31.

38 7 10
                                    

31. Petit instant de douceur

Ouvrir les yeux ou ouvrir les yeux.

Yasmina

13 novembre

J'ouvre difficilement les yeux d'abord agressée par la lumière du jour mais ensuite par ce mal de tête infernal.

J'ouvre la bouche pour parler mais elle est trop sèche.

Il court à l'extérieur chercher une personne du personnel de santé. Il revient avec une infirmière essoufflée qui accourt me voir.

Elle me parle de ce que j'ai, qu'il y a une psychologue à disposition et que la police viendra pour m'entendre et savoir si je veux déposer plainte.

Mais oui, j'y compte bien.

Elle s'en va mais Idriss ne la suit pas. Mais je veux qu'il s'en aille.

— Tu peux t'en aller.

Idriss — Je n'en ai pas envie.

— Ce n'était pas une question. Va-t-en. Tu n'as rien à faire ici.

Idriss — Je t'ai retrouvé Yasmina, je t'ai emmené ici et j'ai appelé la police. Ton père est actuellement en détention provisoire, ils attendaient que tu te réveilles pour te parler. Je suis resté à ton chevet parce que je m'en voulais et parce que je voulais m'expliquer avec toi. Mais comme d'habitude, tu me rejettes. Tu ne fais que ça et j'en peux plus alors s'il te plaît, écoute juste ce que j'ai à te dire.

— Je ne t'ai pas force à faire tout ça ! C'est toi qui t'es délégué seul cette responsabilité. Et puis, qu'est-ce que tu faisais chez mon père !? Arrête de rejeter la faute sur moi alors rien n'est ma faute ! Tout est toujours de ma faute avec vous !

Il s'approche de moi mais je ne veux pas. Je veux juste être seule. Il s'assoit à mes pieds mais ne dit ou ne fait rien.

— Je commence à m'impatienter.

Idriss — Oh... Donc, tu veux bien m'écouter ?

— Parle.

Idriss — Yasmina, je n'en ai vraiment rien à faire que tu sois stérile. Vraiment. Si toi tu t'en fiches alors moi aussi. Ma réaction n'avait rien de méchant je crois que j'étais juste... Euh, surpris.

— Je m'en fous de ton avis sur ce sujet. Ce que je veux savoir c'est qu'est ce que tu faisais chez moi ?

Idriss — Je voulais te voir pour qu'on puisse s'expliquer et parler.

— Et de quoi ?

Idriss — De tout ! Qu'est ce qu'on est actuellement Yasmina ? Je suis perdu ! Je ne sais rien sur ce que tu ressens et ça fait quoi... Une semaine qu'on s'est revu ? Et pourtant j'ai l'impression que rien n'a changé depuis mars. Je ne sais pas comment agir avec toi parce que tu es tellement imprévisible et chacune de tes réactions vont être différentes.

— Alors pourquoi tu restes ? Si tu n'aimes pas ça alors tu n'as qu'à arrêter de me courir après. Ne jette pas la faute sur moi alors que c'est toi qui a jeté ton dévolu sur ma personne.

Idriss — Donc pour toi, ce que nous avons fait n'a pas de sens ? Ça ne veut rien dire ?

— Évidemment que ça veut dire quelque chose. Mais pour l'instant, je ne veux pas y penser. Il ya des choses plus importantes.

- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant