- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -

33.

33. L'amour d'un père ou d'une mère ?

Yasmina

Perdre espoir n'est pas facile, le plus compliqué dans cette tâche est de comprendre que cet espoir n'était qu'illusion.

1 janvier

Une nouvelle année qui débute mais pourtant toujours aucune nouvelle. Je dois attendre que Papa se trouve un avocat pour qu'ensuite les nôtres se rencontrent et qu'après se soit nous tous, ensemble qui nous rencontrons.

J'ai eu les résultats de mes partiels, je les aie réussi haut la main, malgré mes tonnes d'heures d'absence.

Idriss est parti voir sa famille seul. Je n'ai pas voulu l'accompagner, je ne pense pas que ce soit respectueux surtout. Ils vont passer un moment en famille, je me vois mal m'incruster comme si tout le monde me connaissait.

Je me suis réchauffer le plat qu'Idriss a fait hier et lancé une série. Je ne suis pas trop à fond dedans mais plutôt concentrée sur l'écran de mon ordinateur portable. Vingts chapitres de terminés. Le ving-et-unième est en court. J'aime vraiment la tournure que prennent les évènements et Idriss me voit souvent devant mon écran, m'a posé plusieurs questions auxquels je n'ai jamais répondu, bien trop honteuse de ma passion.
On s'était souvent moqué de moi pour ça au collège et je pense que quelque part j'en ai gardé des séquelles. Ça arrive.

La sonnerie de mon téléphone retentit et c'est un numéro inconnu. Je réponds et je suis assez étonnée d'entendre sa voix :

« Maman — Yasmina ?

— Allô ? Maman, c'est toi ?

Maman — Oui, tu veux venir ? On a organisé une petite réunion de famille entre nous.

— Oh et c'est où ?

Maman — Pas loin de chez moi.

— C'est à quelle heure ?

Maman — On s'y rejoint pour 19 heures. C'est bon pour toi ?

— Oui... oui, d'accord. »

J'essaie de réprimer mon sourire et file dans ma chambre me prendre une tenue.

Il est seize heures et à dix-neuf heures je dois y être. J'ai environ une heure et demi devant moi.

En même temps que j'essaie de trouver des vêtements qui iraient bien ensemble et qui seront appropriés pour cette sortie, Idriss m'appelle.

Je réponds et le mets sur haut-parleur :

« Idriss — Tout va bien ? Tu ne veux pas que je vienne te chercher ?

— Non ne t'inquiètes pas. Et je viens de recevoir un appel de maman. Elle m'a dit de la rejoindre à 19 heures.

Idriss — Tout va bien bien se passer ?

— Oui, je t'ai dit de ne pas t'inquiéter.

Idriss — D'accord. Ma mère aimerait te voir. Tu me dis si tu es d'accord et on trouvera un jour qui te conviendra.

— Me voir ? Pourquoi ?

Idriss — Sûrement parce que tu viens avec son fils. Après je pense que c'est un peu logique.

— Haha. Moque toi de moi, vas-y. Te gêne pas surtout.

Idriss — Ce n'était pas mon but. Ducoup tu vas t'habiller comment ?