Une nuit dans les bras du sultan

Chapitre 16

Un vent frais les accueillaient au-dehors. Farid ouvrit la porte à Sadia et celle ci monta dedans sans attendre. Le cheick monta à son tour et ordonna au chauffeur de démarrer.

Sadia était plongée dans ses réflexions et Farid en profitait pour l'observer de plus près. Elle était belle à damner ! Farid se demandait comment était t'il possible qu'elle n'ait pas d'amant. Pas même mariée au cours de toutes ces longues années.

- Je vous trouve bien pensante Sadia!

Cette dernière sursauta légèrement en sortant de sa torpeur .

- Non, ce n'est rien. Balbutia t'elle en affichant un mince sourire.

- Je doute ma douce! Vous semblez ailleurs , insista t'il en dardant sur elle un regard perçant.

- Je me demandais juste pourquoi ... ce changement d'humeur tout à l'heure. Murmura la jeune femme hésitante.

- Ah, ce n'est rien qalbi, juste les affaires. Tu n'y es pour rien. Contra le cheick en essayant de ne pas penser à cette brève conversation qu'il avait eu avec son conseiller un peu plus tôt qui concernait son pays.

La voiture pris un virage vers la droite. La nuit était belle et bien présente,  exposant sa nudité sensuelle accompagnée d'un vent qui faisait danser les feuilles des arbres et des étoiles qui s'incrustaient en elle afin de perfectionner sa beauté unique.

Au bout de plusieurs minutes, la voiture s'arrêta enfin devant la demeure de Sadia.

- Encore une fois , merci pour ce délicieux dîner.  Débuta Sadia en ce retournant légèrement pour lancer un regard au sultan

- Merci plutôt à vous de m'avoir fait part de votre délicieuse compagnie ma douce! Susura t'il en lui baisant la main.

Électrocutée par l'effleurement des lèvres du cheick sur ses mains encore une fois, Sadia descendit rapidement de la voiture et se dirigea vers la porte d'entrée de sa maison. Avec un dernier regard en arrière elle vit le cheick sourire diaboliquement en refermant la portière de la voiture.  Puis celle ci s'éloigna rapidement.

Sadia entra alors dans sa maison et fut surprise de trouver son fils assis dans un fauteuil du salon, la mine déconfite.

- Djamel mon ange, que fais tu ici et à cette heure !!

L'enfant ne répondit pas tout de suite mais lança tout de même un regard à sa mère,  un regard plein de tristesse et d'interrogations.

Sadia s'approcha de plus près et s'agenouilla en face de son fils en lui caressant le visage .

- Qu'est-ce qui ne va pas trésor ? Demanda telle un peu perdue face au comportement inhabituel de son enfant.

- Pourquoi papa ne veut t'il pas de moi maman? Lâcha l'enfant brusquement.

Cette question gifla Sadia jusqu'à lui donné le tournis.

- Qu'est-ce qui te fait dire ça mon ange ?

- Il n'est jamais là. A l'école,  les enfants parlent de leurs pères et de ce qu'ils leur montrent. Parfois , ils viennent même les chercher . Moi cest différent! C'est parce qu'il ne m'aime pas hein maman ?!

Cette expression amère qu'affichait son fils déchira Sadia. Elle se devait de trouver une solution afin que son fils cesse de souffrir de cet absence paternel qui perdurait depuis huit ans.

- Mon ange! Je t'interdis de dire des choses aussi tristes. Ton père certe n'est pas prêt de toi, mais t'aime plus que tout !

- Pourquoi il ne m'appelle jamais maman ?