Chapitre 18

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Le lendemain, 13 octobre, 15h.

C'est un tel paradoxe. Une meurtrière tel que moi qui étudie la médecine, en quête de soigner des gens. Jusqu'à lors, je n'ai que fait des diagnostiques minimes avec les médecins du château. Etre médecin parmi les vampires à une utilité. De une, ils sont utile pour les humains qui servent de nourriture au vampires en cas de graves blessures. Ils sont également là pour la santé d'un vampire, car, bien qu'immortel, la grande majorité prennent soin de leur dent par exemple et également du type de sang avec lequel ils se nourrissent.

Ils sont également là pour nous, les 4 hybrides de la famille. Je suis encore trop inexpérimentée pour vouloir vraiment pratiquer la chose ou appliqué un traitement moi même. Bientôt, peut être. Les médecins du château me concocte des examens de temps en temps pour évalué mon niveau et mes compétences mais en tout cas, ça prendra bien moins de temps que si j'étais une simple humaine. Notre capacité à apprendre est formidable et je serais reconnu médecin d'ici 1 an, peut être.

En attendant, je me contente d'apprendre auprès d'eux et toute seule. Mes heures de révisions touchent à leur fin au moment même où la porte de la bibliothèque s'ouvre. Je sens son odeur et je suis même surpris qu'il n'est pas frappé à la porte. Mais bon, je ne suis pas dans ma chambre, et c'est le roi. Je relève la tête et rencontre ses yeux dorés. Son expression me montre déjà à quel point il est en colère. Qu'est-ce qu'elle me veut encore, la vielle peau?

- Tu n'as pas quelque chose à me dire, Moelly?

- Bonjour beau-frère, non, pas à ma connaissance.

Il me lance un regard noir et approche. Il ferme brusquement le livre en face de moi et je recule un peu sur le fauteuil en relevant la tête vers lui.

- Certaine? Car j'ai entendu dire que quelqu'un à pénétré le domaine royale pour te voir et tu n'en as informé ni les gardes, ni moi. Crache- t-il.

Je me retiens d'écarquillé les yeux alors que je sers les poings. Alors c'est comme ça, maintenant. Cet imbécile l'a quand même dit au roi.

- Tu n'as rien à dire? C'était qui Moelly? Et pourquoi ne pas être venue me le dire pour avancer sur cette affaire.

Je sens tout mes muscles se tendre devant tant de question.

- C'était celui qui m'envoie les lettre. Et je peux m'occuper de lui toute seule.

Il se redresse et me lance un regard remplis de réprimande.

- Tu te fiches de moi? L'homme qui t'a envoyé ces lettres est venu te voir personnellement et tu ne t'es pas dit un instant que tu pouvais être en danger. Que tu mets en danger d'autre personne que toi? Et si tu peux t'en occuper seule, dit moi alors ce qu'il veut?

- Je peux me débrouiller toute seule, Zaïmyr et il n'en a que après moi.

- Ah bon? Tu es sûr de ça? A moins que je ne suis pas assez clair dans mes paroles ou que tu le fait exprès, les anciennes lettres parlent bien d'autre personnes. Nous qualifiant de " famille vile" par exemple?

J'ouvre la bouche, prête à parler, mais il me coupe, le regard encore plus noir encore.

- Je ne laisserai pas un abruti copains avec un violeur faire du mal à ma famille, Moelly, surtout à ma fille, ta nièce qui ne peut pas se défendre. Cet homme n'en a pas que après toi, Moelly, rentre toi ça dans la tête.

- A quoi il ressemblait? Me demande-t-il.

- Je ne sais pas, je n'ai pas vu son visage. Mais c'est un vampire. 

- Bien, la sécurité sera renforcé autour du domaine et tu auras des gardes du corps.

- Quoi?! Je crache.

Je me suis levé, surprise face à ses propos.

- Je sais me battre Zaïmyr, je n'ai pas besoin de garde du corps pour me protéger. Ah, à moins que tu veux me surveiller, c'est ça?

- C'est exactement ça. Si ça, j'ai dû l'entendre de la bouche du duc Jayce, un homme complètement inconnu à ma famille, tu pourrais le refaire.

- Parce que maintenant, tu ne me fais pas confiance?

- Ce n'est pas une question de confiance, mais de bon sens. Tu n'es pas la seule impliquée la dedans et je sais à quel point tu es têtue. Je ne te laisserai pas  faire n'importe quoi. Parce que je t'assure que ça ne sera pas seulement avec ce danger que tu vas avoir des problèmes.

- C'est nouveau ça, tu me menaces, maintenant?

- Ce n'est pas une menace, mais une mise en garde. Et tu as beau faire partie de ma famille, Moelly, je ne rigole pas avec toi.

Je ne bouge plus et reste là à le regarder, le cœur lourd alors que mon souffle  est bloqué dans mes poumons. Je lui lance un regard meurtrier et contourne la table pour partir.

- J'espère pour toi que j'ai été assez clair.

Je grogne et ouvre la porte.

- On vas voir combien de temps ils vont durer, tes sois disant gardes.

Je claque la porte et sort sans me retourner. J'espère bien pour ce satané duc qu'il n'osera pas se montrer devant moi. Je suis folle de rage. Il lui a quand même dit et me voilà dans des problèmes auquel je n'avais pas pensé. Et aussi mal que ça peut me faire, je sais que Zaïmyr à raison. Mais son histoire de garde, c'est hors de question. Et puis, à nouveau, je tiens à me débrouiller seule, ce que je ne pouvais pas faire avant.

Alors si il le faut, je ferais en sorte de seulement me mettre ne danger pour ne pas que cet homme, peut importe soit il pour mon violeur, ne fasse aucun mal à ma famille.

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Elle est très têtue, n'est-ce pas? Que pensez vous de son personnage et des convictions qui l'anime?

Guerre de sang. TOME 1.5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant