Chapitre 42

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Salam aleykoum / coucou

Journal de Soukaina...

Résumé :

Je m'approche tout doucement, la porte est entre-ouverte alors j'essaie de me cacher en voyant ce détail mais j'ai la vague impression que Wassim m'a vu.

Mais je ne pense pas...enfin j'espère.

Kassym : je vais lui envoyer un message pour savoir où elle est.

Wassim : ouais parce qu'elle met sa vie.

Bon...c'est qu'il sait que je ne suis pas là.

Kassym : alors tu pars quand ?

Wassim : ce soir, c'est pour ça j'attends qu'elle arrive que tu lui expliques tout pour que je me casse.

Kassym : tu ne vas pas lui dire ?

Wassim : non, je n'ai rien à lui dire.

Kassym : bah pourquoi ?

Wassim : comment ça pourquoi ? Bah je m'en bats les c*uilles d'elle c'est simple frère.

Alors c'est pour ça que tu m'ignores...

{•42•}

J'avais l'impression que mon monde était en train de s'écrouler un peu comme les îles de la personnalité dans le film « vice versa ».

Je réalisais sans trop réaliser ce que je venais d'entendre...

Donc tu t'en fous de moi Wassim ? Pourquoi tu ne me le dis pas hein ? Pourquoi ?

J'essaie de me ressaisir avant de sombrer dans une profonde tristesse. Je décide de franchir la porte et arriver à leur chevet.

J'essaie de paraître le plus neutre possible, je dis ça parce que je ne veux absolument pas qu'on voit sur mon visage que j'ai été profondément blessée par ce que Wassim venait de dire à mon égard...ou encore la haine incommensurable qui allait se saisir de moi quand je finirai par réaliser ses paroles.

Moi : je suis là, qu'est-ce qui a ?

Kassym : euh...eh bah...

Il semblait mal à l'aise tout en ne trouvant pas ses mots, assez compréhensible il craignait que j'ai entendu ce que l'autre trou du c*l avait dit.

En parlant de cet immense c*nnard son visage était neutre, il avait posé son regard nonchalant sur moi, il me détaillait de haut en bas.

Pas méchamment mais de façon tellement neutre que ça en deviendrait presque méprisant.

Je le regarde à mon tour en le regardant de travers laissant percevoir toute la haine qui s'emparait de moi plus que la tristesse en tout cas en surface.

Moi : bon ? Tu vas parler je n'ai pas que ça à foutre.

Kassym : il faut que je te parle.

Wassim : je décale moi.

Je réprime l'envie de lui lâcher mes paroles les plus tranchantes en pleine face. Espèce de lâche.

Moi : c*nnard va.

Il ne relève même pas la remarque et quitte doucement la pièce puis quelques secondes plus tard l'appartement après avoir claqué la porte.

Moi : bon vas-y parle.

Kassym : Wassim doit aller régler des affaires donc c'est toi qui dois à nouveau gérer.

Moi : comme j'ai l'air d'être le remplaçant, je suis intérimaire moi ?

Soukaina : L'exception à la règleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant