Je quitte ma nièce très tard le soir et retourne à ma chambre pour me laver. Je vais rester ici, sortir après ce petit accident ne serait pas une bonne idée. Une fois finis, je laisse mes cheveux lâché et enfile la longue robe de nuit à balconnet qu'Isabella m'à laissé. Je sais bien que c'est la servante attitré de la reine mais comme je ne veux personne d'autre pour s'occuper plus de ça de moi, elle nous sert toute les deux.
Je brosse mes cheveux et soupire en entendant frappé à la porte. Je me lève de mon lit et part ouvrir. Je relève la tête pour le regarder. Après tout, je fais à peine quelque centimètre de plus que ma sœur.
Les yeux de Zaïmyr ne semble pas se décider entre l'or et le rouge, montrant clairement qu'il se retient de me cracher sa colère à la figure.
- Je ne t'ai pas dit de ne pas sortir? Non seulement tu tue un garde devant un envoyé étranger et en plus tu le blesses alors qu'il appartient à la famille royale du Canada?!
- Ses majestés sont au courant? Je demande.
- Tu a de la chance que non, il a dit que quelqu'un l'avait attaqué pendant sa balade. Non mais tu te rend compte que tu aurais pu le tué?
- Il a dépassé ma limite. Craches- je.
Il me regarde un instant et passe nerveusement sa main dans ses cheveux.
- Moelly, tu ne peux pas attaquer tout les hommes qui t'approche de trop près.
- Du moment qu'il a assisté à ce que j'ai fait et qu'il approche tout de même, je considère qu'il est une menace.
- Je ne t'ai pas appris à te battre pour ça. Crache- t- il. Tu peux tué tout les violeurs que tu veux mais ta peur qu'on t'approche de trop près n'est pas une raison valable pour ce que tu as fait.
- Je n'ai pas.... Commence -je.
Son regard sévère me défend de continué et je finis par me taire et recule d'un pas.
- Je suis désolée. Dis-je.
- Ce n'est pas à moi qu'il faut présenter des excuses mais à lui. Bonne nuit, jeune fille.
Il se retourne et part sans ajouter plus. Je me retiens de l'insulter et ferme ma porte. Je retourne me coucher dans mon lit. La colère et la haine remplis en un instant mon cœur et même si je sais pertinemment qu'il n'a pas tord, je ne pouvais pas rester sans rien faire.
Je tourne encore et encore dans mon lit, sans pouvoir trouver le sommeil. Je me lève et attrape mon long gilet avant de sortir de ma chambre. Il ne me faut pas beaucoup de temps pour atteindre les cuisines. Je regarde un instant ce qu'il reste dans les frigos et prend une part de gâteau pistache avec une crème vanille et framboise. Je sors dans cuisine et croque dans mon gâteau.
Le silence me va complètement et je me demande bien ce que je pourrais faire. Je tient à mes oreilles alors je ne prendrais pas le risque de sortir faire une autre petite victime. Aussi minime que puisse être ses bruits de pas, je m'arrête et me retourne pour faire face à cet individu. Il ne porte qu'une chemise et un pantalon et l'odeur de pourriture est bien moins force que tout à l'heure.
Ses yeux argenté me sonde un instant alors qu'il avance. Je crois qu'il cherche vraiment à mourir. Finalement, il s'arrête à dix centimètres avant la limite des 2m. Hum, il semble avoir retenu la leçon.
- Votre grâce. Dit-il. Je crois qu'il y a eu méprise sur mes intentions de hier soir.
Je le regarde un instant en haussant des sourcils.
- Et quels était vos intentions, votre grâce? Demande- je.
- Ce n'était que de la curiosité, je ne suis en aucun cas choqué par vos méthodes, juste curieux sur la personne qui me fait face.
- Il me semble que sur des sujets comme celui ci, vous pouviez très voir de loin, non, je ne vois pas en quoi vous aviez besoin de vous approchez, à moins que vous chercher votre mort.
Il me regarde, les mains dans le dos, et je pourrais presque pensez que mes derniers mots le feront partir mais ce n'est pas le cas.
- Heureusement, je cicatrise assez bien, alors nous pouvons dire que je n'ai pas de raison de vous en vouloir plus.
Je hausse un sourcils, surprise? C'est quoi son problèmes, il est fou, c'est ça? J'ai faillis le tué et il me dit qu'il n'a pas besoin de m'en vouloir plus que ça? C'est sûr et certains désormais, la prochaine fois qu'il dépasse ma limite, je le tue pour de vrai. Hors de question qu'un malade pareil m'approche.
- Vous n'avez pas de raison de m'en vouloir? Dis-je.
- Non, après tout, vous êtes un membre de la famille royale de France et le roi de France et mon père tente de faire alliance. Ce serait inconvénient de ma part de me plaindre, surtout après avoir été blessé par une femme qui a réussi à me surprendre.
Un sourire s'affiche sur son visage et j'ai vraiment envie de lui effacer.
- Pourquoi autant de curiosité, on ne ce connaît pas, n'avez vous pas autre chose à faire?
- Eh bien, plus à cette heure ci.
Je croque dans mon gâteau en levant les yeux au ciel. Je ne peux décidément pas être tranquille. Bien, on va passer à une autre méthode.
- En effet, mais puisque que le problème semble être régler, nous n'avons plus rien à nous dire, à vrai?
J'avance de deux pas vers lui et il recule de deux pas, en haussant un sourcil. Ah, il ne veut pas se prendre dans mon piège.
- Je n'ai aucune arme sur moi, vous savez?
- En effet, mais vous m'avez indiquez clairement une limite et même si vous tentez de me piéger, votre grâce, je le respecte.
Il est, sans pour le vanter, vraiment très polie. Je croque à nouveau dans mon gâteau et me retourne sans rien rajouter avant de retourner dans ma chambre, mon gâteau à moitié finis.
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Guerre de sang. TOME 1.5
VampirosLe silence. Il n'y a plus besoin de parler inutilement maintenant. Je vis bien mieux, malgré l'horrible douleur que j'ai pu sentir. Ces regards ont cessé et maintenant, je vis bien mieux caché. Je n'ai pas oublié ce que j'ai vécue et je vais devoir...