Chapitre 37 : Ce n'est que le début.

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« Tout. Va. Bien. »

ADELINA

— Il est temps que tu payes Adelina, c'est l'heure de ton châtiment pour tout ce que tu nous as fait subir.

Adelina, il est temps que tu payes...
Que tu payes...
Que tu...

— Adelina ?

Je lève les yeux subitement pour faire face au jeune blond qui se tient devant moi avec son sac sur un côté de son épaule qu'il tient, son autre main dans sa poche.

J'avale ma salive et réalise que nous sommes bel et bien devant la bibliothèque du lycée alors je me dépêche de rentrer.

Ma posture qui restait bossue il y a quelques minutes est bien plus droite maintenant et pleine d'assurance. En silence, nous nous inscrivons pour 2 heures et j'en profite même pour rendre quelques livres que j'ai emprunté suivi de Zuko.

Apparemment des livres de poésie pour ce qui est des siens qu'il tend à la bibliothécaire qui lui sourit. On dirait bien que c'est un habitué...

Je ne préfère pas m'attarder sur des détails aussi futiles et prends quelques manuels de mathématiques dans l'un des rayons de la bibliothèque avant de m'installer sur une table totalement libre.

Cette place en elle-même n'est pas vide bien entendu, on peut voir quelques personnes sur des poufs en train de lire ou d'autres cherchant désespérément à se taire ou à essayer de faire moins de bruit que d'habitude.

Mon téléphone commence à sonner bruyamment et l'attention de certaines personnes autour s'attardent sur moi qui tente de raccrocher et de le mettre en silencieux pour le reste des 2 heures.

Certains me lancent un regard agacé et je ne peux m'empêcher de m'excuser par des petits chuchotements jusqu'au moment où le blond arrive près de moi. Son uniforme et son bras frôle mes cheveux que j'essaye de garder lisse depuis peu de temps.

Je ne dis rien lorsque son parfum ambré et délicat reste dans l'air pendant quelques secondes.

Je remercie même les dieux qu'au moins il n'est pas un de ses êtres qui puent lorsque je passe près d'eux dans les couloirs.

En prenant une grande respiration, je cache mon téléphone sous quelques feuilles que j'ai prises pour lui montrer des exemples si jamais il se perd dans ses exercices. Lui ne fait rien d'autre que me tendre son cahier ou plutôt le pousser vers moi sans me regarder une seule fois.

Je m'occupe de corriger ses calculs et finalement...

C'est pire que ce que je pensais...

— C'est catastrophique, remarqué-je après avoir vu les résultats farfelus au fur et à mesure que mes yeux avancent sur sa copie.
— Excuse-moi de ne pas être un pur génie des mathématiques, susurre-t-il avec colère en appuyant sur la fin de la phrase avant de croiser ses bras en signe de contrariété.

Ses cernes me confirment qu'il a dû passer la nuit sur ses exercices mais aussi les petits bouts de gommes qui en émanent sur ses copies. J'en ris presque intérieurement mais ça me fait bizarre de voir à quel point il s'investit maintenant qu'il est éloigné de ses activités artistiques.

N'empêche ça reste très mauvais... Je prends donc le temps de tout lui expliquer même si parfois il semblait facilement distrait je devais le remettre en garde sur notre marché et sur le prix qu'il aura à la fin de ses heures de travail.

Basorexie (en réécriture)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant