44.

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44. Ouverture et découverte

He's my confort person in this world.

Yasmina

21 mars

Je consulte mes e-mails essayant de voir si j'ai pu trouver une entreprise pour mes six prochains mois de travail payé.

Je fais déjà les calculs de remboursement pour Idriss, même s'il n'est pas au courant, je compte bien le rembourser et l'aider à payer le loyer puisqu'il n'est pas propriétaire. Il paie pour tous les trois sans demander un euro.

J'ai terminé mon histoire mais je la garde bien au chaud au fond de ma clé USB. J'ai tellement peur de l'envoyer à des maisons d'éditions. C'est mon premier roman officieusement terminé et l'avoir finit m'a procuré un pincement au cœur et pourtant, j'ai déjà commencé à écrire la suite.

C'est une dystopie et je pense que c'est ce genre littéraire qui me correspond le plus avec la lecture classique. J'ai essayé le fantastique, la pure romance, le thriller et bien d'autre encore mais rien à faire. La dystopie est faite pour moi.

Idriss rentre dans la chambre et je retire mes écouteurs :

Idriss — Quand est-ce que tu comptes ouvrir cette valise ? Elle prend de la place.

— Quand je serai prête.

Idriss — Si tu continues comme ça, tu ne seras jamais prête. Parfois il faut se jeter dans l'eau au lieu d'attendre qu'elle vienne jusque toi.

— Elle sort d'où cette phrase ?

Idriss — Je viens de l'inventer. Bref ! Je vais l'ouvrir que tu ne le veuilles ou non !

— Non ! Attends ! On va l'ouvrir ensemble, mais juste attends. Après manger.

Idriss — J'ai même pas commencé. Il est à peine dix heures du matin.

— Oui voilà. C'est pas grave, t'inquiètes pas.

On attend pour qu'il finisse par oublier.

Idriss — Ça ne marche pas comme ça. En plus on est seuls donc c'est mieux.

Il se dirige vers la valise et la porte, je me lève tentant de l'arrêter mais impossible. Cette valise est beaucoup trop lourde.

Qu'est ce qu'Oumayma a bien pu mettre à l'intérieur ?

Je sors du lit et le suis dans le salon. Il la pose par terre et s'assoit. Il tire la fermeture éclair mais ne l'ouvre pas. Je m'installe à côté de lui et colle mes genoux contre ma poitrine et enroule mes bras autour de mes jambes.

— Tu attends quoi ?

Idriss — Si tu ne veux pas, on ne l'ouvre pas.

— Ouvre la.

Il hoche la tête et l'ouvre. Et je comprends. Je comprends pourquoi c'est aussi lourd. Tous ces vêtements. Toutes ces boites.

Idriss — C'est quoi tout ça ? On dirait de la sorcellerie.

— J'en sais putain de rien...

- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant