Guerre de sang. TOME 1.5

Chapitre 8

Ame sensible de s'abstenir. Ce chapitre comporte des thèmes d'agression sexuelles et des traumatismes qui peuvent s'en suivre.

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Je crois défaillir à l'entente de ses quelques mots. Mon cerveau réceptionne difficilement l'information alors que mon verre m'échappe des main et s'éclate à mes pieds, déversant toute la boisson. Sans compter que je reçois du liquide sur ma robe.

Je me retourne légèrement, interdite alors qu'il a fait un pas, les yeux légèrement ouvert par ma réaction. Mon cœur bat à tout rompre et mes membres semblent être devenue de la pierre. L'air semble avoir plus de mal à rentrer dans mes poumons alors que je le regarde, interdite.

- C'est impossible. Dis-je.

Je suis sa quoi? J'ai très mal entendu. Et pourtant, son visage sérieux ne dément pas que c'est bien ça que j'ai entendu sortir de sa bouche. Non. Non et non. Cela ne peut pas être vrai. Je ne peux pas être sa promise. Je ne peux pas. Une promise... Ne peux pas tomber enceinte d'une autre personne que son promis.

Je suis... Une humaine qui a été transformé par un vampire, du moins, une hybride, ma sœur. Je ne suis pas censé avoir de... Promis. Je ne suis pas une vrai vampire ou un être surnaturel comme une écarlate telle que la reine. Plus rien ne sors de ma bouche alors que le duc reste devant moi, à me regarder, attendant que je dise quelque chose.

Je ne peux pas être promise à quelqu'un. Non, c'est impossible. Il mens forcément. Il dit ça pour se venger de sa blessure. Je ne vois pas d'autre moyens. Je ne peux pas y croire. Je ne suis pas promise à quelqu'un pour obligatoirement finir mon éternité avec quelqu'un un jour ou l'autre.

Moi, tout ce que je veux, c'est continué à tué ce type de personne qui fait du mal au autre. Qui à gâché ma vie que je prends tant de temps à essayé de reconstruire. Tout ce que je veux...

C'est me venger.

Encore et encore et rien d'autre.

Je...

- Votre grâce? Me coupe-t-il. Je puis vous assurez que je ne vous mens pas. Bien que vous soyez, comme vous le disiez si bien, une humaine génétiquement modifié.

Sa tentative d'humour ne me détends pas et je suis complètement tétanisée sur place. Je ne peux pas être tranquille, c'est ça? Le destin veut encore s'acharner sur moi? Maintenant que je suis toujours en vie après avoir vécue cet enfer, on va me mettre dans quelque chose de similaires, poussé par le destin cette fois? Je vais devoir me laissé toucher et...

Je n'arrive plus du tout à respirer et je peine à me contenir alors que ses yeux changent totalement d'émotion pour de l'incompréhension. Il hésite et son corps avance, sans pouvoir faire un pas. Finalement, ses yeux quitte les miens et doucement, une main vient se poser sur mon épaule. On m'oblige à me tourner et je prend un moment avant de comprendre ce que je vois, des yeux dorés.

- Moelly. M'apelle-t-il.

Je ne réponds pas, complètement ailleurs et Zaïmyr fait barrière devant moi pour que je n'ai plus à le voir.

- Votre grâce. Dit-il. Bien que je sois en affaire avec vos parents, je vous prierai de ne plus approcher ma belle sœur. Je m'excuse en son nom pour la blessure qu'elle vous a porté.

Les mains de Zaïmyr, enveloppé par ses gants s'enfonce dans mes bras et il me force à avancer. Il me ramène à ma chambre et me laisse tomber sur mon lit alors qu'il s'agenouille devant moi.

- Moelly, parle moi, qu'est ce qu'il y a?

Je reprends un semblant de souffle, pour essayez de parler et d'extériorisé toute cette haine qui gonfle mon cœur. J'aurais dû... Le tué. Oui, quel femme faible j'ai fait devant un étranger et de surplus, un homme. Qu'est ce que je dois faire, ou dire? Les entraînements me donnent la capacité de me battre, de me défendre face à plus fort que moi, pour ne pas me sentir inférieur. Comme je l'ai été, autrefois...

Mais si c'est vrai... Qu'est ce que je suis censé faire, face à un destin plongé dans l'inconnu?

- Moelly, s'ils te plaît, parle moi? Il t'a touché?

Je reprends mon souffle et secoue de la tête alors qu'une boule semble s'être logé dans ma gorge. Ne pleure pas. Ne pleure pas comme cette fois, Moelly, tu sais très bien que des larmes ne te sauveront pas.

- Alors qu'est ce qu'il t'a dit?

- Il mens. Soufflais je.

Zaïmyr fronces des sourcils, complètement perdu.

- Qu'est ce qu'il t'a dit qui pourrait être un mensonge. Dit moi.

Je reprends mon souffle, prête à parler, mais il est hors de question que ça sorte de ma bouche. C'est faux, alors il ne faut pas que je l'admettent. Non. Il ne faut pas. J'entends la porte s'ouvrir, sachant déjà de qui il s'agit. Sa main chaude se pose sur mes bras et ce contacte me fait frisonner mais me détends également.

- Moelly? Me dit Hymey.  Respire et dit moi ce que tu as.

- Il mens. Dis-je à nouveau.

Ma soeur reste silencieuse et se tourne vers Zaïmyr.

- Je crois que cette partie là n'est pas de ton ressort, Zaïmyr.

Il l'a regarde un instant et se relève et recule en enlevant ses gants.

- Bien. C'est vrai que je ne peux pas lire dans les pensées. Je repasserais la voir après.