Chapitre 65

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Salam aleykoum / coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Zayan : d'ailleurs à partir de demain vous commencez à apprendre à tirer avec les pistolets, ça sera Soukaina qui vous l'apprendra.

On acquiesce tous, j'espère pouvoir bien gérer l'entraînement de demain...

Zayan : et demain soir il y aura un gala avec tous les mafieux du Mexique.

Nouhayla : quoi ?

Zayan : oui, il faut que tout le monde sache que je suis de retour, il y en a pas mal que je connais, vue que je fais affaire avec eux.

Eh bah...il enchaîne direct lui. En plus on doit tous être là...

Moi : tu ne perds pas une seconde toi.

Zayan : il le faut bien, donc demain apprêtez vous avec de belles robes.

Demain risque d'être une grosse journée...

{•65•}

{...}

*07h58*

Je descends au salon après m'être préparé depuis 7 heures du matin. J'attendais maintenant que tout le monde arrive pour l'entraînement.

Je n'ai rien dormi de la nuit, comment dormir avec le jet-lag ?

Wassim est là, je sens son regard sur moi que j'ignore volontairement. Ce matin je ne suis pas d'humeur pour une raison qui m'échappe, sûrement la fatigue.

Moi : je vais fumer, quand tout le monde est prêt, vous m'appelez.

Je sens le regard des personnes présentes dans la pièce sur moi. Mais je me dirige tout de même vers le jardin.

Zayan me toise du regard, ça ne lui plaît pas du tout ce que je viens de dire, mais il ne peut rien faire et je pense qu'il voit que j'ai besoin de ça...

Je sors du salon, pour me retrouver dans le jardin.

Dès le matin, il fait déjà bon au Mexique, j'ai donc mis un débardeur noir avec une longue jupe en satin noire accompagnée d'une fente et des sandales, modèle Oran de Hermès que je me suis permis d'acheter pour mon plaisir personnel.

Je sors une cigarette de mon paquet avant de la coincer entre mes lèvres et d'allumer l'extrémité de cette dernière à l'aide d'un briquet.

J'inhale les cochonneries à l'intérieur de cette m*rde et en recrache ce que je peux recracher...

J'ai besoin de me calmer..c'est un bon moyen...même s'il est mauvais pour ma santé et ma foi.

Je tapote la cigarette pour faire tomber l'excès de cendres restant accroché à cette dernière. Je décide de m'asseoir sur le bord de la piscine, elle est énorme. Je n'ai toujours pas été me baigner mais ça ne saurait tardé.

Je commence à penser à Wassim et à ce qu'il a dit hier devant tout le monde. Il n'a pas froid aux yeux...

Mais, rien y fait...j'ai toujours la haine contre lui...même des jours après, des semaines après, des mois après .

Soukaina : L'exception à la règleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant