Soukaina : L'exception à la règle

Chapitre 56

Salam Aleykoum / Coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

En attendant, je suis partie sur le vieux port marcher au soleil. Je regardais tous les bateaux qui étaient dans le port.

Je me suis assise au bord de l'eau sur un banc en plein soleil et j'ai fermé les yeux ma tête relevée vers le soleil. Autant profiter de l'occasion pour prendre quelques couleurs.

Je sens une ombre et des bruits derrière moi. Mon cœur commence à battre la chamade. Je sais que si c'étaient les garçons j'aurais entendu plusieurs bruits de pas or là ce n'était pas le cas.

Je place discrètement ma main dans ma poche pour saisir le couteau avant d'ouvrir les yeux, me retourner et de tomber sur une vision dégoûtante.

Moi : t'as trois secondes pour dégager de là sale m*rde sinon je vais te faire passer le salam à nemo et dory de ma part dans l'eau.

Wassim : ...

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Wassim : t'es sérieuse de partir à Marseille.

Moi : est-ce que t'es sourd ? Dégage !! Je suis bien là, je n'ai pas envie de m'énerver donc barre-toi.

Wassim : il faut que je te parle !

Moi : je n'en ai rien à foutre. Retourne d'où t'es venu, ne m'oblige pas à te noyer ici.

Wassim : ici, personne ne risque de nous embêter, Serhat en a après toi et moi Soukaina.

Je fronce les sourcils, il avait dit ça comme si je ne le savais pas. Mais par contre pourquoi lui il a des problèmes avec lui ? Sachant qu'il n'était pas là pendant plusieurs semaines.

Peut-être quand il était parti la première fois s'occuper de leur cas quand Sofiane lui a confié la mission de nous venger.

Moi : déjà, commence par ne pas m'associer à une immonde personne comme toi.

Wassim : écoute, pour l'instant je ne peux pas t'en parler, il y a quelque chose que je dois te dire.

Moi : oui bien sûr, tu fais de la m*rde et moi je dois laisser couler parce que tu m'auras dit des belles paroles.

Wassim : Soukaina...est-ce que c'est dans mes habitudes de faire ça ?

Moi : on ne connaît jamais vraiment les gens. Et admettons que t'avais une raison incroyable d'avoir agi comme un c*nnard, la vidéo de toi que j'ai reçu hier m'avait tout l'air de montrer que ta raison elle n'est pas si incroyable que ça. Alors par pitié prends tes affaires et casse-toi. Sors de ma vie comme t'as commencé à en sortir il y a quelques mois et fous moi la paix.

Il me regarde droit dans les yeux sans rien dire, j'ai l'impression que les mots lui manquent mais qu'à la fois, il ne sait pas de quoi je parle concernant cette vidéo.

Wassim : de quoi tu me parles là ? Quelle vidéo ?

Il ne sait pas où alors comme c'est un menteur il veut me faire croire qu'il ne sait pas.

Moi : tu étais où hier ?

Il semble réfléchir puis il se raidit, il se rappelle enfin de ce qu'il a fait.