Chapitre 30

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Salam aleykoum / coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Sékou relève la tête et hoche la tête et je comprends que le compte y est, je lui hoche la tête en retour. L'homme qui était avec le turc finit aussi le compte et lui hoche la tête aussi il comprend qu'on a respecté notre part du marché.

Le turc me hoche la tête en souriant et je fais de même.

Le turc : salam aleyküm.

Moi : aleyküm salam.

Je me retourne et Sékou fait de même puis on se dirige vers notre voiture avec le sac rempli d'argent tandis que le turc finit sa cigarette sur le capot de son Audi en nous regardant.

Ça me rappelle directement Wassim...quand il fumait sur le capot de sa voiture et que je le trouvais incroyablement beau et dégageant un p*tain de charisme.

Je détourne le regard que j'avais planté sur le turc et je monte à bord de la voiture cette fois-ci côté passager et Sékou côté conducteur.

On démarre et mes pensées se dirigent directement sur le retour sur Paris et tout ce qui va suivre par la suite...

                                     {•30•}

{...}

*14h49*

Nous venons de passer la frontière qui nous séparait de la France, nous sommes donc à environ 1/3 du trajet.

Entre temps nous avons eu le temps de manger, chanter et tout ça m'a fatiguée à un point inimaginable.

Mes yeux sont hyper lourds mais j'essaie de lutter contre mon sommeil pour profiter de dormir en rentrant chez moi.

Sékou : quand on rentre je te dépose et je dois faire un truc en vite fait et je repasse après à l'appartement Insh'Allah.

Je me raidis et m'installe plus droitement sur mon siège ce qui m'empêchera de dormir.

Moi : oui pas de soucis, t'en as pour longtemps ?

Sékou : euh je dirais une heure un truc comme ça.

Moi : bah c'est bon tranquille, tu vas faire quoi ?

Sékou : euh..bah..un truc sans importance.

Au même moment l'écran de son téléphone s'allume et je vois une notif « Fati ❤️ » mes yeux se dirigent vers cette notif en même temps que lui.

Je relève les yeux en même temps que lui et on se regarde, on s'est compris directement.

Moi : ah voilà l'objet de ta sortie enfaite.

Il est tout gêné et ça m'a fait rire, j'avais l'habitude d'être à l'aise avec les potes de mes frères après tout c'est comme mes frères.

Mais quand il s'agit des filles ils n'en parlent que très rarement et en général ce n'est jamais la titulaire.

Ils ne me racontent pas non plus leurs histoires d'un soir et j'espère pour eux qu'il n'y a pas de ça.

Soukaina : L'exception à la règleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant