Sadia se sentait un peu mieux , mais avait tout de même quelques migraines insoutenables. Elle s'y faisait avec le temps.
Trois mois venait de s'écouler depuis son terrible périple. Elle avait pû recouvrer la vue comme elle l'avait si bien souhaiter , et ses oreilles répondaient un peu plus chaque jour.
Chaque heure comptait pour elle , chaque seconde était si précieux à ses yeux.
À présent au chevet de son fils, elle priait que le ciel l'entende à nouveau pour un quelconque miracle.
L'enfant ne présentait aucun signe de vie. Son souffle était si faible que Sadia en avait le cœur serré.
- Tu devrais te reposer chérie, tu es là depuis cinq heures.
Sadia se redressa pour apercevoir son mari fraîchement lavé et rasé.
- Je sais, mais je ne peux m'empêcher de rester près de lui... répondit Sadia en jeta un regard désolé à son fils.
- Il est fort Sadia, il se battra ! Rétorqua Farid en embrassant le front de sa femme.
Sadia hocha de la tête avec un faible sourire.
Depuis trois mois qu'elle attendait patiemment le réveil de son bébé. Elle se souvenait aussi le jour ou elle l'avait découvert branché à tous ses files , elle s'était évanouie la seconde suivante en poussant un cri d'horreur. Découvrir son fils dans cet état l'avait complément abattue. Elle qui s'était dit que son fils n'était pas si grave qu'elle l'avait vu parterre, le jour de l'explosion.
Sadia sortit de sa torpeur en suivant son mari dans le couloir. Elle jeta un dernier regard vers son fils et ferma la porte. Elle boitait légèrement mais pas trop.
- Je veux rester encore Farid.
- Oui, mais tu dois avaler quelque chose avant tout.
- Je.. je n'ai pas très faim tu sais. Rétorqua Sadia avec un goût amer dans la bouche.
- Ce n'est pas négociable Sadia, viens...
Farid l'entraîna hors de l'hôpital. Bien sûr, au début de leur attentat, l'affaire avait fait gros bruit. Les journalistes du monde entier en parlait.
Mais ici, à Rujdhabi, il avait interdit aux paparazzis de se position devant l'hôpital et même devant son palais. Premièrement pour des mesures de sécurité et aussi pour éviter trop de radotage.
Déjà que l'on considérait que son fils était peut-être mort. Mais il ne pouvait plus supporter le teint blême de sa femme chaque fois qu'elle faisait les nouvelles et que lon parlait de son fils.
Une voiture blindée les attendait.
- Où allons nous ? Questionna la jeune femme.
Elle était vêtu d'une longue jupe noire et d'un haut de la même couleur. Des sandales plats assortis habillaient ses pieds. Ses long cheveux crépus étaient retenues dans un énorme mouchoir. Genre, style africaine quoi.
Ils montèrent la voiture et bouclèrent leurs ceintures.
- Dans un restaurant qui est mien. Il n'est pas loin de l'hôpital.
La voiture s'engageait sur la route un peu déserte.
Sadia avait un peu peur mais prenait sur elle. Il ne fallait pas inquiéter Farid plus qu'il n'était.
Elle avait même pû remarquer les cernes de ce dernier et sa perte de poids.
Un juron sorit de la bouche de son mari l'arrachant à ses pensées. Elle détourna sa tête pour voir que plusieurs journalistes étaient campés devant le restaurant.
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Une nuit dans les bras du sultan
RomanceLorsque Sadia décide de reprendre sa vie en main après des et des années de dur labeur, elle n'avait pas prévu de tomber sur cet inconnu au charme envoûtant. Pire, elle cède à la tentation charnel et passe une nuit des plus magique entre ses bras. ...