Soukaina : L'exception à la règle

Chapitre 49

Salam aleykoum / coucou

Journal de Soukaina....

Résumé :

Moi : alors...euh...pour la faire courte je suis allée chez Hayat, j'ai croisé Lamine et ses potes dont Souleyman et vas-y il m'a provoqué en parlant de mes frères et Wassim, ça m'a énervé et sans réfléchir je l'ai planté.

Kassym : ya Rabbi pourquoi cette fille n'est pas normale.

Je me retiens de rire parce que ce n'est absolument pas le moment de rigoler.

Sékou : mais ça ne va pas dans ta tête ou quoi ? T'es sérieuse ??

Moi : bah...je ne sais pas ce qui m'a pris...en plus je ne regrette pas mon geste.

Ali : comme si ce n'était pas suffisant.

Moi : à vrai dire...ce n'est pas ça le pire.

Sékou : parce que c'est possible de faire pire que planter un mec ?

Moi : bah là...pour le coup oui...

Kassym : qu'est-ce qui s'est passé après ? Ne me dis pas qu'il est mort.

Sékou : Eh Dieu, ne me dis pas qu'il est mort sinon tu risques de vite le rejoindre.

Moi : non il n'est pas mort..enfin pas que je sache...

Mehdi : alors c'est quoi ?

Moi : bah Lamine m'a posé une question...

Sékou : quelle question, parle là, p*tain.

Moi : il a dit que ma réaction face à ce que je venais de faire n'était pas normale et donc il m'a demandé si c'était moi qui avais repris les affaires...

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J'attends leurs réactions...

C'est long, enfin pour moi c'est long...

J'ai l'impression que ça fait une éternité que j'ai dit la phrase que je venais de dire...

Je baisse la tête, je n'ose pas prendre le risque de croiser un de leurs regards.

C'est bien la première fois que je baisse la tête tellement le moment que je suis en train de vivre me mets particulièrement mal à l'aise.

Ce n'est même pas de honte ou de culpabilité que je baisse la tête, c'est vraiment parce que je suis gênée par le silence qui s'est imposé depuis que j'ai dit ce que m'avait demandé Lamine.

Et là...la première réaction arrive et pour le coup je ne m'attendais absolument pas à ce genre de réaction.

J'entends Imrân se taper un fou rire, mais pas un fou rire de nerf...non, non !! Un vrai fou rire.

Un fou rire qui vient du coeur, je relève la tête pour le regarder et il est littéralement en train de se marrer, il en a les larmes aux yeux.

J'arque un sourcil et un sourire en coin m'échappe, son rire est trop communicatif.

Tous les regards se posent sur lui sauf celui de Sékou qui regarde un point invisible dans la pièce.

Un nouveau silence de mort s'installe quand Sékou ouvre sa bouche.

Sékou : PARCE QUE ÇA TE FAIT RIRE LA P*TAIN DE TA MÈRE IMRÂN ?!

Il ne faut que quelques secondes pour qu'il se noie à nouveau dans un fou rire incontrôlable.