17.

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17. Rire

Be kind.

Yasmina

9 mars

Devinez qui se retrouve à devoir supporter un pot de colle toute une journée parce que sa sœur fait partie de l'équipe féminine qu'elle entraîne ? Moi.

Aujourd'hui est le premier tournoi de la saison. Il n'y a jamais – ou presque – de tournoi lorsqu'il ne fait pas beau et depuis mardi, le beau temps est de retour. Évidemment, les températures ne suivent pas. Il fait seulement 13°C.

Je donne les instructions aux filles quand je sens un présence derrière moi. Un frisson me parcourt le dos alors je me retourne.

— Dégage Idriss.

Idriss — J'écoute ce que tu dis, j'ai pas le droit ?

— Décale toi au moins.

Idriss — Pas envie.

— Soit tu te décales, soit je te mets un coup dans tes couilles. À toi de voir.

Il rigole et s'en va. Je me retourne et les vois toutes en train de me regarder avec un grand sourire.

Kayla — Yasmina, aujourd'hui c'est ton anniversaire alors tu devrais l'embrasser pour–

— Tais toi ! Ça va pas !? Concentrez vous sur ce que je dis au lieu de vous imaginer des choses insensées.

Lyna — Insensées ?

Melya — En plus c'est ton frère Lyna, non ?

Lyna — Si, dit-elle fièrement en bombant le torse.

— Je ne vois pas pourquoi tu es fière.

Je leur explique la tactique et qu'on va privilégier la défense sur ce match là car nous jouons contre une équipe plutôt offensive.

— Alors écoutez, on va faire un 4-4-2. Je sais que habituellement il y a maximum trois défenseurs mais là, je suis partie les regarder jouer et c'est un équipe qui pour tout leurs match mettent trois attaquant.

Nina  — Mais pourquoi quatre défenseurs sur trois attaquants.

— Plus de défenseurs pour laisser moins de chance de gagner. Tout est calculé. Les filles, pour ce match je veux maximum un but d'encaissé. Pas plus. C'est okay ?

Elles hochent toutes la tête et s'en vont chacune de leurs côtés. Nous jouons dans vingt minutes. Je pense qu'il y a le temps.

Je sors mon téléphone et au même moment un appel s'affiche sur l'écran.
« Oumayma ».
C'est étrange qu'elle veuille m'appeler. Elle qui dès qu'on se croise dans la maison, elle me fixe plusieurs secondes puis s'en va.

« — Allô ?

Oumayma — T'es où ? Je vais sortir là ! Qui va s'occuper d'Islem, hein !?

— Toi, puisque tu es sa mère. Maintenant je dois te laisser.

Oumayma — Espèce de peti– »

- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant