CHAPITRE TRENTE-SEPT

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TW : mentions de TCA et de santé mentale. Si vous souffrez : vous n'êtes pas seuls, ne l'oubliez pas. Osez demander de l'aide à un proche ou à un professionnel. 🤍

*

-SALUUUUUT MES CHATONS ! S'écriait une voix masculine enjouée en entrant dans la maison. JE SUIS DE RETOUR !

Instantanément, un sourire prit place sur mon visage. Eli.

Rapidement, des cheveux blonds ébouriffés firent apparition devant moi et mon ami ne tarda pas à me serrer dans ses bras.

-Enzo m'a tout raconté, quand il m'a dit qu'il venait je me suis incrusté !

Je lâchai un rire sincère. C'était du Eli tout craché.

Quand il me lâcha après avoir déposé un baiser sur mon crâne, j'aperçus les cheveux blonds vénitiens d'Enzo, qui remontait ses lunettes sur son nez à l'aide d'un doigt. Il s'approcha de moi rapidement et me pris doucement dans ses bras en me saluant.

-J'ai ramené des donuts ! S'exclama Eli qui venait de relâcher Sam de son étreinte.

-Il m'a fait une scène à l'aéroport pour qu'on en achète, souffla Enzo en prenant la grande brune à son tour dans ses bras.

Je ne pus retenir un rire en imaginant la scène décrite. J'étais vraiment heureuse qu'Eli nous ait fait la surprise de venir, lui aussi. Il était tellement solaire que sa simple présence rendait les choses plus légères.

-Isaac est resté avec Caleb, expliqua Enzo. Ils bossent toujours sur l'assaut de la dernière fois, ils savent qu'il s'agissait des hommes de Carl, mais ils ont du mal à trouver comment ils ont su qu'Arabella était chez Caleb.

J'écoutai sagement les explications qu'Enzo donnait à Sam ; elles étaient les seules que j'avais eu depuis quinze jours.

-Je te laisse imaginer l'état de ton frère, souffla de nouveau Enzo en s'asseyant.

-Je devrais peut-être aller le voir, dit Sam.

-Il est ingérable, je souhaite du courage à Isaac.

-Il l'est tellement qu'il a enfermé un des mecs de l'assaut dans le garage de chez lui pour passer l'interroger et par la même occasion pour passer ses nerfs sur lui, dit Eli, la bouche pleine de pâtisserie

Je manquai de m'étouffer avec mon verre d'eau et tous les trois se tournèrent vers moi. Est-ce que Caleb avait réellement séquestré un des hommes qui nous avait attaqué ? Je n'osais même pas imaginer l'état dans lequel il devait se trouver, et encore moins l'état de nerfs de Caleb.

-On en parlera plus-tard, fit Sam en se dirigeant vers la terrasse.

Eli trotta derrière elle et ils s'allumèrent une cigarette tout en discutant à l'extérieur. Alors que je m'apprêtai à quitter la pièce, Enzo m'interpella.

-Est-ce qu'on peut discuter ?

Je me tournai vers lui et acquiesçai d'un signe de tête, avant de me diriger vers ma chambre tout en lorgnant sur mes pieds. Il m'emboitait le pas, un sac de voyage en cuir à la main.

Une fois arrivés, Enzo prit soin de refermer la porte derrière lui avant de poser son sac sur le sol, près du lit, sur lequel j'étais assise. Je l'observai silencieusement défaire les boucles de son bagage, puis en sortir un tensiomètre.

-Si tu es d'accord, j'aimerais te faire passer quelques tests de santé de routine,m'expliquait-il.

-D'accord.

ARABELLAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant