Chapitre 52

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Salam Aleykoum / Coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Ayoub : je ne peux pas te croire...c'est impossible...

Moi : tu veux une preuve ?

Ayoub : ouais.

Je sors l'arme de mon jogging et la jette sur ses genoux...

Il écarquille encore les yeux avant de souffler un « p*tain... »

C'est exactement ça...

P*tain...

Je venais de lui révéler que c'était moi le gérant...donc oui...

P*tain...

{•52•}

Les secondes passent...et aucun mot ne sort de sa bouche...

Le stress augmente en moi mais je ne dis rien, pas avant qu'il ne parle en premier.

Il finit au bout de plusieurs longues secondes par soupirer avant de relever la tête vers moi.

Ayoub : comment tu t'es retrouvé à faire ça ?

Moi : très...très longue histoire...

Ayoub : j'ai tout mon temps.

Moi : bon...tu te rappelles de ce qui s'est passé avec Ibrahim ?

Ayoub : ouais ?

Moi : d'ailleurs il s'est réveillé tout à l'heure.

Ayoub : jure ?

Moi : oui !!!

Ayoub : vas-y je le dirai aux autres on passera le voir.

Moi : oui insh'Allah !! Par contre il a perdu la mémoire donc c'est possible qu'il puisse ne pas se rappeler de vous.

Ayoub : pour toujours ?

Moi : non...il doit faire de la rééducation.

Ayoub : ah bah tant mieux...continue ton histoire !!

Moi : ah oui...après ça Sofiane s'est retrouvé en prison donc c'est Wassim qui a repris, sauf que quand nous sommes allés voir mon imbécile de frère il a confié à Wassim la mission de nous venger le temps qu'il purge sa peine.

Ayoub : qu'est-ce qui peut être impulsif ton frère, il ne réfléchit jamais ou quoi ?

Moi : non ça ne lui arrive jamais, même Imrân réfléchis plus que Sofiane. Enfin bref, Wassim m'a appris à gérer tout ça en me faisant croire que je serai son bras droit mais c'était faux.

Ayoub : il t'a juste appris à gérer le réseau pour ensuite partir c'est ça ?

Moi : c'est exactement ça...

Ayoub : tu le vis mal j'imagine, vous êtes très proche.

Moi : oui mais visiblement ça n'a pas l'air de compter pour lui...mais tranquille maintenant je m'en fous. Je lui en veux certes mais il n'est plus rien à mes yeux....

C'est ça Soukaina...essaye de les convaincre...mais tu ne réussiras jamais à te convaincre du contraire.

Ayoub : ouais je vois, tu le vis comme une trahison...

Moi : oui, clairement. Mais c'est bon ce n'est pas grave. On va aller te chercher de l'argent là où je le stocke.

Ayoub : où ça ?

Soukaina : L'exception à la règleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant