Une nuit dans les bras du sultan

Chapitre 30

L'imam commença enfin la cérémonie. Farid était trop obnubilé par la beauté frappante de la jeune femme pour écouter les paroles du viel homme qui récitait une longue prière dédié en l'honneur du mariage.

La robe que la jeune femme avait choisie était à couper le souffle. Digne d'une vrai reine, des perles scintillantes ornaient le décor de la toile, rendant ainsi la beauté de la robe unique. Sa belle était maquillée avec soin mais légèrement. Les bijoux qui ornaient son cou fin et ses oreilles avaient été choisis par lui en personne, un cadeau inestimable qu'il avait pris le temps de chercher dans les joyaux du palais.

La cérémonie se passa très vite. Après avoir échanger leurs vœux à tour de rôle en enfilant leurs bagues respectif,  ils s'embrassèrent devant la foule d'invités.

Sadia laissa une larme discrète couler le long de son visage rayonnant de joie. Des pétales de fleurs leur tombaient sur la tête,  un moyen de leur souhaiter un pure bonheur. La jeune femme avait était encore emporter par l'émotion en voyant sa mère sourire pour elle avec fierté et son fils qui avait les yeux illuminés. Même sa collègue de travail Patricia pleurait de bonheur pour elle. Elle était surprise de la voir ici le jour même de son mariage et elle se promis de lui faire la bise une fois libre.

Des youyous retentissaient fort au dehors. Le peuple était venu assister au mariage de leur roi.

- Je croyais que ton peuple n'allait pas venir; lança t'elle à Farid en avançant dans l'immense allée qui devait les mener à la sortie, accrochée à son bras puissant.

- Mon premier mariage n'était pas aussi grandiose. C'était uniquement sur du papier , rien d'autre ! Déclara Farid catégorique.

- Oh...

Des cris de joie retentissait , la foule leur témoignait du respect.

À présent,  Sadia se dirigea vers le lieu destiner pour le couronnement. Les cris retentissaient encore plus forts lorsqu'ils furent non loin de la foule.

Le lieu destiné était non loin de l'endroit où ils avaient scellé leur destin.

- Tu es prête ? Demanda Farid.

- Oui...enfin je crois... bredouilla t'elle .

- Tu n'as pas à avoir peur habibti, je serai là pour te guider.

Farid l'entraîna exactement à l'endroit où aura lieu le couronnement. L'imam qui les avait marié se tenait fièrement non loin d'eux avec les équipements nécessaire pour le déroulement du couronnement de Sadia.

Au bout de dix minutes,  l'imam commença enfin à réciter une longue prière dans laquelle tout le peuple prit part. Ensuite, Sadia fut contrainte de se mettre à genoux. Farid s'empara du sabre sacré qui existait depuis bientôt 200 ans et la plaça sur l'épaule gauche de la jeune femme. Il récitait les paroles sacrées, débutant ainsi le couronnement de la jeune femme.

Trente minutes s'écoulèrent dans lesquelles le peuple accueillait leur nouvelle reine, et ceci dans le bon sens du terme.

Après toute cette cérémonie, le moment était venu pour la jeune femme d'être accueillis par le peuple qui bien sûr , n'hésitait pas à envoyer des fleurs et autre accessoires de bien venu pour leur nouvelle reine.

Sadia les salua de la main en souriant avec émotions. Jamais de sa vie, elle n'aurait cru que cela puisse être possible. Être accueillit aussi bien par un peuple qui n'était pas le sien.

Elle était à présent la sultane de Rujdhabi et n'en demeurait pas moins inquiète des lourdes responsabilités qui l'attendait.

Son mari la guidait vers la voiture qui devait les ramener au palais. Bien sûr, ils serait séparé parce que selon la coutume , l'homme et la femme devrait fêter à part au début des festivités.

- Tu me manques déjà habibti, lança le cheick en embrassant sa main lorsqu'ils furent dans la voiture devant les ramenés au palais.

Ils étaient suivit par plusieurs autres voitures et d'autres gardes postés sur des chevaux royaux.

- On se retrouvera tout suite après Farid! Rétorqua la jeune femme .

- Je sais, mais j'aurais préféré t'avoir pour moi, rien que pour moi...

Les joues en feu, Sadia accepta volontiers le baiser que Farid lui donna. Ils s'embrassèrent durant plusieurs secondes et la jeune femme sentit une chaleur naître dans son bas ventre.

Un grognement féroce sortit de la gorge du sultan. Il garda sur la jeune femme un regard percé par le désir; le désir de la faire sienne à jamais.

La voiture pénétra alors dans le palais. Le soleil était encore à son zénith et la première réception devait avoir lieu ce soir.

Plusieurs figures politiques et autres seraient présents.

Sadia sentait son stress monter au maximum mais essayait tant bien que mal de gérer ses ressentis.

Après avoir été accueilli par le personnel au complet, Sadia se retira dans sa chambre. Deux des filles de Sahed l'attendaient; il s'agissait de Salima et Maliya.

- Nous vous avions préparé plusieurs robes,  vous devriez juste choisir celle qui vous plaira votre altesse.

Sadia grimaça légèrement à l'entente de ce mot qui lui était destiné.

- Oh, surtout pas! Je ne veux en aucun cas que vous m'appeliez comme ça !

- Mais ce sont les règles ! Et aussi un signe de respect à votre égard.

- Je m'en fiche royalement de ces règles,  je vous interdis de m'appeler comme ça,  et encore moins de vous incliner devant moi. C'est plus qu'embarrassant! Rétorqua la jeune femme à l'encontre des deux sœurs.

Ces deux dernières acquiesçèrent lentement.

- Bien! Maintenant,  aider moi à enlever cette longue robe. S'enquit Sadia avec un rayonnant sourire.

Maliya desserra la ficelle qui retenait la robe. Sadia poussa un soupir d'aise,  car elle avait l'impression de suffoquer.

Elle regarda à tour de rôle les robes traditionnelles disposer sur le grand canapé.

- Prenez tout votre temps, nous avons plus de 8 heures devant nous avant que la soirée ne commence. Dit Salima en souriant légèrement.

Amra et Doulda entrèrent dans la chambre avec plusieurs choses en mains, suivit de Sandra, sa mère.

- Comment se porte notre chère mariée ? Demanda cette dernière en souriant fièrement.

- Comme un charme! Répondit Sadia en souriant à son tour.

- Vous devriez manger un peu, vous n'avez rien avalez depuis hier! Insista Doulda en lui tendant un plateau riche en mets délicieux .

- Mon estomac était crispé !

Les femmes se mirent à rire légèrement.

- Amra sera charger de vous maquiller, dit Salima en lui montrant une robe pourpre.

Sadia secoua la tête d'un hochement négatif.

- Et pourquoi pas celle-là , s'enquit sa mère en lui montrant une autre robe traditionnelle rouge fleurit.

- Non plus! Grimaça Sadia légèrement.

Elle se leva de son siège en prenant au passage un biscuit et alla visionner elle-même les autres robes.

Au bout de cinq minute, elle opta pour une robe traditionnelle crème,  dont la nuance du décor transparent fondait avec les quelques diamant qui y scintillaient.

- Je pense que celle-ci sera parfaite ! Déclara telle les yeux excités.

- Excellent choix! Approuva sa mère en venant se placer près d'elle.

- Allons, mettons nous vite au travail ! L'heure presse!

Toutes les filles se mirent à dorloter la jeune femme et sa mère,  elle, les avait laisser pour aller se rafraîchir un peu.

Sadia se laissa traiter comme une princesse. On aurait dit un vrai compte de fée et en aucun cas, elle ne voulait que ce rêve parfumé de paillette ne s'arrête.

Oh ça oui, en aucun cas.