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Yasmina

2 février

Je prends l'ensemble couleur cerise qu'Idriss m'avait acheté qui n'est autre qu'un pantalon avec sa veste Chanel, j'enfile en dessous un simple débardeur blanc et prends mes escarpins Dior également blanc.

Idriss m'accompagne, il s'est également très bien habillé, classe et beau à regarder.

Je remplie la gamelle de Nola et reste à ses côtés pour le regarder manger. C'est vrai que Mimi me manque mais c'est lui qui a décidé de ne plus jamais venir à la maison. Je suis souvent en contact avec Oumayma et elle me l'a bien dit, Mimi a disparu.

J'aimerai allé les voir parce que juste les appeler, surtout pour Islem, ne nous suffit pas mais déjà que je n'ai même plus de temps pour moi c'est compliqué pour en avoir pour lui. Mais je suis obligée, c'est mon rôle de grande-sœur.

Idriss — Tu viens ? C'est l'heure d'y aller.

— J'ai peur. J'ai vraiment peur Idriss. Et si... on retardait le moment, et si on n'y allait pas. J'ai fais n'importe quoi...

Je commençais à avoir vraiment peur. Je ne m'étais pas rendue compte de ce que j'étais en train de préparer les quatre derniers mois. Mais c'est aujourd'hui que la réponse à tous mes efforts va se concrétiser.

Idriss m'aide à me relever et me donne un verre d'eau. Je n'arrive pas à le boire. C'est impossible, le stress est trop ancré en moi pour que je puisse avaler quoi que ce soit.

Il me prend mon sac et ma main puis nous sortons. Notre façon d'agir n'a pas change, surtout lui. Je suis toujours gênée depuis que cette discussion enfin, ce monologue. J'ai parfois du mal à m'y faire, à me dire que ça y est, je suis en couple. En couple. En couple. Et s'y aujourd'hui, ça allait être la chute de Salih, mon père.

***

Mes doigts tapent la surface en verre de cette table ornée d'or dans ce magnifique café du sixième arrondissement de Lyon. Idriss boit son café qui pue tandis que moi, j'ai opté pour un chocolat chaud. Il fait vraiment froid aujourd'hui alors ça convient parfaitement.

Mon téléphone vibre et j'hésite à lire le message que je viens de recevoir. Je tends mon téléphone à Idriss afin qu'il le lise.

— Lis dans ta tête d'abord.

Je l'admire lire, il passe une main dans ses cheveux et inconsciemment un sourire se dessine sur mon visage. Parfait. Voilà ce qu'il est et je déteste devoir me l'avouer mais je me sens bien qu'en sa présence.

— Alors ? Qu'est-ce qu'il dit ?

Idriss — Que tu n'as le droit de parler que deux fois et tu auras des temps de paroles qui pourraient varier, entre 20 et 45 minutes. Et– il s'arrête lorsque ses yeux plongent dans les miens et me scrutent toute entière.

— Quoi ? Quelque chose ne va pas ?

Idriss — Y'aura ton frère le fou furieux, il va te voir avec cette magnifique tenue donc je me disais que je pourrai peut-être te donner ma bague le temps du procès.

- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant