Une nuit dans les bras du sultan

Chapitre 13

Les premières lueurs du soleil faisaient deja leurs apparitions lorsque Sadia ouvrit tout doucement les yeux. Elle se sentait à la fois apaisée et boulversée. Sa nuit avait été des plus torrides. Elle s'était réveillée à plusieurs reprises au milieu de la soirée  en sueur , l'entre jambe en feu, à bout de souffle. 

Pire!

Elle avait l'ultime conviction que le cheik était revenu dans sa chambre.

Elle s'étirait un peu et se leva de son lit. Elle se sentait bien mieux que la veille. Elle alla se placer devant la fenêtre qui donnait sur une belle vue de la cour et respira l'oxygène du matin.

-Ah! Vous êtes réveiller ! lança une voix derrière elle.

Sadia se retourna pour tomber nez à nez avec un jeune médecin aux yeux bleus. 

- Je suis le docteur Julio Sanchez; Le docteur Philipe m'a chargé de vous consulter. lance t-il d'une voix suave.

Sadia hocha la tête et s'avança vers l'homme. Ce dernier lui lançait des regards brulants; mais la jeune femme demeura neutre comme si de rien était. 

Lorsque le docteur eut terminé, Sadia se dépêcha de sortir du lit pour aller prendre un bon bain. 

-Si vous avez besoin de quoi que ce soit, n'hésiter pas à me rappeler. susurra t-il à l'encontre de la jeune femme. 

-Oui bien sûr, merci! murmura Sadia en filant sous la douche, sans oublier de fermer la porte.

Radieusement mis en forme après une trentaine de minute, Sadia se contemplait dans le petit miroir que lui avait apporté Patricia plus tôt. Elle enfila également une robe volante et des sandales qui s'y trouvaient.

La porte s'ouvrit sur une Patricia au bord de l'exitation avec les mains débordant de bonne dégustation.

-Et surtout, je ne veux rien entendre!! devança t'elle avant que Sadia n'ouvre la bouche.

Cette dernière lui lança un sourire et s'empara du déjeuner que lui tendait Patricia.

-Merci! dit Sadia en s'asseyant sur le lit.

Elles mangèrent ensemble dans la bonne humeur jusqu'a ce que Sadia demanda;

-Tu as passé la nuit au bureau?!

-Oui, j'avais quelques travail a terminé.En passant, j'avais téléphoné hier soir chez toi afin de dire que tu ne rentrerais pas à cause du travail; surtout pour que ton fils de s'inquiète pas et que la dame de service reste!.

-Oui merci énormément. J'avais reçu un message de la servante. Il faut dire aussi que Djamel n'aime pas du tout lorsque je m'absente!

-Ce qui est normal! Il t'adore et tu es sa seule parente!

Sadia se rembrunit légèrement. Si Patricia savait que le père de Djamel était le sultan adoré de tous! Elle ferait une attaque.

Elle termina son repas suivit de son amie.

- J'ai entendu dire que le roi a passé toute la nuit ici? questionna Patricia brusquement.

Sadia lui jetta un rapide coup d'œil; cette dernière lui lança un regard rêveur.

- Je n'en sais rien Patricia! je dormais!! rétorqua Sadia en se levant rapidement .

-Ah ou! Pourtant, on vous a laissé seul tous les deux! Persista Patricia , sourire aux lèvres.

- Et?! Il m'a juste demandé si j'allais bien ! C'est tout!!

Patricia lança un regard plein de doute à Sadia.

- Que ça!!! J'aurai cru qu'il allait te sauter dessus!

-ARRRRRHHH!! Tu veux bien arrêter avec cette mauvaise plaisanterie! pesta Sadia les Joux en feu.

Patricia partit d'un fou rire en suivant la jeune femme qui se dirigeait vers la sortie.

Les deux jeunes femmes sortirent ensemble de la chambre. Dans le couloir, elles rencontrèrent le jeune médecin qui s'était occupée Sadia. Ce dernier lança un regard charmeur à Sadia. Elle lui fit un coucou de la main avant de poursuivre son chemin. 

-Eben!Eben! 

- Il m'a juste consulté gentiment ce matin! ralla la jeune femme à bout de son amie!

-Tu ne passe pas voir Vladimir avant de partir? demanda Patricia lorsqu'elles arrivèrent près de la sortie.

-Je passerai plus tard. Pour l'instant, c'est mon fils qui m'intéresse! rétorqua Sadia en ouvrant sa voiture.

-Bon d'accord, on se retrouve plus tard alors. Je passe au bureau récupérer quelques dossiers pour le boss.

Sur ce,  Patricia se dirigea vers sa voiture et démarra bien vite pour s'en aller.

- Madame! Madame! Cria une voix à l'encontre de la jeune Sadia qui démarrait à son tour sa voiture.

C'était le médecin qui était venu dans sa chambre quelques heures plus tôt.

- Ah, docteur Sanchez! 

- Oh! Appelez moi Julio! susura le jeune homme les yeux rêveurs.

- Y at-il un problème ?! Demanda Sadia

- Oh, non non! Je voulais juste vous rappelez de prendre vos médicaments matins et soirs!

- Euh oui! C'était marqué au bas de la prescription, merci!

- Eh bien, passez une bonne journée alors; rétorqua Julio avec un sourire sur les lèvres.

-Au revoir! cria Sadia en roulant vers la sortit de l'hôpital.

~

- J'ai entendu dire que votre conseiller est parti d'urgence! 

- Oui, c'est moi qui l'ai envoyé!

Verre à la main, Farid était positionné devant la fenêtre de la chambre de Vladimir. Il observait de loin la jeune femme qui discutait avec un homme, surement le médecin qui s'était occupé d'elle tôt se matin lorsqu'il avait demandé à l'a voir. 

Il n'écoutait plus Vladimir avec son monologue mais était plutôt concentré sur ce médecin  qui devenait collant à la fin. Il n'avait envie que d'une chose, sotter de cette fenêtre et arracher ce médecin de là où il était.

Un sentiment de jalousie pris possession de tout son être à cet instant. Il serrait le verre qui se trouvait entre ses mains tellement fort que celle ci se fissurait petit à petit.

- ....ma secrétaire vous donnera tout les détails nécessaire !

Il avait presqu'oublié qu'il était ici présent en réunion d'affaire avec son associé désormais.

- Votre secrétaire ? demanda t-il completement perdu.

- Oui, mademoiselle Sadia, c'est elle qui s'était évanouie hier!

D'un hochement de tête, Farid alla s'asseoir .

- Elle connait deja tous les processus ?

- Je vais lui en parler d'ici peu.

Après quelques minutes de réflexion du cote de Farid qui n'arrêtait pas de penser à Sadia, Vladimir lança;

- D'ici la semaine prochaine, tout sera mis en place pour le gala.

- Oui, je serai ici jusqu'à la fin du mois! murmura Farid comme une promesse qu'il se faisait à l'instant.

Il s'était donné jusqu'à la fin du mois afin de conquérir la jeune noire et l'emmener avec lui à Rujdhabie. Bien sûr, lorsque le danger qu'était son cousin sera écarter.