47.

35 2 0
                                    

47. Mariage ennuyeux mais une soirée fabuleuse

Mon cœur brûle pour elle et il brûlera jusqu'à ce que mon âme quitte mon corps.

Yasmina

11 avril

J'ajuste ma chemise cintrée et qui devient moulante au buste essayant de paraître plus présentable.

Toujours en culotte avec tous mes pantalons sur le lit, j'essaie de trouver lequel prendre.

Je regarde mon reflet et ces pensées que je déteste tant prennent possession de mon esprit.

Il n'est que 8 heures du matin et la mairie est dans deux heures mais je préfère être sure.

J'avais déjà préparé une tenue mais elle ne me convainc plus comme hier.

Idriss rentre dans la chambre et éclate de rire :

— C'est vraiment pas drôle.

Idriss — T'as besoin d'aide ?

— Non.

Il m'ignore et vient se mettre derrière moi. Nos regards s'entrechoquent dans notre reflet et il commence à parler.

Je n'arrive pas à parler ni à l'écouter bien trop perdue dans ses yeux d'un marron profond.

— Imagine, j'arrive et je me retrouve seule. Jules te dit de rester avec lui et moi je suis seule, au milieu de ma famille avec probablement Lucas qui sera là.

Idriss — Je ne te laisserai pas. Si tu penses c'est que tu ne me connais pas si bien que ça.

— Ce n'est pas contre toi que je dis ça.

Idriss — Tu ne seras pas seule. Et depuis quand ça t'importe de savoir si tu le seras ou pas ?

— Bref.

Idriss — Tu peux mettre du vert s'il te plaît ? Ça te va tellement bien. Et tes cheveux lâche les.

— Mais je sais pas si ça va faire bien.

Idriss — Ce sera magnifique. Ne t'en fais pas.

— Je te fais confiance mais si à la fin c'est horrible, je me change.

Il prends un pantalon fluide vert sapin et une chemise blanc cassé qu'il me dit de rentrer dans mon pantalon mais je lui dis que je ne suis pas d'accord. J'ai l'impression que cette tenue fait trop professionnel.

Il me sort alors une jupe en satin vert kaki avec un col roulé de la même couleur.

Idriss — Et ça ? T'aimes bien ?

Je reste muette et essaie de visualiser la tenue sur moi.

— C'est parfait. Je mettrai les bottes blanches.

Il hoche la tête et s'assoit sur le lit et me fixe attentivement :

Idriss — T'es cheveux ont vraiment poussés.

- 𝕯𝖊𝖘𝖎𝖑𝖑𝖚𝖘𝖎𝖔𝖓𝖘 -Où les histoires vivent. Découvrez maintenant