Chapitre 52

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Je hoche de la tête et le regarde un instant. D'ici, peut être que je peux sentir le froid qui se dégage de sa peau. Comme le soir du bal. Mais j'aimerais vraiment le toucher. Après tout, avoir la peau de quelqu'un d'autre, lui, ne va pas me dégoûté.

- Est-ce que je peux te toucher? Demandais-je.

Il hausses un sourcils, pas sûr de comprendre.

- Me toucher? Dit-il.

Oui, c'est vrai que ça paraît vraiment bizarre.

- Bien sûr. Dit-il.

Il me tant sa main et je regarde un instant sa peau pâle et je pose doucement ma main dans la sienne. Sa peau est en effet froide et me donne un peu la chair de poule. Mais comparé à ce que j'aurais pu imaginer, sa peau est dure, mais douce.

Ce n'est pas rêche, ce n'est pas sale...

Malgré tout, en faisant ça, ces vieux souvenirs reviennent. Mais il sortent rapidement de ma mémoire. Jayce, c'est Jayce. Ce n'est pas quelqu'un qui a des intentions de me faire du mal. J'ai très bien appris la différence entre être la possession de quelqu'un et être sa destiné. Je n'ai pas à croire qu'il me forcera à faire quelque chose que je ne veux pas. Tout le monde n'est pas pareils. Il y a des gens malveillant et des gens bon.

Je lâche sa main et m'approche un peu plus pour le prendre dans mes bras. J'attrape sa chemise dans son dos et colle ma tête contre son torse. Je sens tout ses muscles se crispés à mon contact. Je n'ai jamais été autant tactile avec lui. Je sens le froid de sa peau à travers sa chemise. Sa me fait bizarre de toucher quelqu'un à ce point. Ce n'est pas désagréable. Jayce ne bouge pas et ne me rend pas mon étreinte et je ne lui en veux pas.

- Je peux? Demande-t-il.

- Oui.

Doucement, il retire ses mains de son dos avant de les passé autour de moi. Une de ses mains se pose sur mes cheveux et l'autre, sur le haut de mon dos. Le froid de ses doigts me font frissonner et mon souffle se coupe un instant. Ses mains se décollent un peu de moi et je le sers un peu plus fort contre moi, l'incitant à faire de même.

- Pourquoi cette étreinte, duchesse?

- Je voulais... Voir si j'étais capable de toucher quelqu'un d'autre qu'un membre de ma famille proche.

- Et comment tu te sens? Demande-t-il.

- Bien. Mumurais-je.

- Tant mieux. Si quelque chose te déplaît, j'attends que, comme d'habitude, tu sois franche et directe, duchesse.

Je hoche de la tête sans lui répondre et profite simplement de ce contact. Son parfum est apaisant. Il sent vraiment très bon et je me retiens de renifler sa chemise à plein poumons. Nous restons un long moment comme ça, Jayce caresse mes cheveux avec une douceur inégalé et à vrai dire, j'aime beaucoup ça. Sa main reste sur mon dos et ne bouge pas. J'aurais peut être du tenir sa main un peu plus longtemps. Avoir une autre peau contre la mienne, sa peau est loin d'être désagréable. Je finis par le lâché au bout d'un certain temps et Jayce me raccompagne à ma chambre avant de me souhaiter bonne nuit.

Dans mon lit, mon sourire ne disparaît pas et je sers mon oreiller contre ma poitrine. Mon cœur bat à toute allure, c'était tellement dur de rester calme dans ses bras. J'ai même l'impression d'avoir son odeur sur moi. Si un simple câlin partager me rend si heureuse, je n'imagine pas ce que ça pourrait être de danser l'un collé à l'autre, ou bien un...

Je me sens rougir et je pense qu'il serait temps que je m'arrête là et que je dorme.

*

La journée se passe très bien et de même pour lendemain.

 Ce soir, en l'honneur de l'anniversaire de Lilianna, il y a un bal. Nous sommes le 30 juillet et je n'ai pas eu le temps d'avoir d'autre altercation avec Jayce. Pourtant, je garde le sourire alors que Quincy continue de me préparé. Elle s'occupe d'attacher ma robe, une roble bleu paon et doré. La robe est à décolleté bateau avec les manches courte tombante. Tout le haut de la robe est doré avec des broderie de branche et à ma taille, le bleu intervient enfin, jusqu'à la fin de la robe. Du doré traine sur le bat de la robe avec des branche doré et des feuilles qui remontent, cette fois. Le dos est nu. Je met une parure simple bleu et doré et laisse Quincy me faire un maquillage léger.

Eh bien, je l'ai déjà dit, quand il s'agit des trois femmes du château, Zaïmyr ne compte pas les dépenses. Et puis, je suis duchesse. Il est normal que mes robes soit fait par de meilleur couturier que celle qui ne peuvent pas se permettre une telle robe. Et je suis très reconnaissante de tout ce que mon beau frère fait pour moi. Je souris sans pouvoir m'en empêcher alors que Quincy m'aide à enfiler mes chaussures. Je récupère le cadeau de Lilianna, elle a 486 ans, aujourd'hui.

Une fois prête, je sors de ma chambre accompagné de Quincy. Arrivé au escaliers, puisqu'il y a d'autre noble venu pour le bal en son honneur, quelqu'un annonce ma présence.

- Sa grâce, la duchesse de France du duché de Versailles, Moelly Ivanovitch!

Je descend lentement les escaliers en tenant ma robe. Beaucoup me regarde et une fois en bas, je m'incline le roi et la reine et quelque personne avant de trouver Lilianna. J'ai peut être bien officialisé ma position en tant que duchesse, mais en ce qui s'agit des gens, je parle et fait la discussion à certain mais il ne faut pas trop me demander. En me voyant, Lilianna souris alors que je lui donne son cadeau. Elle m'a demandé de le faire pour elle, mais il est bien trop gros pour lui donner ici. Alors je lui donne seules le papier d'authentification de la toile.

Une toile avec elle, son mari et sa fille. Elle me sourit, heureuse et je le lui rend.

- Merci, Moelly.

Elle me sert dans ses bras et je lui rend son étreinte.

- Tu es magnifique. Chuchote-t-elle. Dit moi, tu ne m'a pas encore dit ce que je veux.

- Merci. Oh! Il y a des choses très intéressante sur la table, la bas.

- Tu peux essayer de fuir, je t'aurais après. Dit elle en me souriant avant de me lâché.

Je lui souris en retour et fuis la conversation. Elle me demande pourquoi je voulais voir Jayce et qu'est ce que j'ai pu lui dire. Je salue certaine personne en route jusqu'à tombé sur Jayce. Il vient lentement vers moi et s'incline. Je m'incline.

- Votre Altesse. Dis-je.

- Votre Grâce. Dit-il.

Il m'invite à avancé avec lui et certaines personnes nous regarde. De toute manière, la noblesse du Canada connaît ma proximité avec la famille royale, cela ne devrait pas les surprendre que leur prince m'invite à parler. De plus, ils n'iront jamais imaginé que je peux être sa promise alors qu'il en a déjà eu une. Peut être que quand je jour viendra où lui ou moi devra l'annoncer, personne ne nous croira... Pas avant qu'il est la preuve du sang.

Guerre de sang. TOME 1.5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant