Soukaina : L'exception à la règle

Chapitre 5

Salam aleykoum / Coucou

Journal de soukaina...

Résumé :

Noor : qu'est ce qui ne va pas ?

Moi : si tu savais, tu n'en croirai pas tes oreilles Noor, vaut mieux pas que tu saches.

Noor : si dis-moi.

Moi : je t'épargne d'une déception, fais moi confiance.

Noor : je préfère le savoir maintenant que plus tard.

Moi : je préfère d'abord qu'on monte à la maison.

Noor : Tamam. ( d'accord )

On est montée chez nous, elle m'a pris la main pour qu'on aille s'installer dans le canapé, elle m'a sourit, elle va pas sourire longtemps...

Moi : les garçons ne travaillent pas, ou du moins ils travaillent dans l'illégalité...

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J'ai vu son visage se décomposer, je ne sais pas si j'avais fais la même tête quand je l'ai appris mais je peux vous dire que j'oublierai jamais le visage de Noor qui s'imprégnait petit à petit de la déception..

Moi : je...je voulais pas que tu le saches pour cette raison.. de voir ton visage déçu..

Elle fixait un point dans le vide un point qui n'avait un quelconque intérêt, elle devait sûrement être dans ses pensées, je n'ai rien ajouté de plus en la voyant dans ses pensées, elle avait besoin de se retrouver face à elle-même et je voulais pas la déranger.

De la même façon que j'aimais pas qu'on me dérangeait quand j'étais dans mes pensées, c'était un moment ou j'étais face à moi-même ou j'étais dans ma bulle et dans l'ignorance de ce qui se produisait, comme si le monde s'arrêtait quand j'étais dans mes pensées.

De ce fait, j'ai commencé à observer ma soeur, la laissant réfléchir, elle était trop belle ma soeur, elle l'est toujours autant. Elle avait les cheveux longs bruns, le teint plus clair que mes frères et moi, les yeux marrons, elle était grande avec une corpulence normale. Elle avait un sourire éclatant. Son visage était d'une parfaite cohérence, elle était tout simplement magnifique. Elle ressemblait beaucoup à mon père. Tandis que moi je ressemblais plus au côté de ma mère.

Après quelques minutes, elle a relevé la tête, j'ai profité pleinement d'observer sa beauté, elle m'a fait un sourire, malgré tout elle souriait. On se rejoignait sur ça elle et moi, même si tout allait mal on allait garder le sourire. Je lui ai rendu un sourire léger.

« Souris même si ton coeur saigne » Ali Ibn Abu Talib

Noor : je t'avoue que je suis un peu choquée... ils nous ont menti...

Moi : oui..

Noor : faut qu'on leur en parle !

Moi : surtout pas !!

Noor : comment ça ?

Moi : j'ai prévu autre chose, leur parler ne servira à rien à part une embrouille, s'ils ont eu le culot de rentrer dans ça sans notre consentement alors ils n'auront aucun scrupule à refuser si on leur demande d'arrêter leurs activités illégales.

Noor : ton petit cerveau intelligent aurait-il trouvé une meilleure solution que de les affronter ?

Moi : oui, effectivement.