Quelques jours plus tard, 20 juin.
La lettre à la main, je fronces des sourcils et regarde un instant le feu de la bougie que je viens d'allumer. Je devrais brûler ça, et ne pas la lire. Cela ne m'apportera rien de bon d'avoir ça. Après tout, je préfère mourir plutôt que finir avec lui. Je préfère être seule. Pourtant, vu que le sceau royale canadien dessus est cassé, ça veut dire que ma sœur l'a déjà lu pour vérifié qu'il n'y a rien de compromettant.
Alors, si elle me l'a donné, c'est que je peux le lire. Je soupire et ouvre la lettre:
Chère duchesse,
Je vous écrit cette lettre, soucieux de vous dire à quel point je m'excuse de l'état dont je vous ai mise en vous annonçant cette nouvelle. Je ne cherchais aucunement à vous perturbé et cependant, je peux vous assurez de ma profonde sincérité. En respectant vos limites, j'espère pouvoir, dans l'avenir, discuter avec vous, des sujets que vous me permettrez d'abordez avec vous.
Je n'ai pas pu m'excuser clairement avant mon départ et j'espère que depuis, vous vous sentez mieux. Si vous me le permettez, moi aussi, je pourrais me présentez à vous pour vous montrez que bien que ma curiosité à votre égard m'a mis dans une position délicate, je ne vous en tient pas rigueur et j'aurais dû être plus respectueux en sachant pertinemment les règles de politesse envers une femme. Mon erreur n'est rien de plus que l'accumulation de surprise et de bonheur qui m'a étreint quand je vous es vu qui mon pousser à commettre cette faute. Dorénavant, je respecterai comme il ce doit, vos limites.
Je vous dit également ma hâte de vous revoir et j'espère que vous agréez à accepter mes excuses.
Duc du duché de l'ancien Québec, Jayce Ander.
Je fronces des sourcils en fermant la lettre qui est clairement une lettre d'excuse. Heureux? Apprendre à le connaître? Discuter? Le revoir? Il a cru qu'on était dans le pays des rêves pour penser que j'accepterais ce qu'il y a marqué là dedans? Si il veut respecter mes limites, je ne vais pas perdre de temps à lui en mettre plus. Et nous allons voir si il est si respectueux que ça avec ses belles paroles qui essaye absolument de me faire tourné dans son sens.
A la surprise d'Isabella qui rentre dans ma chambre, je prends un des rares papiers à lettre dans un tiroir et marque quelque chose de clair et net qui, je l'espère, il va comprendre.
Cher duc,
Puisque que vous dites vouloir respectez mes limites, voici l'unique et seule limites que je vous Adresserai: Je ne suis pas intéressé par vos paroles et vos histoires, oubliez moi et faites comme si nous ne nous étions jamais rencontrer.
Ps: Si contraire, vous le regretterez amèrement.
Duchesse du duché de l'ancien Versailles, Moelly Ivanovitch.
Je ferme ma lettre avec mon sceau et il est vrai que même si j'ai un titre et donc des terres, je n'avais aucune envie d'aller habiter là bas. De temps en temps, quand l'envie me prends, je m'occupe des problèmes et autres qu'il y a là bas mais sans plus. Après tout, mon titre m'a été donné gratuitement, je n'ai aucune obligation. Je mets les adresses d'envoie et je sais pertinemment que ma sœur va faire les gros yeux en voyant ce qu'il y a marqué dedans mais je sais qu'elle l'enverra quand même.
5 juillet.
Au petit matin, une fois remonté dans ma chambre, je m'empresse d'aller prendre une douche pour enlever toute les traces du sang de ce vieux porc sur ma peau. Plus on en tue, et plus il y en a, visiblement. Au fur et à mesure que le sang glisse sur ma peau, mon souffle se calme et ma peau cesse d'avoir la chair de poule tant je suis dégoûté face au atrocité que cet individu à commis.
Une fois finis, je me sors et me sèche et enfile une simple robe en tuile fine, assez couvrante pour ne pas être transparente. Il commence vraiment à faire de plus en plus chaud, ici. Je m'apprête à aller me coucher mais une enveloppe noir avec un sceau argenté attire mon attention. Je m'arrête et regarde l'enveloppe avant d'aller la prendre. Elle n'a clairement pas été lu par ma sœur, celle ci. Mon visage se renfrogne directement en voyant sa provenance.
- Putain, mais il a pas compris celui là ou quoi? Dis-je, presque en colère.
Et moi qui pensait qu'il avait compris la leçon. Voilà, ce n'est qu'un beau parleur. J'ouvre l'enveloppe, manquant de déchiré la lettre à l'intérieur avant de la lire.
Cher duchesse,
Je suis content de voir que vous m'avez répondu car pour tout vous dire, je penserai vraiment que vous la déchireriez sans la lire ou du moins, sans me répondre. En ayant déjà eu un aperçue de vos capacités, je puis vous assurez que je prends très en considérations vos menaces et par là, en biais de lettre puisque nous ne nous voyons pas et que je suis à plus de 6 000km de vous.
Dans un second temps, bien que j'aimerais appliqué vos limites convoqués dans cette dernière lettre, il m'est nettement impossible d'oublié d'avoir rencontré une personne telle que vous et encore moins d'oubliez notre charmante rencontre- je suis d'ailleurs encore impressionné par votre précision et votre vitesse et même si vous n'avez pas réussi à mettre fin à mon immortalité, je peux vous assurez que j'en garde la marque -.
De plus , aussi étrange que cela peut vous semblez, j'ai un grande admiration pour les femmes fortes de mon entourage et vous en faites désormais partie, surtout avec un caractère aussi peut commun. Je vous assure que je prends vos menaces aux sérieux et c'est pour cela que, même si ça vous plaît guère, je garde une grande satisfaction à lire vos mots car après tout, nous discutons par le biais de simple lettre et c'est tout ce qui m'importe.
Et puis, je suis pour l'instant encore hors de danger, alors, sans vous manquez de respect, vos menaces n'ont pas atteint le Canada, Altesse.
Il a cru qu'il était drôle, ce petite con? Je balance la lettre sur mon bureau, encore plus en colère. Je suis rentré dans son jeu comme une débile non seulement en lisant sa lettre mais en lui répondant. Et en plus, il se permets de faire de l'humour. Je pars me coucher, bien décidé à ne pas lui répondre.
Pourtant, j'ai une sainte horreur quand je ne termine pas une tâche commencé et cette fois, c'est bien le dernier message que je lui envoie pour qu'il comprenne.
Cher duc,
Je vous serez gré de ne plus m'envoyez de lettre.
PS: Etant donné que nos deux familles ont signés un accord, je suis sûr et certaines que je trouverai un moyen de mettre fin à votre immortalité. Et je suis sûr et certaines que vous allez vous rappelez de cette cicatrice à chaque fois que vous penserez à moi - comme mise en garde-, ce qui vous poussera naturellement loin du danger.
Je la donne à Isabella pour qu'elle puisse aller la donner et saute sur mon lit avant de plonger dans un long sommeil tourmenté, tant je suis en colère.
18 juillet.
Je crois voir rouge en voyant une énième lette sur mon bureau, je ne perds pas de temps pour l'ouvrir et la lire.
Chère duchesse,
Puisque vous me le demandez, je ne vous enverrai plus de lettre, puisque cela semble plus vous mettre en colère et que je ne me permettrai pas de m'attirer une nouvelle fois vos foudres.
Cependant, vous avez bien raison, je me souviendrais de cette cicatrice toute mon immortalité et, même si ça n'a pas toujours été clair ou mal interprété dans mes mots, j'ai toujours aimé le danger, bien trop, parfois.
Alors, j'ai hâte que vous mettiez votre menace à exécution, car ça ne signifierai rien d'autre de plus qu'une raison de vous voir.
Comme les autres, je la jettes dans un tiroir et reste là, à m'énerver toute la journée. Bordel, le revoir? A jamais, oui. Cependant, pour une fois qu'il a bien respectez ma règle. Il n'a plus envoyé de lettre après celle ci.
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampireLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...