Chapitre 40

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Sadia esquivait les nombreuses tortures qui se trouvait sur la route poussiéreuse. Et, qu'il faisait chaud ! Mais ce n'était  pas le moment de se défiler ! Se disait t'elle intérieurement.

Elle apercevait enfin un village , beaucoup plus petit que le premier qu'elle avait visiter avec Farid. Et de ce qu'elle pu apercevoir, elle ne serait en aucun cas la bienvenue.

Les sbires d'Isadora étaient placés un peu partout. Sadia allait devoir se battre, et de surcroît, seule!

Elle fonça droit devant elle avec toujours le même objectif: retrouver son mari vivant.

Le soleil était presque couché sur les terres de Rujdhabi. Le feu ne mis pas longtemps à faire grand bruit.

Maîtrisant les armes depuis quelques mois, Sadia n'hésitait pas à abattre les hommes de cette femme qui autrefois avait été l'amante de son homme.

Tout un remue-ménage retentissait dans le petit village les gens couraient dans tous les sens. On voyait bien vite que ces hommes les avaient tenues en otage.

Soudain , Sadia entendu de nombreux galop. Elle se retourna pour voir plusieurs soldats de Farid qui étaient venus lui donner renforts.

Elle souria intérieurement avant de s'enfoncer au cœur de la ville.

De son côté, Farid combattait un lourd sommeil. Isadora venait de le droguer une seconde fois.

- Tu n'as pas en t'en faire Farid, personne ne te retrouvera ici ! Ce village est plus qu'éloigner.

- Je suis sûre du contraire ... murmura Farid avec espoir.

Connaissant ses hommes, ils n'allaitent pas l'abandonner de si tôt !

Et Sadia ! Oh sa femme! Qu'elle lui manquait énormément!

Elle devait être inquiète pour lui, au point de s'en mordre les doigts. Et, ceci n'était en aucun cas bon pour le bébé à venir.

- Tu devrais penser à nous Farid ! S'enquit la jeune femme sensuellement.

Farid éclate de rire , d'un faible rire.

- Nous? Connais tu vraiment le sens du mot nous? Tu ne peut même pas veiller sur ta propre soeur !

- Cette peste n'est qu'une vipère ! Elle a toujours eut toute l'attention depuis sa naissance ! Je ne la supporte pas !

Pauvre Rachelle! Se disait Farid intérieurement. Elle avait dû passer par de nombreuses épreuves avec cette folle.

Soudain, un brouhaha se faisait entendre au dehors. Puis la porte s'ouvrir brutalement sur un homme complètement tétanisé.

- Madame ! Il y a une femme qui est en train d'abattre tous nos hommes ! Non! Il y a toute une armée avec elle.! S'écria l'homme paniqué.

Isadora se leva complètement déroutée.

- Quoi?!

Farid lui , remerciait le ciel que ses hommes l'aient retrouvé. Cependant,  il se demandait qui était cette jeune femme assez courageuse pour bravé le danger.

Il fut coupé dans sa réflexion car Isadora venait d'abattre froidement l'homme qui était venue la prévenir plutôt.

-Bande d'incapables ! S'écria t'elle.

Elle brandissait son arme partout , comme une folle, cherchant une issue de secours.

Farid se sentait partir petit à petit vers les bras de Morphée. La drogue faisait bien son effet.

Puis, la porte vola en éclat pour laisser placer à la fameuse femme qui faisait trembler plus d'un. Farid n'eut le temps que de regarder l'ensemble de la jeune femme , et sa posture , plus déterminée que jamais,  en remerciant quand même le ciel d'avoir mis une femme aussi courageuse dans les parages.

Sadia regardait son mari qui tombait petit à petit dans les pommes. Et cette femme qui se tenait devant elle, telle une psychopathe,  n'arrangeait rien à la situation.

- Alors, c'est toi la fameuse Isadora ?! Demanda Sadia d'une voix détachée, tout en lui lançant un regard meurtrier.

Isadora leva fièrement la tête en brandissant son arme en direction de Sadia.

- Qui êtes-vous ? Et que me voulez vous?

- Vous, allez au diable ! C'est mon mari que je veux ! Lacha t'elle d'une voix sèche.

Les yeux de la fameuse Isadora se remplirent de haine.

Avant même qu'elle n'appuie sur la gâchette,  Sadia fonça sur elle. Et là,  une guerre sans fin venait d'y mettre pied.

Sasia maîtrisait le judo et le karatéka depuis l'âge de quinze ans; et malgré son âge avancé, elle n'avait pas perdu de sa superbe pour autant.

Bien sûr,  elle l'avait caché à son mari et a beaucoup d'autres personnes.

Elle enchaînait coup sur coup à l'encontre de cette peste qui était à l'origine de tout les malheurs de sa vie. Elle laissait à présent sa rage l'emporter.

Elle se vengeait pour tous ces pauvres orphelins qui avaient perdu leur parents dans des attentats, pour son fils qui souffrait sur un lit d'hôpital et qui ne présentait aucun signe de vie normal , pour son mari qui était complément amoché,  pour Rachelle qui s'était fait piéger à cause de sa naïveté en espérant gagner un peu d'amour de la part d'une grande sœur absente,  pour tous ceux qui ont souffert à cause de la jalousie et de l'égocentrisme d'une fille gâtée,  qui ne tolérait pas le bonheur des autres.

Sadia s'acharnait sur elle avec une rage non contenue. Elle laissait ses émotions prendre le dessus.

Sadia fut arrêter une heure plus tard par un des soldats de son mari qui était venue la prendre de force sur le corps inerte d'Isadora. Cette dernière avait rendu l'âme sous les coups violents de Sadia. Son visage était tellement amoché qu'on ne distinguait plus rien.

- C'est fini votre altesse ... chuchota Ibrahim, le soldat en question.

Sadia laissa libre cours à ses larmes longtemps contenue. Elle avait réussi à sauver beaucoup de personne en 24 heures!

En effet, cette femme détenait un réseau de traffic d'être humain,  dont beaucoup de jeune femmes du pays avaient été retrouvés dans des caves.

Sadia venait de délivrer le pays, sans s'en rendre compte.

Un peu plus tard, plusieurs ambulances étaient positionnées devant la bâtisse insalubre. Avec beaucoup de mal, et guidé par des hélicoptères, ces derniers avaient pu repérer ce village très éloigné de la civilisation.

Farid et Sadia furent rapidement prise en charge afin d'être transporté à l'hôpital. Quelques minutes plus tard, ils arrivèrent à l'hôpital où de nombreux paparazzis campaient, avec de multiples questions.

Pour l'heure,  Sadia voulait être près de son mari encore inconscient. Bien entendu, sa tenue ne manqua pas de faire grimper les commentaires. Elle fut photographiée à plusieurs reprises pendant qu'elle rentrait à l'hôpital, face à l'appuie dun ggarde, en restant près de Farid qu'elle aimait plus que tout.

Les journalistes ne pouvaient plus contenir leur soif d'en connaitre beaucoup plus.

"Comment avez-vous fait pour retrouver le cheick ?"

"Est-ce vrai que le roi avait une amante ?"

"Est-ce vous qui avez tué cette étrangère ?"

- Seriez-vous la sauveuse du royaume ?"

"Qui était cette femme complètement amochée ?"

Elle ignorait du mieux qu'elle pouvait les questions. Tout ce quelle voulait,  c'était de rester seule un moment afin de se retrouver un peu, et surtout, pour voir serrer son mari dans ses bras et que son fils se réveil enfin de ce coma éprouvant.

Ils étaient enfin libre du danger, et cela lui réconfortait plus que tout et lui permettait de garder un peu d'espoir.


Une nuit dans les bras du sultanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant