume révélant Ismaël qui me toise de haut en bas.

— Sortie nocturne à ce que je vois.

Je soupire, mes yeux remplis de fatigue, je n'ai pas la force de me battre contre lui.

— Tais-toi et laisse-moi dormir, râlé-je en forçant mon visage dans l'oreiller douillet avant de l'entendre soupirer.
— Soit plutôt reconnaissant que je n'ai rien dit à Mme Cooks pour ton absence, crache Ismael d'un ton dédaigneux avant de se tourner violemment de l'autre côté, dos à moi.

Je roule des yeux et lui lance un regard que moi-même je ne pourrais pas décrire, car malgré la colère et la rancœur je lui suis redevable pour sa protection.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant