Une nuit dans les bras du sultan

Chapitre 21

- Je viens d'apprendre que j'étais père ! Lâcha Farid contre toute attente glaçant au passage le sang de la jeune femme.

Sadia avala difficilement sa salive. Elle était prise dans un néant sans fin.

- Je...

-Tu comptais jouer la comédie encore longtemps ! Aboya Farid les éclairs dans les yeux en se levant, la respiration saccadée.

Blessée,  Sadia à son tour se leva du lit affolée.

- Quelle comédie ? Il n'y a aucune comédie la dedans ! Cria t'elle en donnant sa face à la fenêtre qui donnait sur un jardin merveilleux.

- Ah oui? Et bien explique moi comment se fait t'il que j'ai un sosie de huit ans ? Poursuivit t'il froidement en s'avançant dangereusement vers elle.

- C'est... inexplicable... murmura Sadia comme pour elle-même !

- Tu comptait l'élever seule pour qu'il puisse avoir une mauvaise image de son père ?

- Cest Faux ! S'exclama t'elle en se retournant brusquement avec une mine horrifiée.

Un léger vent vint caresser les joues de la jeune femme.

- Je ne savais même pas comment m'y prendre lorsque je t'ai reconnu! Tu pensais sérieusement que j'allais te crier " Oh! Mais j'oubliais ! On a construit un bambin lors de notre folle nuit de passion complètement irréfléchie! Tu veux que je te l'amène"

Agacé,  Farid se passa une main au visage avant de poursuivre ;

- Tu aurais tout même pu me dire que tu avais un enfant , qui plus est de moi!

- Tu m'aurais prise pour une folle !

- En aucun cas! Rétorqua le cheick en baissant un peu la voix d'un ton catégorique.

- Je ne suis pas ce genre de femme qui se jette sur les hommes riches et leurs colle un enfant par la suite afin de ...

Prise de cour, Sadia fut couper par un baiser vorace et sauvage de la part du cheick.

Surprise et tétanisée à la fois, elle se laissa aller et répondit par la suite au baiser urgent de Farid peu à peu.

C'était à la fois urgent et doux, comme s'il essayait de rattraper le temps perdu.

- Je t'interdis de dire un mot de plus Sadia ... murmura t'il contre ses lèvres.

La respiration saccadée, Sadia peinait à reprendre ses esprits. Au bout d'un effort surhumain,  elle lui dit;

- Je suis vraiment navrée , mais je ne savais pas comment m'y prendre pour  te dire que... que tu étais père et je....

Elle fut couper par un autre baiser, mais plus doux, toujours ferme et insistant.

Il tenait fermement son visage en coupe dans lequel il y plongeait ses yeux de jais.

- Je compte vous garder ici définitivement !

- Quoi??? Murmura la jeune femme perdue, sous le choc.

- Tu m'as bien entendu Sadia! Toi et mon fils, vous resterez ici à Rujdhabi !

- Mais, et mon travaille ? S'étrangla Sadia en se passant une main dans le visage afin de bien ancré la réalité dans son cerveau.

- Vladimir trouvera quelqu'un d'autre !

- Mais je suis en mission ! S'écria Sadia affolée.

- Et elle sera remplie! Rétorqua le cheick durement.