Chapitre 12

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Après maintes protestations, Vladimir céda enfin. Il fut conduit dans sa chambre accompagné de l'infirmière.

- Bon, ben moi, je vous laisse! dit Patricia en filant rapidement vers la sortie tout en jetant un rapide coup d'œil reveur à l'endroit du cheik.

A présent seuls, Farid vint se placer près de Sadia, qui fuyait son regard à tous les coups.

- Je ne pense pas que c'est une bonne idee de me fuir! débuta Farid après avoir observer la jeune femme à bon nombres de reprises.

-Je ne vous fuis pas; je ne pense pas que je suis en état de me sauver! rétorqua Sadia d'une voix mal assurée.

Cette dernière regardait l'homme s'approcher plus près d'elle, jusqu'a ce que son parfum vienne lui chatouiller les narines. Elle se sentit embraser de l'intérieur tout à coup. Il lui faisait mille effet. 

Oh! Non! Ce n'était pas du tout le moment de rêver. Se répéta t-elle. 

Farid se positionna devant la jeune femme et l'observa encore.

Dieu! Qu'elle était belle!!

Par Allah, il ne savait plus depuis quand il avait vu une aussi belle créature.

Mais se rappelant rapidement comment elle avait filé sans laisser d'explications, il fronça légèrement les sourcils.

- Quoi? Pourquoi vous me regarder comme si j'étais une voleuse!? Questionna Sadia en remarquant l'expression changeante du cheik.

-Pourquoi vous vous êtes sauver il y a huit ans? interrogea t-il sans alerte.

Cette question heurta la jeune femme au point ou elle se sentait perdue.

Comment expliquer à cet homme qu'elle s'était enfuie parce qu'elle avait pris peur, surtout après une nuit aussi irréelle pour elle.

Elle lui avait donner sa virginité sans réfléchir une seconde. 

- Vous êtes muette maintenant! Pourtant, ce n'est pas dutout cette impression que vous donniez quelques heures plus tôt. Susura Farid avec amusement dans les yeux.

-Arr! Arrêtons de tourner autour du pot et dites moi ce que vous me voulez! pesta la jeune femme en un roulement des yeux.

-Savoir pourquoi vous êtes partie comme une voleuse! riposta Farid.

-Je ne suis pas partie, je..

- Ah oui! Pourtant, ce n'est que ça que j'ai trouvé le lendemain à mon réveil! rétorqua Farid  en montrant le pendentif à Sadia,

Une émotion toute particulière traversa la jeune femme. Le roi avait gardé son pendentif durant toutes ces années !! Elle n'y croyait pas une seconde! Pourtant c'était bien vrai.

- J'étais malade de rage ce matin là, surtout en voyant que j'avais affaire à une vierge!!! récrimina Farid les yeux en feu.

- Et bien, une partie de moi était restée quand même! récrimina Sadia pince sans rire, en grimaçant légèrement .

- Mais vous étiez vierge!!! Persista Farid de plus belle.

-Et consentante !!! rétorqua Sadia un peu mal à l'aise, surtout à la tournure que prenait la discussion.

Pendant quelques secondes, ni l'un, ni l'autre ne parlats, jusqu'à ce que Farid reprenne;

-En tout cas, moi j'ai vraiment aimé notre nuit! lacha t'il contre toute attente avec un sourire ténébreux .

Embarrassée, Sadia se retenait de rougir devant l'homme, qui en ce moment était diablement sexy.

-Je...

La porte s'ouvrit brusquement, laissant place au conseiller de Farid.

-Sire! Je vous pris de m'excuser, mais il faut que vous veniez tout de suite. 

Au ton et expression employés par ce dernier, Farid sû que c'était super important. Il accorda un dernier regard à la jeune femme qui en disait un"je n'ai pas encore fini avec toi!", l'a salua de la tête et quitta la chambre d'un pas pressé.

-Enfin seule! bougonna Sadia en pouffant sobrement.

Elle ferma les yeux un peu et se mit à penser.

Apres toutes ces années, à espérer revoir l'inconnu du bar; le voilà enfin qui se présentait à elle. Mais, la peur s'était emparée d'elle à l'instant ou elle l'avait vu. Elle ne savait plus quelles sortes d'émotions l'a traverserait sur le coup. 

Morphée s'empara de la jeune femme afin de la transporter dans un rêve ou le désir primait beaucoup plus, un désir ou le roi désertique et elle partageait mutuellement l'un pour l'autre, un désir pur et sauvage.

~

- Comment??!! hurla farid ivre de rage.

Sahed blémit de peur suite au brutale changement d'humeur de son roi. Son visage était déformé par une colère cruelle.

-Nous sommes désolé sir! Nous n'avons rien vu venir. dit son conseiller d'une voix blanche.

Farid était dans tous ses états; son cousin qu'il recherchait depuis quatre ans avait refait son apparition subitement et commençait à terroriser la partie nord de son pays, dans des villages assez lointain.

-Nous allons tout faire pour le retrouver sire! J'ai déjà mis en place des dispositions rudes dans tous le pays.

-Bien Sahed! Alors prend avec toi deux de mes gardes et rentre au pays. Mais ne prend pas mon avion privé, c'est un peu risqué pour le moment. Continue de faire sécuriser tout le territoire, Zaphir est très intelligent et rusé. Il cherchera à conquérir les petits terroirs, les villages éloignés avant de m'attaquer directement.

-Bien votre altesse! Mais si je peux me permettre de vous le demander, et concernant l'investissement que comptait faire monsieur Plotovish sur nos terres?

- Pour l'instant, Vladimir doit prendre du repos, et sa secrétaire de même. Je pense que cela pourrait attendre. D'ici peu, nous devons mettre la main sur Zaphir qui ère depuis trop longtemps dans les parages. rétorqua Farid en passant une main dans son visage fatigué.

Sa colère n'avait pas totalemnt disparut, mais ses idées redevenaient plus clairs. Il fallait prendre une décision, et ce, au plus vite. 

Son conseiller venait de le quitter; par contre, lui tenait encore rester à l'hôpital. Il voulait revoir la jeune femme une dernier fois avant de partir à son hôtel.

Il partit en direction de la chambre dans laquelle siégeait Sadia, ouvrit la porte doucement et tomba sur une scène des plus fantastique. 

La jeune femme était complètement perdue dans un sommeil ou Morphée l'a transportait littéralement. Fasciné, Farid pris son temps pour étudier chaque trait de la jeune femme. Elle avait un visage rond, un nez assez fin et droit, ses cils étaient longs, sa peau avait une belle couleur d'hébène; et que dire de ses lèvres pulpeuses, elles incarnaient la tentation.

 Là tout de suite, il n'avait qu'une seule envie, poser ses lèvres contre les siennes afin de revivre cette même folie d'il y a huit ans.

Il s'approcha d'elle encore plus près. La tentation de la toucher était beaucoup plus forte. Il toucha son visage légèrement et pû sentir à nouveau la douceur de sa peau qui l'avait rendu fou quelques ans plus tot.

Il se retint de justesse à ne pas effleurer ses lèvres de ses doigts et recula d'un pas. Avec regret, il décida de quitter la chambre afin de ne pas commettre l'irreparable. 

Il se promis de revenir le lendemain afin de lui parler; elle ne lui avait pas encore dit le pourquoi de sa fuite. 

Dehors, l'air était frais, et il faisait nuit.  Farid respira un bon coup, mains dans les poches, il sentit le pendentif de la jeune femme ; il l'a pris, l'a serra dans sa paume tout en se faisant la promesse de ne pas l'a laissé filer encore une fois.


Une nuit dans les bras du sultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant