CHAPITRE DIX-SEPT.

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-Elle monte avec moi.

Nous quittions tous les cinq le domicile de Caleb, en direction de son garage. Ce dernier avait d'ailleurs décidé, pour une raison qui m'était inconnue, que je monterais avec lui en voiture.

-J'ai peut-être mon mot à dire, tu ne crois pas ? Lui dis-je, agacée, alors que nous nous dirigions vers le box attenant à la maison.

-Non.

Je soufflai bruyamment, peinant à le suivre, perchée sur les escarpins qu'Eli m'avait choisis.

-Je veux monter avec Eli.

-Tu monte avec moi, c'est non négociable.

Je vis le peu d'espoir me restant s'envoler lorsque le blond se dirigeait vers un SUV gris garé dans la rue, suivit d'Isaac et de Sam.

-Je ne suis pas une enfant. Cesse de me dire quoi faire, ça m'agace.

-T'énerver est en train de devenir mon passe-temps favoris.

Sans déconner.
Je soufflai à nouveau et croisais mes bras sur ma poitrine, tandis qu'il poussait la porte menant à son parking.
Lorsque celle-ci s'ouvrit, Caleb se dirigea vers une Jeep noire.

-Grimpe. Il levait les yeux vers moi, un sourire aux lèvres. A moins que tu veuilles que je te porte à nouveau pour te mettre à l'intérieur.

Je serai les dents et un torrent d'émotions refit surface en pensant à cette soirée.

-Est-ce que tu vas me le dire ? Pourqu-

Il levait les yeux vers moi et me coupa la parole.

-Monte dans cette bagnole.

Je soupirai et secouai la tête. Je me dirigeai vers le SUV et y grimpa, n'ayant pas la force pour une énième confrontation.

Caleb démarrait et se tourna vers moi.

-Ta ceinture. Attache-la.

J'éclatai de rire, le faisant froncer les sourcils.

-Tu m'as menacée avec un flingue chargé et tu t'inquiètes que ma ceinture de sécurité ne soit pas attachée ?

-Comme tu voudras.

A mon tour de froncer les sourcils, face à sa réponse, étonnée qu'il ne cherche pas à avoir raison cette fois-ci. Il quitta le box et prit la route. La voiture d'Eli ne tardait pas à se positionner juste derrière nous.

Il devait être aux alentours de 23H30, il faisait nuit et les lampadaires ainsi que les fars de la voiture nous éclairaient. La température était agréable, je n'y étais pas habituée. A cette heure-ci, à Clyde Hill, s'il ne pleuvait pas, il caillait.

Soudainement, je me retrouvai clouée contre mon siège. La vitesse du véhicule venait d'augmenter considérablement. Je tournais ma tête vers Caleb.

-Qu'est-ce-que tu fous ?

Il ne prit pas la peine de me répondre et appuyait encore un-peu plus sur l'accélérateur.

-Bordel mais ralentis !

Il roulait tellement vite que je ne distinguais plus rien des paysages nous entourant et que je n'osais même pas regarder les chiffres inscrit sur le compteur.

Il prit brusquement un virage sans décélérer, me faisant partir sur la gauche, vers lui. D'une main ferme posée sur ma taille, il me cloua à mon siège sans quitter la route des yeux. J'attrapai rapidement la ceinture de sécurité et l'attacha. Il retira sa main et affichait un sourire satisfait.

ARABELLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant